Enfance brisée

Chapitre 3

Ma mère passait ses journées à s'injecter ses merdes dans les veines et a picoler comme un trou.
Ses nuits, bien évidemment, elle les passait avachie devant les toilettes à vomir ses tripes, le spectacle n'était pas très agréable à voir pour une enfant de mon âge.
Elle était avilie et battue très souvent voire même pratiquement chaque jour par ce monstre sans remords, c'était sans doute pour cela qu'elle ne disait jamais rien sur les intrusions de son homme dans ma chambre.
Un après-midi, il rentra plus tôt que d'habitude, il était très éméché sans doute, revenait-il d'un bar du centre-ville où il avait l'habitude de dealer.
Plutôt que d'aller voir ma mère, il entra directement dans ma chambre.
Je dormais à poings fermé recroquevillé dans mon lit, il m'a réveillée en sursaut en me soulevant par les bras et en criant.
Et même là ma mère ne bougea pas d'un iota.
Il m'a extirpé de mes draps, m'a retournée sur le lit, a déchiré mon tee-shirt et ma culotte et m'a violée par sodomie.
Il m'avait déjà violé des dizaines et des dizaines de fois, mais jamais a cet endroit et j'ai eu mal comme s'il m'écarteler de l'intérieur moi la petite fille de douze ans.
Il était si lourd que je ne pouvais me débattre, même crier m'étais impossible.
Il respiré très fort tel un animal et son haleine sentait l'alcool a m'en donner la nausée.
Il s'acharna sur moi une bonne vingtaine de minute me frappant, me mordant et allant même jusqu'à m'emmener au bord de l'asphyxie avec sa main sur ma bouche.
Une fois son affaire finie, il ressortit de la chambre en claquant la porte.
Ma mère, pour ne pas changer était couché sur le canapé une seringue dans le bras et ne s'était encore une fois rendu compte de rien.
Mon corps tout entier me faisait mal, mais ce qui me passait dans la tête étais bien pire et je dois dire que parfois je détesté mon père biologique de m'avoir abandonné avec cette femme qui est ma mère.
Je ne savais rien de lui ou presque a part qu'il nous avait abandonné après ma naissance d'après les dire de ma mère.
Il devait être lui aussi un véritable salaud tout comme mon bourreau.