27. À deux

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C'est après une douce nuit auprès de l'homme de son coeur, qu'elle se réveillait ce matin.

Le bras posé sur la hanche d'Andy, Jérémy  se serra contre elle, la tête enfoui dans son cou, respirant son doux parfum.

« Tu as bien dormis ? Lui demanda-t-il.
- Ça n’aurait pas pu être mieux. » Répondit-elle avec un petit gémissement de bonheur.

Elle se retourna dans sa direction pour lui offrir son plus beau sourire. Elle lui caressa tendrement la joue, continua son geste vers ses cheveux puis dans sa nuque et son dos nue.

Jérémy ressenti un frisson à l'intérieur de lui. Une boule se formait dans son ventre. Ses yeux parcouraient le visage d'Andy à la recherche d'un détail qui expliquerait ce sentiment.

Plus il la regardait, plus elle lui semblait comme une évidence dans sa vie. Il était inconcevable qu'ils ne se soient jamais connu. Sans expliquer pourquoi ni comment, elle le débarrasser de toutes ses craintes. Elle avait une force de caractère qu'il admirait intérieurement.

De nombreux souvenirs lui revinrent à cette instant, et il réalisa qu'il n'avait jamais vécu tout ce qu'il a vécu avec elle en si peu de temps.

Elle l'avait rendu fou, elle l'avait fait se remettre en question, elle l'avait même réussi à le faire danser alors qu'il détestait ça!

Il était libre. Lorsqu' elle était là, il n'y avait plus aucune lois qui réagissait cette terre. Ni loi de gravité, ni loi de la nature ni loi politique ni code social. Il se retrouvait dans un monde où tout était permis, où rien ne lui était reproché. On ne le jugeait pas d'être hyper actif, super sensible ou imprévisible.

Il avait toujours tout fait pour cette liberté. Avec Andy, il n' a pas besoin de lui demander, pas même de lui faire comprendre. Elle le prenait par la main et l'emmenait dans ce monde où tout est que simplicité, bonheur et joie.

Il savait qu'il passait pour un démago lorsqu'il pensait ou disait ce genre de phrases, mais il s'en fichait royalement car c'était sa façon à lui de voir les choses. C'était sa conception de la vie et du bonheur.

«  À quoi tu penses ? Lui demanda-t-elle.
- À toi.
- Vraiment ?
- Bien-sûr que non ! »

Elle rit et le frappa à l'épaule.

Le téléphone de Jérémy se mit à sonner. Il lâcha Andy pour se tourner vers sa table de nuit et répondre :
«  Allô ?
- Qu'est-ce que tu fou ? On a entraînement aujourd'hui !
- Merde, j'arrive ! »

Il raccrocha et se leva du lit précipitamment.

« Où tu vas ?
- Entraînement de Jujitsu, tu veux venir ?
- Avec plaisir !
- Dépêches-toi on est à la bourg ! »

Ils se dépêchèrent et partirent en direction du gymnase. Un fois arrivés, Jérémy alla se changer tandis qu'Andy faisait connaissance avec son entraîneur. 

Jérémy passa sa matinée à revoir différentes techniques de combat, sous le regard médusé d'Andy.

[…]

C'est vers les coups de 18h, 18h30 qu'ils décidèrent de se rendre à l'hôpital pour rendre visite à Michaël.

À leur arrivé, c'était le changement de service entre l'équipe du soir et celle de journée. Le repas était servit, chambre par chambre à chaque patient par deux infirmières.

Voyant la longévité de l'établissement Jérémy ne pu s'empêcher de demander en passant à côté d'elles si elles étaient seules pour servir le repas à tous ces patients.

« Oui. Répondit l'une des deux.
- C'est pour ça qu'on commence à 18h, le temps qu'on termine il est 20h, après on refait un tour pour débarrasser ce qui revient à finir dans les environs de 21h. L'heure du coucher. » termina l'autre.

Jérémy fut assez intrigué sur leur condition de travail. Lui qui avait déjà en projet le prochain spectacle sur la santé, ces infirmières étaient au cœur même du sujet et pouvait lui apporter toutes sortes d'informations qu'ils pourrait réutiliser.

Mais l'heure n'était pas au travail, il était venu ici pour savoir comment se portait son bras droit, alors, il les remercia gentiment et partit.

Il avait perdu toute une journée à régler une affaire de salles à la dernière minute, et devait se présenter ce soir sur scène.

Sur le chemin pour la chambre de Michaël, une certaine appréhension l'habitait. Il avait fini par connaître les réelles blessures que l'accident avait provoqué, et malgré toute la force qu'il pouvait avoir, il avait peur de craquer devant la vision de son ami dans cette état.

Andy senti la profonde inquiétude qui émanait de Jérémy. Il lui avait fait partager la nouvelle, elle en avait été très bouleverser.

Elle se revit ce lundi matin, courant dans le couloir froid de l'hôpital qui soignait sa mère. À peine avait-elle franchis la porte de chambre, qu'elle eut comprit la situation. Sa mère n'a pas tenu le temps qu'elle vienne à elle.

Une infirmière se trouvait auprès de celle-ci. Le médecin arriva quelques temps plus tard pour faire le pronostique du décès.

Jérémy s'arrêta devant la porte de la chambre fermé, obligeant Andy à quitter ses pensées.

Leurs regards se croisa un instant. Et dans un geste de réconfort ou de soutient, Andy saisit la main de Jérémy, glissant ses doigts entre les siens.

Il souffla un grand coup et ouvrit la porte.

27e Chapitre!!!

Désolé retard, je sais, du mal à organiser les idées dans ma tête.

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Un homme de coeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant