partie 47

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C'est vrai que dans son comportement Saïd s'était calmé, je savais pas pourquoi wallah.. peut-être parce qu'il grandissait et prenait de la maturité. Après avoir retenté de commencer ses conneries bah petit à petit, il a fini par se calmer, reprendre la salat, se rapprocher de la religion, machallah. Bon il était toujours aussi impulsive, dur et il passait ses journées en bas de la tour. Saïd reste Saïd quoi. Là sur le coup, je m'attendais pas à un comportement très très maîtrisé de sa part. 

Au départ il était assit sur un rebord avec un gars, et puis allez savoir pourquoi ce clochard a regardé en ma direction, et Saïd a tourné la tête d'un coup.. vous voyez Edward dans twilight bah zehma il a prit sa vitesse, il est arrivé sur moi d'un coup en me menaçant avec sa main, en 2 secondes il était devant moi.

Saïd : HO TU FAIS QUOI LA ? 

Houssam arrive juste au même moment derrière, je l'ai su car Saïd a levé la tête.. et pendant l'espace de 5 secondes il a réfléchit à comment il a allait bien pouvoir dissimuler mon corps. Puis j'entend Farouk venir derrière et dire : 

Farouk : elle est où ??? 

Je le regarde en incompréhension total.. Et Saïd aussi. Houssam se retrouve à mon niveau. 

Farouk : ho j'te parle elle est où Leïla ? Moi j'ai même pas osé dire "Chkoun Leïla?". 
Farouk : elle est pas rentrée c'est ça ? je vais la marave wallah, Intissar je t'ai dit de la raccompagné jusqu'à sa porte y a quoi que tu captes pas ? Saïd : ho c'est quoi le délire là ? C'est qui Leïla..
Farouk il regarde et commence à faire sa tête zehef

... : -wech frère t'es sah, ça fait un bail que je t'en parle de Leïla.. 
Saïd : hein? elle fou quoi ici elle ? 
Farouk : elle a insisté madame zehma, et j'ai voulu qu'elle reste avec ta soeur, mais le coran les meufs des vraies casses-couilles, une fois 

qu'elle était là belhani elle était pas bien, elle a voulu rentrer 
Saïd : je l'ai pas même pas vu 
Farouk : tant mieux comme ça ça veut dire personne la calcule, hella Farouk c'est un malade, donc moi je commence à rigoler, et puis Saïd se retourne vers moi et regarde Houssam : 
Saïd : et il fait quoi Houssam avec toi ? Houssam me regarde, puis regarde Saïd zehma il comprend pas : 

Houssam : hein ??? eh moi je suis partie fermer ma caisse, j'ai pas envie de retrouver un shlag dedans en rentrant

Saïd met sa main sur mon dos zehma pour dire 

"dégages de là toi" 

Saïd : rentres toi là, et je veux pu te voir dehors, même si y a le feu dedans wallah tu bouges pas !! Hoooooo ! 

je trace direct car il avait l'air très zehef. En passant la porte j'ai dit... HAMDOULAH ! Franchement ce jour là j'ai échappé de très près à la mort, j'ai vu ma vie défilé devant mes yeux geh. Farouk m'avait bien sauvé ce soir là. Je reprend donc mon activité de serveuse lol. Je me suis changée, ma soeur aussi, Fatiha aussi. El mohim la soirée passé. 

C'était le moment d'enflammer la piste zehma, là je voulais vraiment profiter, c'était le mariage de Rim ! Donc avec Fatiha, Jihene, Hayat, mes cousines et tout on a commencé à danser comme des malades sur du son algérien, on a même eu le droit à du marocain, Jalal Hamdaoui le shab à Fatiha lol. 

Tout le monde a dansé franchement, tout le monde danser, les daronnes, les petits. Y avait des gars du quartier à Ali, ses cousins aussi hyper sympa wallah ils ont enflammés la piste, moi j'ai bien rigolé. Puis les gars de notre quartier sont rentrés aussi dedans, y avait Houss avec mon frère et tout. Je le voyais danser .. olalala ! Ce gros tapé faisait des petits déhanchés et tout, moi je rigolais seule dans mon coin. 

Puis il a commençait à danser avec Ibti. Bon bien sur on a pas pu zehma danser à deux et tout, Saïd nous surveillez d'un oeil très attentive, puis en plus on s'était calmé sur la danse car le frère de Fatiha, Khaled lui avait mit un coup de pression du genre " t'as le hijab Fatiha, donc les déhanchés sur la piste t'évite". 

Vers 3h du matin tout les mecs commençaient à sortir, y avait beaucoup moins de monde. Donc on a reprit la danse lol, on était determiné. Rim elle s'est
retrouvé pieds nu, Ali il en pouvait plus. On a trop rigolé. Hayat et moi se clacher avec un des cousins d'Ali wallah il faisait trop rire comment il 

dansait. Un peu après je commençais à aider ma mère, quand je passe devant Rim elle était posé avec Ali et ses cousins, y avait Warda, Samira. 

Rim : hooo Inti, arrêtes pose ça ! viens là ! allez, Fatiha viens avec nous aussi lâches ça ! 

On s'est posé avec eux, Hayat et Jihene sont venus. On parlait, on rigolait, c'était trop hella, les cousins d'Ali étaient vraiment des mecs simples, marrants, pas des gros chiens. Un de ses cousins, celui qu'on avait claché sur sa façon de danser était pas loin de Fatiha et moi, donc on parlait avec lui et son frère.. Ils s'appelaient, Nordine et son frère Mehdi. On a rigolé vraiment rapidement, on se taillait comme des enfants. 

Un peu après Ali nous a enlevés à Rim, ils sont partit tout les deux. Donc vers 4,5 heures on a commencé à ranger. Puis juste pendant qu'on ranger, Houssam est rentré.. En pleine forme wallah, il avait pas bu et ça se voyait, j'étais trop contente, je lui est tapé un sourire mortel. Il s'est approché de ma mère : 

Houssam : khalti lâches ça c'est bon, demain inchallah, je te ramène allez Ma mère elle le regarde avec de grand yeux amoureux lol, puis elle me regarde : Maman : ah t'as raison mon fils ! je vais dormir ! Intissar tu rentres ? 
Moi : euh oui.. oui . Fatiha elle rentré avec son frère, warda et mes cousines elles voulaient rester un peu, moi j'étais claquée. Donc on monte en voiture, ma mère monte devant. On roule silencieusement, et un moment Houssam me sourit dans le rétro, ma mère elle regardait la route attentivement. Puis
même pas 5 secondes après elle dit : 

Maman : alors mon fils ? c'est quand ton mariage à toi ? 
Houssam : .. ah je sais pas inchallah bientôt ! 
Maman : bientôt, bientôt ! il te faut une femme bientôt ! 
Houssam : eh ouais... Ma mère elle pose sa main sur son bras : 
Maman : moi si t'es d'accord inchallah je te garde pour ma fille Intissar 

J'ai avalé ma salive d'un coup j'ai cru que j'allais m'étouffer, Houssam lâche un petit rire, ils faisaient trop comme si j'étais pas là lol. 

Houssam : inchallah khalti.. inchallah .. 

Ma mère se retourne sur moi et me dit
maman : Et toi t'es d'accord ? 
Moi : euh.. bah.. euh.. je sais pas.. 

Elle me regarde zehef, et fait un signe de la main du genre "fait pas attention à elle, l'a calcule pas". Elle reprend son speech,
et elle dit : 

Maman : tu sais t'es comme mon fils, ahhh oui. 

Elle continuait de parler en arabe, Houssam lui souriait, lui répondait, meskin il était piégé. Moi il faisait toujours comme si... j'étais pas là ! ça m'a fait vraiment curieux de voir Houssam si doux, et si gentil avec ma mère. C'est un peu un ours cet homme (j'abuse j'abuse), mais sincèrement, le voir tendre avec ma mère, c'est ce qui y a de plus beau. Il se gare et monte avec nous : 

Maman : ha c'est bon mon fils, on va monter, merci 
Houssam : nan nan, y a des gens pas net le soir, je vous laisse pas seules, c'est bon je monte 

Ma mère elle sourit, puis une fois devant la porte elle dit : 

Maman : entres, entres, viens, viens boire quelques choses

Ma mère même en pleins milieux de la nuit, elle invite les gens à boires un truc, limites y a le feu, les pompiers débarquent, elle les invite à boire le 

thé. Je ne me moque pas car wallah j'aime vraiment trop cette mentalité qu'elle a, machallah. Il refuse gentillement et moi je vais me coucher claqué. La 

semaine suivante passe, ma soeur s'est installé dans son appartement avec Ali, un appartement calme dans un quartier calme, ma soeur était devenu une 

petite femme sayé.. Moi j'y étais vraiment tout les jours lol j'avais beaucoup de mal à couper le cordon.

Ma mère était partie au bled, Houssam lui il avait les nerfs car sa mère lui manquait beaucoup, rien qu'il m'en parlait. Un jour dans la semaine je croise Farouk dans le centre commercial du quartier.

Farouk : ohh salam toi 
Moi : aleikoum salam frère ça va ! 
Farouk : hamdoullah ouais 
Moi : ah au faite.. je voulais te remercier pour l'autre fois Farouk ..sans toi il m'aurait égorgé 
Farouk : justement là j'ai trouvé un truc vite fait, mais la prochaine fois Inti t'aura peut-être pas la même chance, donc je l'ai dit à Houssam faite handek. 
Moi : oui oui .. t'inquiète 
Farouk : hum.. zehma 
Moi : et .. eh Farouk c'est qui Leïla ? 
Farouk : vas-y rien rien 
Moi : dis ! wech ! 
Farouk : c'est Leïla cherche pas 
Moi : haaa c'est hlel nan ? 
Farouk : mdrr vas-y toi ! 
Moi : mais dis fait pas le gamin 
Farouk : c'est Leïla wech c'est.. une meuf 
Moi : ta hlel ? 
Farouk : inchallah.. mais handek t'ouvres ta bouche j'te jette sous les roues de ma caisse 
Moi : hou !!!!! bsahtek 
Farouk : selmek maintenant ta gueules dégage 
Moi : salammm !!! 

Je suis partie en souriant.. Farouk, je le connais depuis tellement longtemps lui. Machallah s'il a trouvé quelqu'un de bien je ne pouvais qu'être heureuse pour lui. Les jours passent et se ressemblent. Je pourrais pas, et je n'aurai pas la mémoire de vous racontez chaque jours de ces fameux moi, tout ce qu'il faut savoir c'est qu'Houssam était le Houssam dont j'étais amoureuse, il était gentil.. à sa façon biensur lol. On profitait un maximum, c'était tellement bizarre, c'était comme si on savait que tout ça allait s'arrêter, on profitait un maximum d'être à deux, du temps à deux, c'était limite passionnel,moi ça me faisait trembler de pas le voir pendant 3 jours de suites. Un jour je me souviens, il était partit avec ses potes 4 jours. Quand il est revenu, il m'a appelé direct, et même si je l'avais eu au téléphone tout les soirs, je lui est sautée dans les bras en pleurant, lui il s'est foutu de ma gueule légèrement. Puis il m'a dit : 

Houssam : arrête de chialer je suis là c'est bon.. Intissar ho ! Je suis là 
Moi : putain j'aime pas wallah ça me fait un truc trop bizarre quand tu pars 
Houssam : t'sais quoi je suis pas sortie des 4 jours, wallah Intissar ! 
Moi : hein ? pourquoi ? 
Houssam : j'avais pas envie.. Zehma il m'esquivait 
Moi : pourquoi ?? ho ! 
Houssam : parce que ça m'a cassé les couilles que tu sois pas là.. tu vois moi j'chiale pas, mais c'est pas pour ça que je m'en fou. Mais un jour Intissar va falloir queça change, parce que tu sais très bien que c'est dangereux les trucs comme ça.. Qu'on soit comme ça 
Moi : je sais.. mais j'y arrive pas ! Houss wallah moi j'ai cru j'allais agonisais, me prend pas pour une folle ! Il sourit légèrement
lui : -putain .. je vais tuer quelqu'un un jour à cause de ta gueule. 

On savait tout les deux que c'était dangereux, mais on s'en foutait au fond, on profitait tellement de l'instant présent. Combien de fois j'ai failli me 

faire défoncer par mes frères, combien de fois j'ai failli me faire griller. Mais j'en avais rien à foutre, j'avais peur, certes, mais je m'en foutais au 

fond, c'était Houssam qui comptait, Houssam. Je tiens à dire ça pour faire prendre conscience un petit peu, les jeunes filles, de l'amour hram, c'est 

aussi le but. Donc oui c'était parfait, mais combien de pêcher j'ai commit,combien de fois j'ai failli me faire tuer. Et finalement est ce que tout ça en valait le coup.. Un soir j'étais chez Fatiha. Et la porte s'ouvre, elle me regarde bizarre.. 

Fatiha : ça doit être Khaled qui a fini plutôt On traverse le couloir.. et au bout du couloir on voit Younes, grand son crâne rasé, sa barbe bien coupé, tout propre, son sac à la main. Fatiha elle lui saute dessus en mode hystérique elle hurle. Younes il est mort de rire : 

Fatiha : aaaaaaaaaaah wiliwiliwili mon frère !! Younes !! alala t'es beau machallah ! tu sens bon ! alal t'es trop beau mon frère ! elle commence à lui parler en marocain. Il l'a prend dans ses bras. Machallah ils sont mignons, sur le coup je me sens un peu gêné puis Younes s'approche de moi et me tend la main ensouriant : 

Younes : salam aleikoum 
Moi : euh.. aleikoum salam 
Younes : ça va Intissar ? 
Moi : et oui hamdoulah .. ça va et toi ? 
Younes : hamdoulillah très bien Il prend son sac : 
Younes : bon moi je vais m'prendre une douche vite fait et .. après ça vous dit d'aller manger un morceau ? Moi direct je pense à Houssam, donc je sourie et dis

moi : - euh c'est gentille, wallah mais je vais vous laissez entre vous, je vais rentrer Fatiha me regarde de travers : 

mais qu'est ce qu'elle raconte elle? viens c'est la famille wech ! 

Moi : non non c'est gentille hein, mais je suis claquée, et vous avez peut-être envie d'être à deux 
Younes : comme tu veux, mais dépêchez vous

Il se dirige vers la douche, et je vais récupérer mes affaires dans la chambre à Fatiha, elle me suit : 
Fatiha : oh il te prend quoi ? tu sais très bien si Younes nous proposes c'est que ça le dérange pas 
Moi : non mais je suis claquée et puis même je peux pas.. 
Fatiha : ah ouais j'ai comprit ! encore à cause de l'autre (fatiha a beaucoup de mal avec Houssam) 
Moi : l'autre il a un prénom et c'est Houssam, et par politesse je préfère rester chez moi 
Fatiha : non mais attends tu crois que lui il se gêne pour aller voir des kehbas ? ho mais réveil toi ! 
Moi : qu'est ce que t'en sais 
Fatiha : rien t'as raison, mais Younes il a toujours été la pour toi, il te considère comme sa soeur, réveilles toi
Moi : c'est non Fatiha, Houssam il a pas confiance, et puis voilà.. 
Fatiha : mais putain ! ce clochard il est resté là dessus, tu vois mon frère il a évolué, il a une meuf, il est posé, il s'en fout de tout ça, il t'invite gentillement et toi tu te restreins encore à cause de ce tahane là ! Elle a criait dans l'appartement, j'ai prit mes affaires directs 

Moi : je t'emmerde Fatiha ! 

Je suis sortie en claquant la porte.. Tout ne pas être tout rose dans ma vie. Les jours suivants je croisais tout les jours Younes au quartier, ça m'énervait qu'il soit souriant et heureux, ça m'agaçait. Fatiha me parlait toujours pas. Ça à durait 1 semaine et demi, puis un jour en sortant du taf il faisait nuit, il était grave tard, je vois Younes sortir d'une voiture et venir vers moi, je trace mais il m'appelle donc je m'arrête : 

Younes : salam
Moi : aleikoum salam 
Younes : écoutes Intissar.. je sais pas ce qui s'est passé avec ma soeur, et je veux même pas savoir, mais elle est pas bien, donc je compte sur toi pour aller la voir. Salam 

Il est repartit comme ça sans que je lui laisse le temps de finir. J'hésitais un peu, mais le soir j'ai fini par me décider à l'appeler. On s'est parlé pendant 20 bonnes minutes, on s'est excusé. J'étais soulagée, Fatiha c'est vraiment comme pas soeur cette fille. 

Les jours passaient, sans rien de spécial, l'anniversaire d'Houssam était passé, on avait fait un repas chez moi, ma mère l'avait traité comme un prince. 

Moi je lui avais acheté des livres sur l'Islam, un grec (c'est la tradition lol) et des fringues, dont 2 jeans je m'en souviens lol. Je l'avais gâté, il 

était content comme un gamin.

On était en mi-juin, Younes était repartit chez lui, ma mère était rentré du bled, Saïd il avait trouvé un petit taf. Un jour Fatiha me parlait du frère 

qu'il l'avait demandé, il insistait encore, et puis finalement elle m'a dit "je vais accepter". 

J'étais contente, j'étais même heureuse pour elle. Donc en voyait Houssam le soir je lui raconte direct, et il a fait une tête bizarre.. 

Moi : quoi ? 
Houssam : non non rien t'inquiète .. bon vas-y et ton frère tu sais pas elle accouche quand sa femme ? 

Il a directement changé de conversation, sur le coup j'ai pas fait attention. 

La semaine se termine, je me souviens on était un jeudi 14 juin. Ça faisait deux, trois jours que j'avais pas eu de nouvelle de Fatiha, donc après le taf, je décide de sonner chez elle, au bout de 5 minutes elle m'ouvre enfin sa porte.. Elle avait un énorme cocard à l'oeil. 

Moi : hooo fatiha t'as quoi à ton oeil c'est quoi ça ? Elle avance vers sa chambre, et dans sa chambre je trouve une grosse valise, elle est entrain de la terminer. 
Moi : Hein ? mais tu pars où ? Ho réponds moi ! Elle se retourne vers moi en furi 
Elle : tu vois ça ?? HEIN TU VOIS ? C'EST LE RESULTAT DE VOTRE HRAM DE MERDE, DE VOS RELATIONS DE MERDES ! MOI J'AI RIEN DEMANDÉ ! OK ? J'AI RIEN 

DEMANDÉ ? ET REGARDE ? TU CROIS QUE J'AI FAIT COMMENT POUR EXPLIQUER ÇA A MON FRERE ET MON PERE ? HEIN ? 
Moi : hein ? mais qu'est ce que tu racontes c'est quoi le rapport avec moi ? 
Elle : LE RAPPORT C'EST QUE T'AS PAS TROUVÉ MIEUX QUE ALLER DIRE A TON HRAMISTE QUE J'ALLAIS ME MARIER, ET LUI IL S'EST AMUSÉ A LE DIRE A SLIMANE, QUI MET TOMBÉ DESSUS ! J'AI FAIT QUOI MOI PUTAIN ??? 

Elle s'assoit sur son lit en pleurant, moi je l'a prend dans mes bras.. J'ai mit du temps à comprendre, mais quand enfin j'ai comprit je m'en suis voulu.. 
Moi : mais pourquoi ? fatiha je comprend pas 
Elle : tu crois que moi je comprend ?? j'ai rien demandé à personne, j'ai juste raconté à ma soeur que j'allais me marier, et regardes un fou furieux qui me tombe dessus.. wallah il a de la chance, wallah j'aurai du lui envoyer Younes ou Khaled ! 
Moi : mais non.. mais Fatiha s'il a fait ça c'est qu'il tient à toi Elle se détache de moi 
Fatiha : écoutes moi bien, toi tu trouves peut-être ça mignon machallah il m'a tapé sur la gueule parce qu'il tient à moi ! moi j'y vois que l'oeuvre du sheitan ! il avait pas à me toucher, il a rien à dire.. j'aurai jamais dû lui parler, j'aurai jamais dû faire comme toi ! regardes où j'en suis, où même vos relations de merdes ! Quand elle m'a dit je me suis sentie rabaisser, insulter 

Moi : MAIS T'ES QUI POUR ME JUGER TOI ? FATIHA TU PENSES QUE J'AI CHOISI MOI D'ETRE AMOUREUSE D'HOUSSAM ? TU CROIS QUE JE KIFF LE HRAM OU QUOI ? TU CROIS PAS QUE MOI AUSSI J'AURAI VOULU UNE PETITE VIE AU CALME DANS LE HALLAL AVEC UNE DEMANDE EN MARIAGE CORRECT ? TU CROIS QUOI QUE J'AIME ME FAIRE TAPER SUR LA GUEULE, ET ETRE AVEC UN MEC INSTABLE, VIOLENT ! T'ES DEGUELASSE DE ME JUGER JE PENSAIS QUE TU COMPRENAIS UN MINIMUM !

Elle : NON JE COMPREND PAS ! JE COMPREND PAS ! VOILA CE QUE TES HISTOIRES DE MERDES M'ONT FAIT DONC JE COMPREND PAS... JE VAIS CHEZ MON FRERE WALLAH LUI IL AVAIT RAISON, T'ES UNE ENFANT TU SAIS PAS CE QUE TU VEUX, ET JE PRÉFÈRE M’ÉLOIGNER DE TOI, DE VOUS ! 

Moi : je suis petite une gamine, mais je sais que la vie n'est pas toute rose moi au moins, va avec ton frère.. aller vivre dans votre petite vite bien rangé, j'en est rien à foutre, salam. Je suis sortie, et je me suis effondrée.. Je venais de perdre ma soeur, la plus importante. Le soir j'ai appelé Rim en pleure pendant 3 bonnes heures la pauvre, elle a tentait de me consoler. Je me suis endormie finalement. Et en plein milieu de la nuit, le téléphone fixe sonne, je vois la lumière dans le salon, puis directement après ma mère vient me secouer dans ma chambre

Maman : - MA FILLE LEVES TOI ON VA A L'HÔPITAL CAMILLE ELLE ACCOUCHE !

Partie 47 : 

La petite Manal est née de le vendredi 15 juin 2007 de l'union de mon frère Mohamed et de sa femme Camille. Machallah, un vendredi.. Autant dire que cette petite princesse était tout simplement un cadeau dans notre famille, ça a ressoudé nos liens, mes liens avec mon frère, ceux avec Camille. 

Et le faite que Camille donne un enfant à Mohamed ça à fait taire définitivement Saïd. Manal est ma petite chouchoute encore aujourd'hui je la gâte plus 

que tout étant donné que c'était ma nièce, ma première nièce. J'ai vu mon frère ce jour là, papa, adulte, heureux, il regardait sa femme et sa fille avec 

des étincelles dans les yeux machallah. Quand à ma mère et mon père s'était la fierté et la joie d'agrandir notre famille qui les portaient. On était en 

extase total sur cette petiteprincesse. Je pourrais vous parlez et vous racontez en détails la naissance de ma petite Manel, mais voilà le but de cette chronique est principalement de raconter mon histoire avec Houssam.. 

Donc je vais passer les détails sur ma vie, celle de mes proches, et je me contenterai du minimum pour avancer un 

maximum (pas très claire lol). Ma belle-soeur étant toujours à l'hôpital, je passais mes journées entières après les cours, après le taf, à l'hôpital. 

J'avais coupé mon téléphone, j'évitais un maximum Houssam, j'évitais de repenser à Fatiha, à Slimane, je pensais juste à moi.. pour une fois. J'ai tenu 

une semaine comme ça, puis un soir à la sortie de la fac, monsieur m'attendait un peu zehef. 

Houssam : tu te fous de ma gueule là ? 
Moi : salam aleykoum pour commencer..
Houssam : intissar joues pas avec moi, wallah joues pas avec mes nerfs.. tu m'as prit pour ton pigeon ? 
Moi : pigeon ?
Houssam : OUAIS TU M'AS PRIT POUR TON PIGEON

J'ouvre le coffre de ma voiture pose mon sac, et avance : 

Moi : houssam arrêtes de crier sur moi, je suis fatiguée, j'ai autre chose à foutre que tes problèmes de fierté et d'égo surdimensionné salam 

J'ouvre la portière et avant même de m'asseoir dans ma voiture il me projette en arrière, 

j'étais surprise sur le coup, j'avais plus l'habitude de sa violence. 

Houssam : C'EST QUOI TON PROBLEME? IL EST OU LE PROBLEME LA ? 
Moi : TU ME PARLES DE PROBLÉME ? C'EST TOI QUI LES CRÉER LES PROBLÈMES TU VOIS ! TFOU A3LIK MA VESTE PUTAIN ! .. LE VRAI PROBLÉME C'EST TOI HOUSSAM !
Houssam : QUOI QUOI ? J'AI FAIT QUOI ? EXPLIQUES TOI EXPLIQUES TOI PARCE QUE WALLAH SINON JE VAIS TE DÉFONCER TON CRÂNE LA TU TAPES UN ZGAH POUR RIEN. 
Moi : t'as pas trouvé mieux à faire qu'aller dire à Slimane pour le hlel de Fatiha, il lui a tapé dessus Houssam.. IL LUI A TAPÉ DESSUS ! Tu me tapes autant que tu veux je m'en fou, je m'en tape ! mais elle, elle a rien demandé, à cause de vos conneries là moi j'ai perdu ma soeur ! votre hram de merde Il baisse la tête, je sais pas ce que j'ai ressenti mais, j'avais l'impression de l'avoir blessé. 

Houssam : t'es pas juste.. wallah t'es pas juste .. 
Moi : en quoi ? 
Houssam : en quoi .. je vais essayer de t'expliquer calmement là comme un pd que je suis devenue pour ta gueule, je vais essayer Intissar de pas 

te fracasser ta gueule, et je vais te dire calmement pourquoi t'es pas juste.. t'es pas juste parce que HAK ALLAH je fais tout les efforts possibles, je me défonce jour et nuit pour toi putain, je me défonce tu comprends ça, je fais tout bien, je fais en sorte que tout roule droit, y a aucune faille, aucun problème, wallah j'ai jamais autant fait de putain d'effort de ma vie.. Et toi là, tu viens me parler de hram, que c'est de ma faute... rentres toi bien un truc en tête Intissar, moi je ferai n'importe quoi pour toi, je te le prouve chaque jour.. Mais jamais je serai ton pigeon, et jamais tu viendras me foutre le doute sur ce que je fais.. tes conneries teh les gamines d'embrouilles avec ta shab je m'en bas les couilles tu vois, ta shab elle est comme son frère.. elle assume rien. Elle a parler avec Slimane et zehma après elle assume pas, Slimane wallah il était sérieux, sérieux de chez sérieux avec elle, ta shab elle t'a pas dit que lui il allait la khtob nan ? le coran il était sérieux Intissar, tu crois qu'il a réagit comment quand il a su ça ? Il a été gentil, tu m'aurais fait ça, je t'aurai tuer, je suis sérieux, même si j'avais eu à regretter après, sur le coup je t'aurai tué, rentre toi bien ça en tête.. Tu me feras peut-être changer sur pleins de trucs, la rue, le trafic et tout le reste.. mais je resterais toujours pareils, tu me fais une crasse je t'égorge, réfléchis bien avant de faire la gamine. 

En gros son monologue ressemblait à peu près à ça. Moi je suis restée face à ma voiture, il était déjà partie, sans aucun mot, sans aucune parole, mes pensées étaient chamboulés, je savais pas vers qui me tourner. Il avait raison sur certains trucs, et Fatiha avait raison sur d'autre.. Moi j'étais pommée, pommée comme une gamine. Je suis incapable de prendre une décision et de m'y tenir.. Je suis incapable d'affronter Houssam, de lui tenirtête, incapable de garder la face. Les jours passent, ça faisait maintenant 10 jours que Fatiha était partit, elle a loupé 10 jours de cours pour ça... 

pour cette histoire, je m'en voulais terriblement wallah, je m'en voulais, mais j'avais tellement de fierté que je pouvais pas l'appeler, impossible pour 

moi. Slimane avait totalement disparu de la circulation, et Houssam malgré de nombreux messages.. ils faisaient le mort, et moi je courrais derrière comme 

une pigeonne amoureuse que j'étais. Parce que j'avais reconnu mon erreur, et quoi que je fasse Houssam restes Houssam, je suis tombée amoureuse de lui 

comme il est, et j'accepte ses défauts.. Je suis la seule à pouvoir comprendre. Au bout de quelques jours, j'ai reçu un appel d'un fixe non enregistré sur 

mon téléphone :
Moi : allo ? .. : wa salam aleikoum 
Moi : aleikoum salam .. c'est qui là ? 
.. : c'est Younes 

Comme j'étais chez ma soeur, je décide de m'isoler dans un coin : 
Moi : ha.. 
Younes : t'as quelques minutes là pour m'écouter ? 
Moi : euh . vas-y je t'écoute 
Younes : ça fait quelques jours là que Fatiha elle est chez moi, je sais pas pourquoi, elle veut pas me dire, elle m'a dit qu'elle c'était embrouillé avec toi, et là ça commence à me zehef elle pleure tout le temps.. donc écoutes moi bien Intissar, moi j'ai rien contre toi wallah, mais si y a le moindre truc avec ma soeur à cause de toi, je vais pas rigoler. 

Je veux que tu t'éloignes d'elle, et je veux que t'éloigne ton mec d'elle ok ? Je me suis sentie comme une enfant, il
m'avait mise à l'amende, j'arrivais même pas à répondre, et la seule réaction que j'ai eu c'était

... : .. mais.. 
Younes : j'veux pas savoir tes explications, chaque ses torts, maintenant t'es prévenue. Salam aleikoum 

Il raccroche sans même laisser le temps de répondre.. Je me suis sentie conne, et une fois qu'il eu raccroché les nerfs sont montés, je me suis rendue compte qu'il m'avait traité comme une gamine, qu'il insinuait que j'étais une mauvaise fréquentation pour sa soeur.. Là ça m'a blessé. J'avais une fierté moi aussi ! Les jours passaient.. j'avais des coups de gueules, parfois, ma vie de rimait à rien, je devais jonglé entre mon statut de fille d'immigré, celui de femme intégrée, et celui de musulmane. Autant dire que rien n'était facile... Le problème de l'intégration reste un soucis majeur.

J'avais vu Fatiha revenir des cours, je savais donc qu'elle était bien rentré, mais toujours aucune parole, aucune excuse. Et puis un matin j'ai retrouvé 

Slimane défoncé devant mon hall. Il était hyper tôt le matin, il a commencé à me parler de son père, à me dire je t'accompagne t'inquiète, ses paroles 

étaient incohérentes, et j'étais écoeurée par l'odeur de l'alcool, puis il m'a dit : 

Slimane : parles à ta copine Intissar, wallah parles à ta shab 
Moi : laisses la tranquille Slimane.. rentres chez toi, va dormir frère 
Slimane : parles lui.. PARLES LUI ZEUBI 
Moi : rentres chez toi !! Putain Slimane je vais être en retard en cours, s'il te plait rentres chez toi, c'est bon oublis là 
Slimane : si tu lui parles pas, moi je vais brûler son appartement, sa maison, son immeuble, sa voiture, son chien tout!! 
Moi : arrêtes tes conneries va dormir
Slimane : VAS-Y CASSES TOI AVEC TA PUTE DE COPINE 
Moi : MAIS REGARDES TOI, REGARDES DANS L'ÉTAT OU TES TU CROIS VRAIMENT QUE TU L'AS MERITES ? 

Il a fait demi-tour sans même m'écouter.. Je savais que malgré son état, il était lucide, et conscient. Depuis ce jour on s'adressait plus une parole, je le voyais errer au quartier, défoncé la plus part du temps. Houssam et moi on se contentait d'un salam. Puis un jour je suis chez Nour, on regarde un film. Il venait tout juste de finir ses épreuves de bacs, machallah il avait cartonné, on attendait plus que les résultats. Quand la porte s'ouvre.. 
Houssam rentre, d'habitude il rentre on se salam juste mais là il se dirige vers moi me tire le bras, et me lève de force.. Il m'entraine dans sa chambre et ferme la porte. 

Moi : Lâches moiii
Houssam : t'arrêtes ça, sayait c'est fini là, on arrête 
Moi : on arrête quoi ? 
Houssam : de s'esquiver, Intissar j'ai failli faire une connerie aujourd'hui là.. je suis entrain de retomber là.. j'ai pas fait tout ça pour rien 
Moi : tu l'as fait pour toi Houssam.. t'as pas besoin de moi Il attrape ma tête et compresse mes joues : 
Houssam : tout ce que je fais, je le fais pour toi, t'as pas capté encore ? 
Moi : je me suis déjà excusé geh un millard de fois pour ce que j'ai dit.. houssam tu m'as fait pire et je t'ai toujours pardonné, regarde toi comment tu me fais galérer 
Houssam : t'essaie de faire quoi là ? de remettre les compteurs à zéro ? tu crois que c'est un jeu 
Moi : c'est toi qui t'amuse à remettre les compteurs à zéro, moi je m'en fou, je suis toujours entrain de tout te pardonner, de m'excuser, de te courir après 
Houssam : je fais un pas vers toi là.. recules pas, parce que la vie de ma mère sinon ça va pas le faire.. écoutes moi je fais un pas, là.. ho regardes moi Je le regarde 
Moi : bah qu'est ce qu'on fait monsieur le chef ? 
Houssam : joue pas avec moi 
Moi : je joue pas.. je t'écoute ! 
Houssam : zappes pas tout ce que j'ai fait pour toi Intissar, oublis pas ça.. j'aurai fait ça pour personne d'autre et là il m'a touché... il m'a touché, y a que la vérité qui blesse, je baisse la tête. Je sers ses poignets forts.. 
Moi : smehli.. smehli.. je suis désolée.. 

je pose mes mains sur mon visage, et il me sert fort à son tour.. J'ai l'impression que jamais tout ça ne s'arrêtera, il y aura toujours 

Intissar et Houssam et ce truc qui nous unis. Plusieurs jours plus tard, un midi Houssam vient me chercher pour manger, on roule jusqu'au grec où il traine souvent. Il y a quelques mecs devant, rien d'anormal, je suis devenue habitué ici ! Il rentre en serrant la main à tout le pote, puis avance jusqu'au fond de la salle ou Yassine et Kem l'attende, on mange, on parle. J'aime vraiment Yassine et Kem c'est des mecs trop simples et sérieux, je comprenais pourquoi Houssam avait tant confiance en eux. On parlait quand j'entend une voiture frainer hyper fort devant le grec puis bruit comme un coup de feu, j'ai rien comprit je me suis retrouvée propulsé au sol j'ai juste entendu Houssam crier "METS TOI A TERRE" wallah en 2 secondes, j'ai rien vu venir, rien comprit, une pluie de balle à arroser la salle, tout le monde était à terre, je vois juste un mec dans le grec entrain de tirer à l'extérieur mais y a déjà plus rien. Moi j'étais tétanisée.. Je réalisais pas, sur le coup je restée bloqué, j'entendais en boucle les coups de feux dans ma tête, ça m'a sérieusement choqué, je me dis "ya rabbi c'est pas possible, c'est pas possible, c'est pas réel". Pourtant j'entend Houssam me secouer. 

Houssam : Intissar. 

hoooo Je lève les yeux vers lui, on est derrière la table il s'est mit devant moi. Des mecs cris "y a personne de blessé". Hamdoulillah personne.. y a que les vitres du grecs qui ont explosés. L'agitation revient, moi je suis encore sous le choc. 

Kem : putain.. les fils de pu* Yassine et Kem sont hors d'eux, comme tout les mecs dans le grec. Houssam lui se lève et me tire par les bras. 

Houssam : je l'a ramène 
Kem : moi je vais flinguer ces fils de keh

Je loupe la moitié des phrases, wallah moi c'était pas une blague j'étais vraiment sous le choc !!! Je monte en voiture, Houssam démarre en vitesse, et se 

gare près du quartier, il ouvre la boite à gang, et juste devant mes yeux il prend un flingue et le charge. 

Houssam : tu sais te servir d'une arme ? Je fige sur la scène, et je tourne la tête vers lui CHOQUÉ !!! 
Moi : T'ES CONSCIENT QUE T'AS UNE ARME DANS LES MAINS, C'EST PAS UN JOUET PUTAIN 
Houssam : réponds à ma question 
Moi : BIEN SUR QUE NON LA PUTAIN ON EST PAS DANS SCARFACE !!! HOUSSAM ON ETAIT DANS UNE FUSILLADE ON AURAIT PU Y PASSER! 
Houssam : tout le monde meurt un jour Intissar 
Moi : c'est une raison pour se foutre en danger ? UNE ARME !
Houssam : PUTAIN INTISSAR JE SUPPORTERAIS PAS WALLAH DE SAVOIR QUE TU TE BALADES DANS LA RUE SANS DEFENSE, JE SUPPORTERAIS PAS 
Moi : bah va falloir d'y habituer ! moi je marche dans la rue comme les gens normaux, j'ai pas besoin d'arme pour me sentir en sécurité.. je.. je vais rentrer chez moi là.. je me sens pas bien 
Houssam : passes ton téléphone 
Moi : pourquoi 
Houssam : PASSES !! 
Je lui tend, il tape un truc dedans et me le rend : 
Houssam : ça c'est le numéro de Kem, au moindre problème si je répond, si je suis pas là, où s'il m'arrive un truc Intissar je veux que tu conserves ce numéro, t'inquiète pas tu pourras compter sur lui Je range mon téléphone dans mon sac 
Houssam : hoo 
Moi : quoi ?
Houssam : regardes moi Il attrape ma tête : je suis désolée wallah Intissar, j'aimerais te protéger de truc comme ça .. 
Moi : c'est bon... c'est pas grave 

Je sais pas pourquoi j'ai dit ça, parce que même moi j'y croyais même pas, j'étais encore sous le choc !!! 
Houssam : t'as confiance en moi ? J'ai soufflé en grand coup
Moi : Ouais 
Houssam : hlef ? 
Moi : wallah j'ai confiance en toi 
Il prend mon sac et met l'arme dedans J'attrape son bras, il me pousse 
Houssam : gardes ça avec toi, pour que je sois tranquille dans ma tête, t'as juste à enlever la sécurité (il me montre), charger et viser 
Moi : je peux pas !! je peux pas 
Houssam : t'as dit que t'avait confiance 
Moi : alors toi est confiance en moi 
Houssam : c'est pas en toi que j'ai pas confiance.. écoutes moi au moindre truc tu m'appelles, au moindre truc tu te sers de cette arme.. t'es ma vie Intissar si il t'arrive un truc .. je (il regarde l'arme).. Vas-y prends là c'est tout !! J'attrape sa main
Moi : -Houssam.. tu m'avais dit que tout ça se serait fini 
Lui : c'est jamais fini 
Un long silence s'installe dans la voiture, puis je passe ma main sur la sienne 
Moi : je m'en fout, c'est bon je l'a prend, je l'a prend, fais attention à toi 

Houssam.. s'il te plait 
Lui : t'inquiète princesse 

Je lâche une grimace forcé, les larmes montent seules. Il me sert contre lui.. A ce moment je ne sais pas si j'avais plus peur de ma propre mort, que de celle d'Houssam.. J'avais découvert ce jour là, une nouvelle facette de ma vie.. celle d'une femme amoureuse d'un voyou, concilié la rue, la maison, la mosquée, et le travail. Niveau difficulté d'intégration on fait pas mieux... Voilà comment je me suis retrouvée avec une arme dans mon sac à main. Voilà aussi comment mon rêve de princesse à commencé à éclater.. 

Petit à petit. Houssam réglait ses affaires, il n'avait pas une minute à lui, et moi je traçais mon chemin, mais toujours avec son arme dans mon sac à main. Si un jour ma mère fouillait ma chambre, si l'arme tombait de mon sac, si Saïd tombait dessus.. Je risquais ma vie, tout ça pour une histoire de confiance, je savais qu'en cas de besoin je ne saurai pas m'en servir.

Chronique d'Intissar: Mon Thug LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant