C'est un peu après qu'il est tapé à fond dans mon grec que j'l'ai regardé et j'ai pointé son nez du doigt :
-c'est quoi ça ?
Houssam : ça ?
Moi : oué
Houssam : c'est rien.. un petit imprévue zehma
ça faisait bizarre d'entendre houssam sortir des mots comme ça
Moi : ah oué ? un petit imprévu t'as dis ?
Il souriait à fond j'allais en mourir
Moi : geh t'as les yeux qui louchent tu viens me sortir ça
Il s'est mit à rire comme un fou j'étais accro à son gros rire d'ogre j'avais envie d'être une comique pour passer pour temps à entendre son rire, ouais j'arrête mes délires teh les amoureuses.
Houssam : tranquille c'est rien
Moi : tu veux pas me dire ?
Houssam : en sah ça servirait à quoi que tu l'saches ? ça f'ra rien voilà
Moi : bah .. je sais pas si j'avais ça moi et que tu m'demandais j't'aurais dis, enfin fais comme tu veux
Houssam : fait pas ta meskina arrête
Moi : je fais rien du tout c'est bon tu veux pas m'dire tu veux pas m'dire c'est ton droit hin
Mais en sah je faisais ma meskina !
Houssam : vas-y c'est bon intissar c'té une petite gardav
Moi : une petite gardav ? ah j'savais pas que les murs de la gardav étaient violents !
Houssam : les murs ont plus de couilles que les fils de p*te qui m'ont fait ça croit moi
Moi : t'es sah houssam ? c'est les hnouchs qui t'ont fait ça ?
Houssam : tu crois que je me suis tapé la gueule tout seul dans les murs ou quoi ?
Moi : wesh ! non !
Houssam : ah vas-y comment ça fait sale ton wesh là
Moi : je m'en fout, t'es sérieux ils t'ont fait ça ?!
Houssam : et moi j'm'en fout pas ! vas-y c'est rien t'inquiète wallah j'ai l'habitude
Moi : hum.. t'es chelou
Houssam : chelou ?
Moi : je te connais, c'est chelou que tu dise j'ai l'habitude sans rien dire
Il s'est mit à rire
Houssam : wallah tu me connais trop bien c'est ouf
Moi : j'aurais préféré me tromper là
Houssam : zehma..
Moi : bah oué
Houssam : tu crois j'suis la mafia ou quoi ? j'vais pas faire péter le commissariat tranquille
Moi : qu'est ce que j'en sais moi !
Il m'a regardé tout zehef
Houssam : en vérité tu m'prends pour tu m'as pris pour un voyou teh le grand banditisme toi ?
Moi : mais non..
Houssam : mais non (mimitant) wallah tu m'as pris pour un trou du cul à allez flinguer des gens toi ! sayer une patate j'vais pu me maitriser j'vais cramer un comico !
Moi : mais non..
Houssam : vas-y aller descend, barre toi parce que sinon le coran c'est toi que j'vais flinguer
Moi : wah j'ai même pas dis un truc comme ça
Houssam : bah ta gueule alors, ferme ta gueule !
Moi : hum vas-y c'est bon !!!!
Houssam : DESCEND DESCEND VAS-Y !
Moi : mais en vérité c'est impossible de parler avec toi houssam ! regarde même pas 15 minute qu'on se parle et t'arrive à m'embrouiller ! pfff
Houssam : ARRÊTE D'FAIRE TA VICTIME LA PUTAIN SI TU M'CHERCHERAIS PAS VOILA VOILA.. ALLEZ VAS-Y BARRE TOI TEJE DE MA VOITURE LA
Moi : oué c'est ça "je téje"
J'ai ouvert la portière puis j'ai avancé jusqu'au lycée j'étais toute zehef à cause de lui j'étais encore plus mal qu'au début de la journée et tout ça à cause de lui ! Mais quelques mètres plus loin je vois ça voiture qui me suit puis il s'arrête à ma hauteur et me dit :
Houssam : vas-y monte
Moi : t'es sérieux ?
Houssam : commence pas à faire ton zgah tu monte et après on parle j'ai pas envie de faire une scène là
Bon vu que y avait quand même du monde dans la rue je suis monté dans sa voiture les mains tremblantes comme à chaque fois que j'étais proche de lui. Cette sensation de dingue qui me lançait.
Il a redémarré la voiture là j'ai flippé sachant que j'avais cours dans même pas 20 minutes
Moi : et tu vas où la ? j'ai cours houssam faut pas que j'sois en retard !
Houssam : j'vais là où j'veux fait pas chier
Moi : ah oué t'ira expliquer à mon daron pourquoi j'étais absente alors
Il m'a regardé tout zehef et je lui est lancé mon plus beau sourire hypocrite. Mon sourire s'est vite effacé quand il a approché sa main de mon visage zehma menaçant
Houssam : ARRÊTE WALLAH ARRÊTE ÇA J'TE TARTE TA RACE
Moi : vas-y tu sais pas parler calmement
Houssam : on fait quoi là ? on parle non ? pourquoi tu m'fais chier ?
Moi : tu sais parler sans crier
Houssam : quand t'arrêtera d'ouvrir ta gueule pour rien !!!
Moi : c'est bon vas-y
Je me suis collé dans le fond de mon siège j'ai préféré me taire de toute façon je savais qu'avec lui j'aurais jamais le dernier mot
Houssam : voilà c'est ça ferme la
Je lui est quand même lancé un regard, et finalement il a rigolé.. y'a un HP pas loin
Houssam : tu m'fais rire quand tu fais t'as zehef
Faudra quand même m'expliquer ce qui a de drôle ? j'ai même pas calculé j'ai tourné la tête.
Hessoul il a finit par le lacher j'ai craqué et fini par lui reparlé j'avais vraiment du mal à tenir tête à ce gars wallah.
J'étais entrain de me construire une petite bulle amoureuse autour de ce gars au trait de caractère assez difficile, autour de cet homme que de l'extérieur ont pourrait facilement qualifier de "voyou". El mohim les jours passaient, malgré que ça devenait difficile j'étais toujours fière face à houssam je mettais toujours protégé en évitant d'exposer mes sentiments. Mais ceci grandissait et il devenait difficile de les ignorer. Puis un soir rim et rentré du travaille en criant dans l'appartement : "Y'A UNE LETTRE DE MOHA, YEMMA, BABA, INTIIIIII"
On à tous déboulés dans le salon sauf saïd qui n'était toujours pas là, ce soir là je me souviens que il y avait Ibtissem et une de mes cousines.
Maman : donne moi ça
Rim : mais maman c'est en français
Maman : bah lit là idiote !
Rim s'est donc assise nous étions tous autour d'elle sauf mon père .. qui lui était assit sur le fauteuil et regardé par la fenêtre
Rim : bismillah ! alors.. (elle déplie le papier) salam aleykoum. Je vais bien al hamdoulillah, grâce à Allah j'ai la force et la foi. Inshallah que vous alliez tous bien, rim traine pas trop, intissar travaille à l'école, saïd cherche du travail et prend soin des parents. Qu'Allah me pardonne la souffrance que je vous est infligé, le mal que je vous est causé. Si Dieu le veut je sortirais très vite et vous ferez oublier tout ça. Je suis désolé baba de t'avoir fait subir ça et désolé yemma d'avoir fait couler t'es larmes. Que Dieu vous protèges. as salam aleykoum moha
J'ai réécris cette lettre car je n'ai pas retrouvé l'authentique mais les idées sont là, et en gros moha ne nous disez rien de spécial et ça me faisait encore plus mal, plus peur. Juste le fait d'avoir toucher ce petit bout de papier écrit de sa main nous a tous fait exploser en larme.
J'essayais de garder la tête haute face à mon père et ma mère qui étaient déjà assez détruit comme ça. Chaque avait sa manière d'évacuer. Ma mère à explosé en larme dans nos bras, en hurlant en se tirant le visage. Quand à mon père il est resté de marbre, tout froit puis s'est levé et est sortit. Je savais très bien qu'au fond il était vraiment mal mais mon père n'avait jamais vraiment exprimé ses sentiments, ça existait pas trop chez nous ça zehma les sentiments, les psycologues et tout le zgah, pour père avait toujours tout encaissé dans rien dire et y'a avait rien d'autre à faire.
Ce soir là j'avais compris l'importance de houssam, j'avais compris la place important qu'il avait quand j'ai parlé jusqu'à au sbah avec lui de tout, de mon frère, et le bien que ça m'a procuré c'était fou ! Il m'avait écouté me plaindre, même pleurer, sans rien dire, en écoutant en me conseillant. C'est la que j'ai vu la grandeur que j'ai compris la grandeur de son coeur et de son âme. Et surtout l'importance et le bien qu'il représentait pour moi... J'avais missionné pour resté au téléphone aussi tard avec lui, mais j'en avais vraiment besoin.
Le mal était fait et ma petite famille pleine de valeur toujours forte se détruisait petit à petit.
C'est quelques jours plus tard houssam ne m'avait pas appelé ni même envoyé un message de la soirée parfois ça arrivait mais c'était très rare, quand il ne m'appelait pas il m'envoyait tt juste un "sava" à 4 heures du sbah, même si je répondais pas, au moins il me rassurait sur le faite qu'il était toujours là. Il avait mit du crédit sur mon téléphone mais j'osais pas l'appeler... Mais ce soir là rien. Je me suis dis mehlich. Mais le lendemain j'avais pas cours, on était samedi et tôt le matin, mon téléphone se met à vibrer à fond au début j'ai pas calculé puis rim s'est zehef et s'est mise à crier j'ai donc pris le téléphone, j'allais coupé quand j'ai vu que c'était houssam :
Moi : oué allo ?
Houssam : tu dors...
Moi : il est 7h du sbah et on est en week end va dormir
Houssam : vas-y ça casse les couilles wallah
J'entend qu'il se zehef
Houssam : j'arrive pas.. à putain faire mes lacets
Moi : attend tu déconne houssam ? tu peut pas trouver une autre heure pour ça ?
Houssam : oué t'as raison smeh t'avoir réveillé
Il a raccroché direct, au début je me suis dis rendors toi, puis après j'y arrivais pas j'ai cogitais. Il est là à chaque fois que j'ai besoin et là il avait pas l'air d'être dans son état normal. Je décide de le rappeler
Houssam : oué
Moi : t'es où houssam
Houssam : j'sais même pas wallah
moi : t'es dehors ?
Houssam : oué
Moi : vers où ?
Houssam : à côté du comico j'crois
Moi : t'as passé la nuit là bas ?
Houssam : oué
Il avait l'air grave pas claire dans ses idées je savais pas quoi faire. J'ai cherché un moyen de sortir, on était samedi normalement mon père été déjà au taf, saïd dormait le soucis était ma mère.
Moi : attend houssam bouge pas j'arrive
Houssam : nan nan
Moi : j'arrive j'ai dis
Je raccroche direct et je secoue rim
Moi : rim rim oh rim, faut j'aille voir houssam là il est sortit de gav il est pas dans son état normal
Rim : putain il casse les couilles merde ! je travaille moi cette aprème
Moi : je sais rim mais s'il te plait haichek pour moi ! aide moi à sortir !
Rim : ah non démerde toi va voir si yemma et dans le salon y a le chémar aujourd'hui peut être elle est pas là
Moi : ah oué !
Bon j'ai enfin réussi à sortir ce jour là je me souviens j'ai croisé toute les daronnes avec leurs sacs en direction du marché... je me sentais .. dans la merde !
J'ai rappelé houssam, heureusement il était pas trop loin pour la marche à pied, je l'ai retrouvé sur un banc à l'extérieur du quartier. Wallah je me souviendrais toute ma vie son visage était explosé son oeil droit fermé complètement et gonflé, il avait sa veste pleine de sang et déchiré, son tee shirt aussi, il avait du sang sur le visage, et même le loin on voyait qu'il était pas dans son état normal. Il tenait sa pompe dans les mains avec le lacet dans l'autre. J'ai tellement eu mal pour lui j'avais envie de le prendre dans mes bras, de le serrer..
Moi : houssam ?
Il m'a regardé bizarrement comme si il s'attendait pas à me voir là. Il met ses mains sur son visage
Houssam : faut pas que tu vois ça wallah
Moi : enlèves tes mains wallah je m'en fout !
Je me suis assise à côté de lui et j'ai fais un truc de fou, j'ai mis ma main sur la sienne pour le poussé.. Il a levé la tête et m'a regardé longuement c'té une sensation de fou ya allah, mon coeur comment il battait ! Il m'a montrait ça chaussure
Houssam : j'arrive pas à remettre ça zeubi
Il me tend son lacet, j'ai donc galérer à remettre ses lacets dans ses baskets, lui il me regardait faire, attentivement.
Son regard me déstabilisait et j'en tremblais. Et quand j'ai finalement réussi il a attrapé ma tête par la nuque et m'a embrassé longuement le front... j'allais mourir
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