Chapitre 14

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Une lumière intense m'éblouissait les yeux alors que j'éprouvé une sensation de plénitude totale.
Je n'avais pas imaginé le paradis ainsi.
Je mettais bien une à deux longues minutes pour revenir a moi et me rendre compte que je n'étais pas morte et au paradis, mais bel et bien a l'hôpital de la timone.
Je revenais à moi alors que ma grand-mère me tenait la main et me parler pour me forcer à sortir de mon état de léthargie.
Une infirmière arriva et m'aida à m'asseoir dans le lit.
Je ne savais pas pourquoi j'étais la toujours en vie.
Deux médecins rentrèrent pour m'ausculter.
J'étais assise et je regardais les médecins qui étaient en train de me soigner.
Ils parlaient fort et s'agiter autour de moi.
Mon père était présent lui aussi et il avait l'air de se faire vraiment du souci.
Lorsque je m'endormais et qu'il resté pour me surveiller, je l'entendais souvent parler tout seul dans la chambre.
Avec ma grand-mère et lui auprès de moi, je me sentais calme, sereine et je n'avais plus peur de rien.
Mais parfois pendant mes moments de repos, je me mettait a parler, pleurer ou crier.
L'infirmière de nuit me rassura en me disant qu'elle entendait régulièrement des patients réagir de la sorte et qu'il ne fallait pas que je m'en fasse, c'étais une réaction tout-a fait normale après le calvaire que j'avais vécu.
Les journées se succéder et était toujours les mêmes.
Ma grand-mère et Christophe passaient toutes leurs journées à se relier auprès de moi, je n'étais jamais seule.
Nous ne parlions que très peu de ce qui s'étais passé.
Ils comprenaient mon ras-le-bol et mon geste de désespoir et ne me jugez pas malgré la peur que je leur avais faites.
Mais ce qui est sur ,c'est que ses derniers jours m'avait fait changer sur tout les plans.
Après un bon mois d'hospitalisation et avoir vu défilé un tas de médecins et psychologues,il était temps pour moi de rentrer a la maison.
En me voyant prête à partir ma grand-mère fut emporter par une émotion incroyable.
Sans doute, avait-elle peur que je réitère ce geste qui m'avait conduis dans cet endroit même ou un mois plus tot ma mère avait perdu la vie.
Avec mes paroles de petite fille, je tentais de la réconforter et lui promettait de ne plus faire une telle bêtise.
Ils prenaient tous deux soins de moi.
Ils me montraient de l'amour, dix mille fois plus que ma mère ne m'en avait donné dans toute sa vie et c'étais pour moi quelques choses de profondément différent et de beaucoup plus intense.
Les conséquences de mon acte avait provoqué la perte de ce corps étranger qui grandissait dans mon petit ventre et je dois dire que cela ne m'avait fait ni chaud,ni froid ,cela ne m'avait affecter pour rien au monde.
En partant de l'hôpital je me fis la promesse de ne plus y revenir de sitôt.
J'irais voir un psychologue dans le privé et je lui raconterai encore et encore mes mésaventures.
Mais je savais que je revivrais à vie chaque situation que j'avais vécu avec toutes les douleurs et les émotions qui les accompagnés.
Celui qui par-dessus tout avait du mal à vivre ce qui m'étais arrivé,c'étais Christophe. Il avait certes pardonner à ma mère, mais en aucun cas pardonner au monstre qui m'avait détruite pour le restant de ma vie.
Le soir après le souper,je l'avais entendu dire à ma grand-mère que ce qui m'avait était fait n'allez pas rester impunie et que le jour venu,mon bourreau serait a son tour la proie et que son chatiment final serait la mort.
Il en avait fait la promesse à ma grand-mère qui l'écouter sans l'interrompre.
J'étais heureuse de voir à quel point cet homme que je ne connaissais que depuis quelques mois tenait a moi, mais j'avais en même temps peur qu'il passe a l'action et qu'a cause de ce geste nous soyons a nouveau séparé durant de nombreuses années.
Et cela, je n'étais pas sure de pouvoir l'accepter.

Enfance briséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant