Trois jours de plus c'étaient écoulés, et pas un message d'Andy.
En temps normal Jérémy n'aurait pas forcément prit la peine ne serait-ce que d'y penser. Mais étrangement cette absence l'obsédait.
Il avait trois jours devant lui avant sa prochaine représentation dans le sud de la France et il comptait bien en profiter pour se rendre à la montagne.
Il aimait s'y rendre en solitaire s'y ressourcer et retrouver une certaine sérénité qu'il ne parvenait pas à avoir en temps normal.
Depuis que sa carrière avait prit, une multitude d'émotions le submergées. Elles avaient toujours été là, dans cette homme au cœur sensible et anxieux. Mais à présent, les événements, les représentations, les rencontres importantes allaient si vite, qu'il ne parvenait plus à se canaliser.
Ces longues promenades en kayak entre deux falaises immenses, une eau turquoise, un soleil tapant, lui procurait pile ce dont il avait besoin.
Entendre les oiseaux, ou simplement le silence, se sentir libre de tout. Libre des regards, libres des jugements.
Sentir la contraction de ces muscles à chaque mouvement, l'accélération de sa respiration.
Tout cela, tout ces moments lui appartenaient à lui seul.
Il arrêta d'y songé et commença à préparer ces affaires.
« Ça y'est t'es reparti ? Lui demanda Michaël.
- Oui, j'ai besoin de prendre l'air.
- Tu vas rejoindre ta concubine ?
- Qu'est-ce que tu raconte ? Ca fait trois jours que je n'ai plus de nouvelles. À mon avis elle a eut ce qu'elle voulait.
- Pourquoi ne l'inviterais-tu pas ?
- C'est un recueillement pas un espace à la rencontre !
- Je ne te parle pas de la rencontré, tu l'as connais déjà.
- Si c'est pour l'entendre piailler pendant trois jours, non merci !
- Jusqu'à présent je ne t'ai pas entendu beaucoup te plaindre d'elle.
- Qu'est-ce que tu as à la défendre ?
- Je ne sais pas si tu t'es vu mais tu commence à te faire vieux, et avec ton caractère de merde estime toi heureux qu'elle est bien voulu de toi ! Alors quand je vois qu'il y a enfin une femme sur terre qui arrive à te supporter, j'aimerais bien que tu fasses pas le con en la rejetant !
- C'est sûr que vu ta gueule tu dois y connaître grand choses au femme !
- Personne va te juger si tu l'invite !
- Mais je m'en fou de ce que les gens pense j'ai besoin d'avoir la paix ! »Michaël n'insista pas. De toute façon, il savait très bien que son comportement allait lui retomber dessus tôt ou tard.
Jérémy termina de préparer ses affaires et se dirigea vers sa voiture.
Quelques instants plus tard, il était sur l'autoroute ; direction le paradis.
Il reçu un appel, il s'empressa de connecter son téléphone au GPS de sa voiture et décrocha :
« Allô ?
- C'est Arnaud qu'est-ce que tu fais Jerem ?
- T'es sur scène ?
- Non non je suis chez moi. Mentit-il.
- Ahh oui ? C'est qui le phoque qui rit à côté de toi ? »Des rires retentir et Jérémy s'empressa de baisser le volume.
« Tu fais quoi mon pote ?
- Je viens te rejoindre ça l'air d'être la fête de ton côté !
- Vous voulez voir Jérémy ? »Demanda Arnaud à son public.
Des oui retentirent.
« Tu vois, ils veulent pas que tu viennes. »
Jérémy et le public se mirent à rire.
« Arnaud
- Oui.
- C'est un métier qui s'appel le one man show.
- Oui.
- Est-ce qu'un moment donné tu m'as entendu dire « viens on fait un duo ? »Le public applaudit en riant.
« Je ne t'ai jamais proposé ça mon pote. Parce que le principe d'un duo c'est que les deux soient drôle dans le duo. »
De nouveau rire se firent entendre.
« Non mais tu sais... je t'appel ce soir parce que vraiment ils voulaient entendre le son de ta voix...
- Ah ouai ?
- Ouai parce que... là je joue à Nice, là ce soir, et tu sais ce que c'est Nice, ce sont des gens qui vont bientôt mourir.
- Oui bah oui parce que ce sont des racistes.
- Ah bon ? Parce que tu sais se sont des personnes de couleurs [...] tu es déjà venu jouer à Nice ?
- Nooon!!! fit le public.
- C'est dans quel salle ?
- La salle du casino... non du palais... le palais de la méditerranée.
- J'y serais le jour de mon anniversaire.
- Ah oui c'est vrai ! »Le public applaudit et cria de plaisir faisant rire le jeune humoriste.
La conversation se poursuivit encore quelque minutes avant que Tsamère ne raccroche.
Il adorait ces moments de complicité même éloigné de son ami de scène et cela lui redonna le sourire pour la fin de la soirée.
Voilà pour ce 7e Chapitre !
Je suis désolé je fais un putain d'anachronisme et moi même je déteste ça.
C'est pour ça que je préfère vous le dire.
Une partie du dialogue entre Jérémy et Tsamère est vrai, mais il ne date pas du spectacle " Vend 2 pièces à Beyrouth" mais d' " Hallelujah bordel". Or nous sommes à la periode du 2e spectacle.
Maintenant que ma faute a été avouée, j'espère que vous me pardonnerez d'avoir voulu vous faire plaisir en intégrant Tsamère.
Merci pour vos lectures et vos votes la suite au prochain chapitre qui arrive bientôt ;) !
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Un homme de coeur
FanficJe vais parler de la rencontre de Jérémy Ferrari avec sa chérie Andy.