Enfance brisée

Chapitre 6

 Ma mère et moi fûmes emmener de toute urgence à l'hôpital de la timone.

Les médecins nous examinére sous toute les coutures pendant plus d'une heure et le resultat ne se fit pas attendre,moi cloé douze ans j'etais enceinte de six semaines de cette ignoble monstre,l'homme de ma mère.

À partir de ce moment la, je vis une horde de gendarme envahir notre espace.

Ils nous posèrent des tas de questions sur l'homme ... Ou ètait-il?... 

Que faisait-il en ce moment et des questions plus poussées du style ... 

Est-ce lui le père de ce bebe?... 

À t-il abusé de toi?... tant de questions insupportable a entendre que je craqué est me refermé sur moi meme.

Ma mère, quant à elle, restait muette comme une tombe, elle allait de plus en plus mal.

La dernière dose qu'elle avait prise devait être plus puissante que les toutes les autres qu'elles avait prise auparavant.

Les interrogatoires se succédèrent durant les quatre jours que je passais a l'hôpital de la timone et le cinquieme jours je fus prise en charge au commisariat par trois policiers, alors que j'aurais largement préféré me confier à une femme.

J'étais toujours aussi bloqué pour raconter les sévices que j'avais subis alors l'un des trois hommes le chef, je pense proposa aux deux autres de faire venir leur psychologue et la, la donne était plus la même, car il s'agissait d'une jeune femme.

Elle me mit tout d'abord en confiance en me disant que j'avais le droit de comprendre que ce que je ressentais, mes peurs et ma détresse tout ce qui pour moi était inconcevable ne venez pas de moi, mais de ce que cet homme horrible m'avait subir durant toute ses années.

Petit à petit, cette jeune femme que je ne connaissais ni d'Eve, ni d'Adam arrivait à me faire sortir de mon silence.

Abusée sexuellement par l'homme de ma mère pendant des années, je réalisais soudain que ce que j' avais vécu n'étais vraiment pas normal même si au fond de moi cela faisait déjà longtemps que je trouvais sa anormal.

Je ne voulais pas a présent être une victime pour le restant de mes jours, mais je ne voulais pas non plus faire comme si rien ne s'étais passé ses dernières années.
Mais je voulais vivre avec ce passé sans qu'il ne détruise mon présent et mon futur.