Enfance brisée

Chapitre 17

Après avoir raccroché le téléphone, j'attrapais ma veste, mon sac et mes clefs de voiture, il fallait à tout prix que j'aille retrouver mon amie marina pour me changer les idées.
Une fois que je l'eu rejointe elle me propose d'aller manger un bout sur Aix-en-Provence ou elle avait rendez-vous avec des clients potentiels.
Manon était en quelques années passées d'étudiante a wading planer et c'était un métier qui lui allait comme un gant.
Mon amie avait une élégance naturelle et c'était une très belle jeune femme.
Son rendez-vous terminé et contrat en poche,nous allions toute deux dans un petit troquet non loin de la rotonde.
Manon était toujours là pour moi dans les bons comme les mauvais moments, j'étais la petite sœur qu'elle n'avait jamais eu.
Je me confiais donc une nouvelle fois à elle et comme a son habitude, elle m'écouta sans m'interrompre.
Mon instinct me pousser a croire que mon père n'allait pas rester inactif et Manon était du même avis que moi, il me fallait agir pour ne pas qu'il se mette dans une mauvaise situation.
Mon père, qui vouait une haine sans borne pour mon bourreau, pourrait passer à l'acte a n'importe quel moment quand le monstre serait dehors et cela n'allez pas tarder.
Sans hésiter une seconde Manon, me proposa d'aller parler à mon père pour le faire changer d'avis et lui dire qu'au-delà de la vengeance sa fille avait encore et toujours besoin de lui.
Mais sincèrement, je n'étais pas certaine que cela suffise a le calmer et a lui faire renoncer à sa vengeance.
Après le repas, nous rentrâmes à Marseille ou Manon me déposa à l'endroit où j'avais garé ma voiture le matin même.
Seule et un peu perturbé, je décidé de me rendre sur la tombe de ma mère.
J'étais la debout devant cette pierre tombale et je ne savais que faire a par pleurer.
J'évacué le trop-plein de ses dernières heures et cela me faisait du bien.
J'espérais que de là ou elle était ma mère puisse voir à quel point j'avais remonté la pente après la vie de merde qu'elle m'avait offerte et je me demander si l'enfer était assez grand pour les accueillir tous les deux car malgré moi, je savais que le monstre allait sûrement aller l'y rejoindre tôt ou tard.
Plongé dans mes pensées, je n'entendis pas mon téléphone portable sonné se fut seulement la deuxième sonnerie qui me fit sortir de ma léthargie.
Le nom de ma grand-mère s'affichait sur l'écran et la d'un coup, un frisson me parcourut tout le corps.
Je décrochai avec une boule au ventre.
_Coucou grand-mère qui a-til ?
_Ton père est passait à la maison ma chérie,je lui et parler s'est fait me dit-elle d'une petite voix.
_Tu lui a dit est comment a t-il réagi grand-mère.
_Comme tu peux t'en douter sa réaction a été la même qu'il y a neuf ans, il pense à la vengeance.
_Il faut le faire revenir à la raison,je ne veux pas le perdre, j'ai besoin de mon père dans ma vie et non derrière des barreaux.
Elle essaya de me calmer durant de longue minutes, mais j'entendais dans sa voix l'angoisse qu'elle éprouvée elle aussi.
Christophe était pour elle comme un fils, ils avaient tissé un lien tellement fort ses dernières années que même lui qui était orphelin de parents depuis de nombreuses années la considérait comme sa mère.
Puis sa voix redevint plus calme et cela avait suffit a m'apaisai.
Je raccrochais le téléphone plus sereine du moins jusqu'au jour de la sortie du monstre.