Chapitre 4

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Les sévices que cette ordure me faisait subir durèrent encore quelque temps.
Ils étaient tous plus brutaux les uns que les autres jusqu'au jour ou mes règles ne pointèrent plus le bout de leur nez.
J'étais paniqué de peur que l'homme ne s'en rende compte.
Peut-être cela voulait-il dire que je n'étais plus une femme et qu'il me le ferait payer.
Je n'en pouvais plus de ses viols a répétitions qu'il m'infligeait, mais que me ferait-il s'il apprenait cela ... Me tuerais t-il ?
Serait-il capable de ce débarrassé de moi, en connaissant l'homme, c'était une solution à ne pas exclure.
Après tout, il n'avait aucun scrupule à me faire du mal alors en venir au meurtre, je me disais que tout était possible.
Je me posais des tonnes et des tonnes de questions et sa trotter sans cesse dans ma tête.
Je me sentais seule et fragile et je ne savais que faire.
Je n'avais personne à qui demander conseil et cela me peser énormément, j'étais en panique totale.
Et n'étant pas scolarisé, je ne savais donc pas à qui me confier et en parler à ma mère n'étais pas une option, elle aurait tout répété a son homme dans les moindres détails.
Et je savais qu'elle n'aurait aucun scrupule à parler pour éviter les coups de ce bâtard.
Plus les jours passés et plus je m'inquiéter qu'il ne s'en rende compte et j'en étais malade comme un chien.
La foudre aurait bien pu s'abattre sur moi que cela ne m'aurait été moins douloureux et pénible a supporter.
Je me sentais détruite de l'intérieur comme de l'extérieur et dans les moments d'angoisse qui me submerger, je n'en pouvais plus et j'avais une terrible envie de mourir.
Malgré cette envie d'en finir ,j'avais peur que ce soit ce monstre sans Coeur qui m'ote la vie ,c'est etrange mais je ne voulais pas lui faire ce plaisir.
Après un mois, mon corps se mit à changer et la peur grandissait encore plus chaque jour ... J'étais désemparé.  

Enfance briséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant