Chapitre 23

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Cela faisait plus de deux semaines que ma grand-mére était incarcéré a la maison d'arrêt des Beaumettes.
Elle n'avait pas l'air très affectée ou du moins, c'est l'image qu'elle s'efforçait de nous montrer lorsque nous allions la voir mon père et moi.
Ce matin, nous avions rendez-vous à la gendarmerie pour savoir ou en étions l'enquête.
L'officier qui nous prit en charge avait l'air quelque peu énervé par notre démarche.
Il s'absenta cinq longues minutes puis revint dans la pièce l'air toujours aussi vénère.
Il se dirigea vers son bureau et jeta sur celui-ci, le gros dossier qu'il tenait dans ses mains.
Le visage fermé le gendarme nous expliqua que l'affaire de ma grand-mère était mal engagé et que cela sentai le roussi pour elle.
Mon père le visage sombre le fixa et lui dit...
_Je suis désolé monsieur, mais je pense que vous faites une énorme erreur.
_Ecoutais monsieur Bertin, j'entens bien ce que vous me dites, mais c'est à la justice de faire son travail,il ni a plus rien que je ne puisse dire ou faire.
_Personne ne va donc prendre en compte sa version de l'histoire.
_Le juge la entendu maintenant,c'est à son avocat de se battre pour qu'elle sorte libre du tribunal.
_La justice,il y a bien longtemps que je ne lui fais plus confiance... Dit-il amèrement en posant son doux regard sur moi.
Le gendarme qui avait perdu son air énervé ne releva pas la réflexion de mon père et bien au contraire lui donna un conseil qui valait son pesant d'or.
_Vous savez que votre grand-mère est la a la suite d'un témoignage qui la place sur le lieu du crime.
_Oui lui repondis-je, mais je ne vois pas en quoi cela peu l'aider.
_La personne qui dit avoir vu votre grand-mere et en fait une connaissance de monsieur pirez.
Entendre ce nom me donna la nausée, mais encore plus quand je l'entendis l'appeler monsieur, il n'avait rien d'un monsieur et ne méritait pas qu'on l'appelle ainsi.
C'était un putain de monstre qui ne méritait pas autre chose que ce qui venait de lui arrivait.
S'il n'avait pas contacté ma grand-mère pour la menacer de lui donner du fric pour me laisser en paix ,nous n'en serions pas la aujourd'hui.
Ma grand-mère d'après ses dires ayant refusé de céder sous la menace n'eut d'autre choix que de se défendre et sorti une arme de son sac et tira sur le monstre.
Et c'est bien la le problème, le tribunal eut vite fait de l'accusé de meurtre avec préméditation et tout cela à cause de l'arme qu'elle avait sorti de son sac.
Il avait pris soin de lui donner rendez-vous dans un endroit en dehors de la ville, en bord de plage et pas de chance pour elle ce jour-là à cause du temps celle-ci était vide de toute personne, a par peut-être le fameux témoin ami du monstre.
Ma grand-mere criait haut et fort que le monstre l'avait menacé d'une arme avant qu'elle ne se défende.
Mais malheureusement pour elle, aucune arme n'avait été retrouvée sur les lieux du crime d'après les dires du gendarme.
Voyant mon désarroi, il me fit part d'un doute qui le tracasse et pas des moindres, celui-ci ce demandé si le témoin ami du monstre n'était pas lui aussi présent sur place.
Peut-être était il caché au moment des faits et profitant d'un instant ou ma grand-mere s'etait eloigné pour appelé la gendarmerie ,celui-ci en avait peut-etre profité pour recupere l'arme de son pote decede.
C'était une hypothèse a creusé, mais comment si prendre pour faire parler ce témoin sans que cela ne se retourne contre nous.
Il nous faudrait être fin et rusé pour le piéger.

Enfance briséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant