Fallais voir le truc qui se passait dans moi, je crois que même un médecin n'aurait pas comprit l'évènement qui se dérouler dans mon ventre et dans ma tête. Dans c'est cas là c'est vraiment la panique, de pas être sur d'avoir entendu ce qu'on a entendu, de douter, de savoir si sérieux ou si c'est une mauvaise blague, et surtout quoi répondre. C'est carrément une décision d'état. J'ai souri comme une taré d'ailleurs rim c'est bien foutu de ma gueule ce soir là.
Moi : bah.. c'est gentil wallah
Ma réponse était tout simplement ridicule mais vas-y y a même pas de réponse adéquate à la situation aussi. Bizarrement je l'ai entendu rigoler putain c'est un concourt de qui se fout le plus de ma gueule ou quoi !
Houssam : j'dis des trucs moi putain
il rigolait seul
Moi : quoi ?
Houssam : wech tu m'entend intissar
Moi : bah quoi ?
Houssam : j'sais pas j'dis des trucs wallah c'est chaud !
Moi : y a rien de chaud tranquille
Houssam : ça t'fait pas chelou ?
Moi : si wallah mais j'préfère quand t'es comme ça aussi
Houssam : ah oué ?
Moi : bah ouais c'est mieux
Houssam : sah pourquoi les meufs elle préfère les mecs qui parlent comme les pd ?
Moi : tu parle comme un pd là ?
Houssam : bah oué
Moi : j'appelle pas ça parler comme un pd
Houssam : c'est quoi parler comme un pd pour toi ?
Moi : c'est zehma enfin tu vois les gens ils sont là, ils font des romans et tout des je t'aime au gens qui connaisse pas "mon coeur", "mon choux" (j'ai dis ça avec une sale voix mdr) shab les délires comme ça tu vois..
Il a rigolé comme un ogre !
Houssam : nhar sheitan reparle pu comme ça
Quelques jours sont passés ou plutôt des semaines mais en vérité j'sais pas trop j'ai pas la notion du temps et j'vous dis pas comment je galère à remettre les évènements dans l'ordre, je me repère avec les trucs teh le quartier qui est tombé à cette période, qui est mort qui s'est marié avec qui. Limite les mois ils me servent à rien à moi. lol Donc pendant ces quelques mois il s'est rien passé de spécial ma vie se stabilise un peu depuis l’incarcération de moha, d'ailleurs ma mère aller le voir au parloir de temps et temps, mais à chaque fois c'était une torture pour elle, surtout qu'elle ne pouvait partager ça avec personne mon père nous interdisez dans parler en sa présence wallah c'était ouf la mentalité. Mon frère saïd c'était wah, geh l'étranger ! Mon père envisager de l'envoyer faire un tour au bled car jusque ici il avait rien dit mais un soir il a attrapé mon frère défoncer à je ne sais quel produit en bas de la tour, il l'a remonté à la casa par le peu de cheveux que saïd avait il l'a défoncé et il lui a dit "tu t'es cru au zoo, je te laisse quelques mois sans rien te dire et regarde comment tu finis, je vais rependre cette famille en main moi je te le dis wallah" donc du coup y avait un futur probable départ de saïd au bled. Et à vrai dire rim et moi on espérait que ça aller le calmer car houssam m'avait raconté trop de truc je voyais trop de truc, et mon frère était devenue un étranger irrespectueux un petit con, un voyou, une tête cramé qui vendrait sa mère pour un peu de biff (c'est à force de trainer avec houssam j'parle comme ça lol). Sincèrement c'était comme si la rue avait niqué son éducation en deux trois minutes. C'était même pas la rue, c'était l'argent l'envie d'aller plus haut, l'envie d'avoir trop et ça c'était le sheitan. Rim s'était remise avec youssef et chaque soir pour elle s'était l'angoisse que le lendemain il soit enfermer entre quatre murs. Ah oui ! Jihene nous avait déclarés qu'elle était avec ahmed, laisse tomber hayat et moi on resté choqué on se doutait de rien du tout, mais hamdoulah apparament ça se faisait dans le respect. Karima se dégradait grave j'avais entendu qu'elle était enceinte allahu ahlem mais du jour au lendemain on l'a voyait pu au lycée. Et fatiha et moi on était toujours à fond révision pour le bac de french.. pouloulou bah autant dire que moi j'étais sur de l'avoir non wallah je stressais à l'époque pour rien parce qu'à l'allure où je tafais si je l'avais pas eu autant que je reste chez moi toute ma vie car mon cerveau aurait été déclaré en perdition. Naoufel était toujours mon pote normal sans complication on été tout les deux passés à autre chose je crois. Et houssam ? Bah houssam il était la cause de mon enfermement, de mon changement. C'était plus houssam le grand du quartier, le shab à saïd donc j'étais amoureuse c'était HOUSSAM MON POTO dont j'étais toujours amoureuse d'ailleurs lol. On étaient des frères je partageais mes grecs avec lui (enfin il partageait les siens avec moi surtout mdr) il me racontait geh ses histoires de trafic. C'étais pas le truc que je voulais, ça me faisait mal, mais je m'en contentais bien et je jouais grave le jeu de la meuf shab. J'étais retourné à mon jogging, mes baskets, mon chignon. Mon côté discret il s'effaçait avec lui et mon caractère ressortait. Mais ça changeait rien, rien n'a ce que je ressentais et ce que j'étais. Ça changeait rien au faite que quand il me serrait la main, chaque fois, chaque seconde où je le regardais, ou j'entendais sa belle voix défoncer tbarakallah, je tremblais d'amour pour lui ! C'était plus un petit kiff ça devenait de la passion wallah, j'y pensais tout le temps, tout le temps. J'en devenais très malade mentale. Mais jusqu'ici j'avais jamais craqué face à lui même si parfois j'ai failli je lui est jamais rien dis, j'ai joué la bonne shab teh le ghetto, la pote qui comprenait tout qui ressentait rien, qui était pas touché. Mais donc mon lit le soir mon masque tombé et je souffrais. (Ps : il avait eu son permit mais avait abandonné les entretiens d'embauches)
Au mois de mai Naoufel avait été viré du lycée pour avoir baffer une de mes profs wallah je me souviens ce jour là il était au bout des nerfs, il venait d'apprendre que son père était malade il m'avait légèrement dit que ça allait pas du tout et puis un jour il a explosé il a éclaté la prof sur le bureau, wallah ce jour là je l'ai vu hors de lui. Je prenais de ses nouvelles par message mais plus les jours passaient plus il était distant. Ahmed m'avait dit qu'il passait ses journées en bas de son quartier et qu'il contait pas reprendre l'école. Et après l'avoir eu au téléphone un soir j'ai compris qu'il avait changé, trop changé. Ça me détruisait de savoir qu'il s'était réfugié dans tout ça parce qu'au fond naoufel s'était comme mon frère je le connaissais depuis trop de temps pour le voir finir entre 4 murs ou pire...
Juin 2006 un mois plutôt chargé, j'ai passé les épreuves du bac de français avec le stress la boule au ventre, les darons qui me mettaient la pression et houssam qui me tourmentait. Quelques jours avant de passé les épreuves y avait l'anniversaire d'houssam le 10 juin monsieur ! J'avais fais un truc à la con j'avais taxé rim et j'avais été acheté un grec.. oui oui wallah ! Je l'ai appelé lui demandant de me rejoindre près d'un vieux bâtiments abandonnés où on se rejoignait des fois. Je me souviens j'l'lai vu arrivée dans sa voiture il s'était coupé les cheveux en le voyant je me suis dis tbarakallah .. j'aimerais avoir l'honneur un jour de porter son nom inshallah.
Houssam : wech monte la sdf
Moi : putain c'est vrai la houssam j'fais carrément pouilleuse à côté de toi zehma tu t'es coiffé pour ce jour exceptionnel
Houssam : y a ma tante qui arrive du bled taleur ma mère elle m'a tiré au coiffeur en mode très zehef
Moi : mdr !
Houssam : c'est quoi ça sent la bouffe là wallah ?
Moi : putain wallah t'es un morfale houssam
Houssam : vas-y fait la gamine y a quoi ?
Moi : tiens cadeaux d'anniversaire !
Je lui donne le sac ya allah la barre qui s'est tapé après il me dit
Houssam : putain t'es pas normal wallah
Moi : avoue que tu préfère ça que si j't'avais acheté wahed le parfum
Houssam : wallah ! mdr
Moi : et lui j'ai pas l'droit de taper dedans
Il commence à manger ses frites en me faisant rager l'enfoiré et finalement il m'a forcé à manger. C'était le premier anniversaire que je passais à ses côtés. Ça faisait presque plus de 6 mois que je y avais plus que houssam dans ma tête, ça faisait presque plus de 6 mois déjà que je galérais seule dans mon coin. Alors parfois j'avoue c'était dur, dur de rien dire mais c'était comme ça je fermais ma gueule.
Le jour de l'épreuve de français je mettais levé tôt ma mère était dans la cuisine. C'était un truc de malade j'avais toujours l'impression que ma mère dormait jamais que c'était un vampire lol parce que je me levais à n'importe quel heure de la nuit elle était debout. Je me suis assise avec elle à table, les moments avec ma mère se faisaient de plus en plus rare. Saïd s'est levé au même moment et wallah c'est pour ça je m'en souviens, parce que mon frère c'était pas levé aussi tôt depuis ses 15 ans, j'crois même à 15 ans il allait en cours à minimum 10h.
Maman : saïd qu'est ce que tu fais debout mon fils ?
Saïd : j'arrive pas à dormir maman
On aurait dit un enfant wallah mon frère avait grandit trop vite, il était devenu trop vite un homme avec des responsabilités alors qu'il avait pas les épaules pour les assumer.
On a déjeuner et quand ma mère est aller prendre sa douche saïd m'a dit :
Saïd : inti, j'vais surement me barrer au bled dans pas longtemps là tu vois le daron il est deter à m'envoyer là bas
Moi : je sais saïd
Saïd : j'crois ça va me faire du bien en sah la france c'est pas pour moi, on dit toujours si tu sais pas où tu vas retourne d'où tu viens. Bah regarde moi la france c'est pas pour moi. Ça fait trop longtemps on est pas allé en algérie hin comme ça tu viendras me voir plus souvent.
Moi : tu veux vivre là bas ?
Saïd : non tu sais très bien wallah j'tiendrais pas, moha il serait capable moi non, mais faut j'me casse un peu d'ici.. et inshallah je ferais un tour en syrie un jour on ira là bas, yemma elle me parle trop souvent de sa famille de tout ça, ça à l'air hella là bas
Moi : ouais
Saïd : je crois je vais passer le ramadan en algérie
Moi : allah u ahlem
Saïd : ça me fait chier de laisser rim et toi seul ici, y a pu moha ni rien
Moi : mais t'inquiète on est pas seul
Saïd : écoute j'vous fais confiance, mais pas deux fois intissar, ici y a farouk, houssam, osman et tout ça. Y a mes frères qui veilleront sur vos races autant que si c'était moi ou moha mais handek au moindre truc, la moindre connerie !
Moi : t'inquiète pas saïd
Saïd : je fais pas confiance dans le vent, je reviendrais d'algérie vous pétez les jambes !
Après ça il m'a serrait dans ses bras j'avais envie de pleuré, j'avais trop honte de le faire devant mon frère mais j'étais à deux doigts de pleurer. Comment on peut passer une épreuve teh le bas après ça ? On peut dire que j'avais pas la tête à ça. Même pas une semaine après saïd s'est barré au bled. Et oui mon père fait rarement des menaces dans le vent, notre éducation était sérieuse, et ce n'était pas que des paroles.
J'avais perdu mes deux frères en l'espace de 6 mois, on s'est retrouvé à 4 dans un appartement où on était 6 à la base. Je vous raconte pas la douleur quand fallait faire le ménage dans la chambre vide, quand ma mère faisait les courses et se rendait compte qu'elle avait acheté pour 6 personne. Quand je mettais la table et que je mettais 6 assiettes, des détails à la con qui me détruisait au quotidien.
Houssam se petit con devenait trop grand pour moi, j'avais la sensation qu'il changeait, me zappait un peu, il m'envoyait pu de message, il passait son temps à vendre et dormir. Il vivait une vie de termite dealeur. Vous avez déjà vu une termite mais qui deal en plus ? C'est impossible d'essayer de lui parler. Il avait pu le temps pour moi, il était trop occupé à compter ses liasses de billets. Je savais pas pourquoi j'avais cette image là de lui dans ma tête, et je la haïssais.
Un soir il devait être j'sais pas 3,4 heure du mat, ça faisait 1 semaine que j'avais pas eu de nouvelle de houssam. J'étais mal j'arrivais pas à dormir, je m'en voulais de penser à lui. Mais je pensais qu'à lui alors j'ai décidé de l'appeler. J'avais défoncer ma fierté à coup de pompe pour ça, mais je l'avais fais. Sa a sonné, je comptais les sonneries, quand enfin j'entend un bruit.
Moi : allô ?
.. : oué allo t'es qui ?
J'ai raccroché d'un coup. Le coeur qui tremblait, c'était pas la voix de houssam mais d'une meuf. Forcément j'ai retenue mes larmes, mes putains j'angoissais. Je me suis tourné vers rim qui parlé toujours pas message avec youssef.
Moi : rim
Rim : hum
Moi : rim putain, je..
j'ai commencé à pleurer doucement, ça faisait 6 mois que je retenais tout ça en moi. Et ce que je venais d'entendre là ça m'avait saccagé. J'avais galéré, j'osais même pas le regarder, je galérais chaque jour juste pour être près de lui, et elle avait cette chance, je savais pas qui elle était, mais j'en étais jalouse, je lui en voulais d'être ce qu'elle était. Je me sentais conne je me disais qu'est ce que tu crois rim, tes comme une petite soeur, une petite inconnue, tu seras jamais celle que t'espère rêve pas.
Rim : intissar ? wesh t'as quoi tu pleure ?
J'essaye de lui expliquer difficilement pourquoi et à quel point je suis une clocharde, à quel point il m'avait détruit. Elle a tenté en vain de me consoler puis de me conseiller, mais j'écoutais pas comme d'habitude.
El mohim le lendemain j'ai fais la prière de consultation, je m'en suis remis à allah pour savoir si je devais continuer à souffrir dans le vent. Et c'est quelques jours plus tard que houssam à refait son apparition, il m'a appelé plusieurs fois de suite, et pour la première fois je n'avais consciemment pas répondu ni rappeler. C'était tout juste une torture de l'esprit. Il a insisté un long moment et j'ai fini par éteindre mon téléphone. Quelques minutes plus tard rim est entré dans la chambre :
Rim : c'est pas houssam ça ?
Elle me montre son téléphone avec un numéro qui appelé.... je le connaissais par coeur wallah
Moi : je crois..
Rim : répond ou je répond
Moi : tu vas dire quoi ?
Rim : bah je vais le hagar non ?
Moi : non arrête rim
Rim : dit lui d'aller se faire foutre sinon il va continuer à appeler
J'ai pris le téléphone et j'ai raccroché, rim m'a regardé avec de gros yeux.. hamdoulah pour moi il a pas rappelé après ça.
Le lendemain même je n'avais aucune envie de sortir mais fatiha m'a forcé à venir chez elle, alors j'y suis allé et en rentrant le soir j'ai du passé devant tout les grands de mon quartier et je crois avoir senti le regard de houssam. C'est dans les escaliers que mon téléphone s'est mit à sonné. Il m'avait vu, je savais que si je ne répondais pas je n'aurais plus jamais d'explication avec lui.
Moi : allô ?
Houssam : t'es où ?
Moi : dans mes escaliers pour..
Je n'ai même pas eu le temps de finir :
Houssam : wallah tu bouge pas j'te casse tes dents
il a raccroché d'un coup et est arrivé dans mes escaliers quelques minutes après. Je n'osais pas le regarder dans les yeux, j'osais pas l'affronter
Houssam : tu me fais quoi là ?
Moi : de quoi je te fais quoi ?
Houssam : pourquoi t'as pas répondu hier ?
Moi : parce que j'avais pas envie houssam
Houssam : tu crois que j'te laisse le choix ?
Moi : je suis pas ton chien ok ? zehma j'te laisse le choix, j'ai le choix si je veux !
Houssam : commence pas, commence pas à crier là .. c'est quoi ? c'est quoi qui va pas là ?
Moi : c'est quoi qui va pas ?
Houssam : BAH OUAIS C'EST CE QUE JE VIENS TE POSER COMME QUESTION NON ?
Moi : y a héja que tu m'dis pas houssam ?
Houssam : quoi ? c'est quoi ta question là
Moi : répond ?
Houssam : C'EST TOI REPOND ! C'EST QUOI T'AS QUESTION ?
Moi : fait handek la prochaine fois de qui répond à ton téléphone
J'ai avancé.. j'avais les larmes aux yeux si je remontais pas maintenant j'allais exploser devant lui. Mais il m'a attrapé par le pull et je crois à part mon père jamais personne m'a attrapé en mode asticot lol
Houssam : PARLE CLAIREMENT LA ! PARLE TE BARRE PAS ! PARLE !
Moi : j'ai.. j'ai pas envie houssam lâche moi
Houssam : JE VAIS T'EXPLOSER TA TETE DANS LE MUR.. PARLE PUTAIN PARLE !!
J'osais plus le regardé, il m'a fait peur, la peur accentué à la douleur j'ai commencé à verser des larmes, et son regard s'est calmé tout d'un coup
Moi : ta kehba qui répond à ta place demande lui
Houssam : et t'as quoi là ? putain .. attend tu raconte quoi ?
Moi : je dis houssam que tu prend pour une grosse hmala
Houssam : d'où j'te prend pour une hmala ?
Moi : me fait pas croire que c'est toi qui a répondu ? me fait pas croire que c'est ta voix non plus !
Houssam : vas-y vas-y arrête ça
Moi : non j'arrête pas ! kahina aussi tu m'as menti ?
Houssam : LE CORAN QUE C'ETAIT VRAI ! ME FAIT PAS PASSER POUR UN ZEMEL !
Moi : LA MEUF TEH LE TELEPHONE AUSSI ?
Il se frotté le crane, sa casquette, il osait pas me regarder... y avait un truc qui été sur chez houssam c'est qu'il ne mentait jamais. Et là c'était le soucis, là c'était le truc qui m'avait détruit. Je crois qu'au fond de moi j'espèrer mettre tromper et qu'il me jurait que c'était bien le cas.. Mais non. Je me suis mise à vraiment pleurer avec le rnouna et tout ya allah la fierté ? ce terme avait disparu de mon vocabulaire. Houssam il m'a regardé choqué je crois qu'il s'attendait pas a ça et autant vous dire que c'était loi d'être son truc le réconfort.
Houssam : explique moi pourquoi tu chiale là ?
Moi : j.. je sais pas !
Houssam : NON MAIS EXPLIQUE PARCE QUE WALLAH JE COMPREND PAS LA
Moi : arrête arrête de crier putain
Il a soufflé hyper fort, il s'est mit à faire les 400 pas dans ce minuscule escalier.. et ça me facilitait pas pour me calmer
Il a finit par s'arrêter :
Houssam : c'est parce que je t'ai rien dis ? mais .. nehel sheitan j'peu pas parler de ça avec toi intissar ! y a rien, c'est.. c'est pas sah
Moi : c'est pas sah ? ça veut dire quoi pour toi pas sah ?
Houssam : vas-y t'as compris
Moi : non j'ai pas compris
Houssam : c'est une kehba, c'est vas-y putain .. j'peu pas parler de ça avec toi starfallah
Moi : c'est pas pour le faite que t'en parle que tu devrais dire starfallah c'est pour le faite de le faire. putain houssam j'te croyais pas comme ça wallah j'.. vas-y c'est bon
Houssam : wallah lahdim c'est farouk qui m’emmène dans ses trucs comme ça, j'aime pas wallah intissar !
Moi : il t'a forcé ? il t'a mit un flingue dans la bouche ?
Houssam : vas-y commence pas !
Moi : t'façon c'est même pas pour ça
Houssam : c'est pas pour ça que tu chiales là ?
Moi : non
Houssam : bah c'est pour quoi ?
Moi : pour rien
Houssam : QUOI POUR RIEN ? POURQUOI TU DIS RIEN ZEUBI ! J'ESSAIE DE COMPRENDRE LA TU ME DIS POUR RIEN ! PARLE TU ME ZEHEF ! ME DIT PAS TU ME TAPE WAHED LA CRISE..POUR RIEN !
J'étais comme une psycopathe plus il criait plus je pleurais.
Moi : arrête haichek arrête
Houssam : J'ARRÊTE PAS OUVRE TA GUEULE ! DIS
Moi : y a rien à dire
Houssam : SI Y A HEJA A DIRE ! TU CHIALE PAS POUR RIEN !
Moi : je t'ai dis non
Houssam : VAS-Y WALLAH TOUTE FAÇON TES UNE VRAI PRISE DE TÊTE TU ME CASSE LES COUILLES LA ! T'ES PAS CONTENTE C'EST LA MÊME
Moi : wallah je comprend pas
Houssam : QUOI ?
Moi : je comprend pas comment j'peut t'aimer wallah je comprend même pas putain ! t'as même pas de parole, et tes aussi sale que l'argent que t'utilise pour bouffer !
Ma phrase elle était pleine de haine, pleine de dégoût, je m'en voulais de me faire du mal pour lui.. c'est quand j'ai vu sa tête que j'ai compris, que j'ai réalisé ce que je venais de dire.