Dead sentence [LeviHan]

{Chapitre 33}

Pdv externe

La condamné avait toujours les joues mouillé de larmes, mais le visage fière.

-Hanji zoé... avez vous des derniers mots...?

Erwin n'osait pas regarder la femme, il fixait l'assemblé devant lui, il avait honte de ne pouvoir rien faire.

- Des mots c'est peu dire.

La voix de la brune tremblait,  tout le monde pensait que c'était à cause des sanglots qui secouaient son corps, mais c'était la peur qui rendait sa voix fragile.

-Évidemment, tu n'es pas Hanji pour rien.

Le blond osa enfin lever la tête vers sa subordonnée et lui sourit tristement. Pour tout réponse elle hocha la tête.

-Je vais être la première femme du bataillon à être pendu pour liaison. Non je n'en suis pas heureuse. Mais j'en suis fière. Je suis fière de m'être opposé au règles pour la personne que j'aime.

Les poings de Levi se contractèrent.

-Beaucoup d'entre vous pensent que ça ne sert à rien de s'attacher à une personne dans le bataillon, car elle risque de mourir à tout moment, et vous également. C'est vrais, mais c'est justement parce qu'on risque de creuver qu'il faut s'attacher à quelqu'un. On ne peut pas survire seul. Je le pensais, il le pensait, d'autres le pensaient. Mais ce n'est pas vrais. C'est bien parce qu'elle est courte qu'on doit profiter de notre vie.

Elle s'arrêta quelques secondes pour calmer les tremblements de sa voix.

-C'est peut être audacieux ce que je fais. Mais j'espère être le début d'une pseudo rebellions. J'espère que ma mort ne vas pas inciter les couples à se séparer, mais plutôt à se montrer, à s'assumer, et à s'aimer d'avantage.

Des cris se firent entendre. Des cris d'espoirs. Hanji souri.

-Bon alors, maintenant, les adieux... Je vous prévient, j'ai eu 2 jours pour préparer ce que j'allais dire, je vais vous faire chialer.

Levi souri en l'entendant rire doucement, comme beaucoup d'autres. Même à quelques minutes de la mort elle était encore capable de le faire sourire.

-Ne pleurez pas. Je vous en pris, je vous interdit de pleurer ma mort. Je ne veux pas vous voir triste. J'ai toujours essayé de vous faire sourire. Donc je vous interdit d'être triste. Je vous aime tous. Merci, merci d'avoir vécu à mes coté.

Levi entendu Mike et Nanaba renifler à ses coté.

-Maintenant... à toi... Je vais t'appeler... Bernard ok?

L'homme ria légèrement et les larmes lui montèrent au yeux.

-Je t'aime, je t'aime! et je suis désolé vraiment!

Elle pleura réellement, son corps était secoué de sanglots, alors elle ferma les yeux, pour s'empêcher de fixer Levi plus que pour cacher ses larmes.

La brune pris une grande inspiration.

-Je sais que nous sommes ensemble depuis seulement trois mois, mais c'était réellement les trois plus beau mois de ma vie. Les trois mois où mes sourires était sincère, et pas juste la façade d'une dépression.

De tout l'assemblée, personne n'en revenaient, jamais ils n'auraient pensé que la chef d'escouade n'était pas joyeuse de nature, mais dépressive depuis longtemps.

- Je t'aime, et ça depuis des années. Je me voyais terminer ma vie avec toi. C'est chose faite.

Elle ria nerveusement alors que les larmes coulaient lentement des yeux de son homme.

-Je sais... C'est pas le bon moment pour les révélations et les états d'âmes... Mais vaut mieux tard que jamais pas vrais?

Le caporal fit un pas en avant en frappant Le Bras de Mike qui l'empêchait d'avancer.

-ARRÊTES TES CONNERIES!! TU-

Il fut arrêter par une main sur sa bouche. Mike lui bloqua un bras dans le dos pour l'empêcher d'avancer d'avantage. Le plus petit se débattait comme si sa vie en dépendait. Il devait sauver Hanji, il en avait besoin. L'homme avait besoin de sa compagne, il voulait en faire sa femme et mourir dans ses bras.

-TU N'AS PAS LE DROIT! BATS TOI UN PEU!!

Des larmes dévalaient abondamment ses joues tendit qu'Hanji hurlait à l'homme blond de le faire taire.

Le caporal fut rapidement bâillonné par la main de Mike et mit à genoux.

-Bon bah merci pour m'avoir interrompu...

-Ça suffit.

L'homme qui accompagnait Erwin s'approcha d'Hanji et indiqua à son soldat de se mettre en position.

-Nous n'avons pas toute la journée.

-Oui... Finissons-en.

Hanji fixa Levi, en souriant, un sourire sincère, un sourire que l'homme ne put s'empêcher de trouver magnifique.

-Ferme les yeux chéri.

Il obéit, il voulait garder le visage souriant de la femme plutôt qu'un expression de peur en souvenir.

-Une dernière chose...

Le soldat des brigades spéciales posa les mains sur le levier.

-Je suis enceinte.

Et la trappe s'ouvrît