Chapitre 21

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J'étais sous le choc de cette nouvelle et je ne m'arrêtais pas de pleurer c'était plus fort que moi.
Mon père était inquiet pour ma grand-mère, mais tout autant pour moi.
Il contacta un médecin et lui demanda de venir me voir.
Celui-ci arriva très vite et constata que j'étais au bord de la crise de nerf, chose que j'aurais pu lui dire moi-même.
Il me donna un sédatif pour que je puisse me reposer et arrêter de pleurer et surtout de penser.
Au bout d'un moment, le calmant fit son travail,completement abruti par celui-ci, je m'effondrai sur mon lit.
Mon père et Jordan fou d'inquiétude attendaient le médecin dans le salon.
Quand celui-ci les rejoint, il les rassura du mieux qu'il put sur mon état dépressif, mais en leur demandant tout de même d'être le plus vigilant possible compte tenu de mes antécédents suicidaire.
_Votre fille est en état de choc,elle est pour l'instant incapable de faire un geste ou de parler.
_Mais ça va s'arranger,elle va aller mieux docteur.
_Pour l'instant il faut attendre,je lui ai administré un sedatif ,elle dort et après s'il ni a pas de changement, on avisera.
Mon père remercia le médecin et le raccompagna vers la sortie.
Il attendit sur le perron que la voiture du médecin quitte l'allée puis s'empressa de venir voir comment j'allais.
Lorsqu'il entra dans ma chambre, je dormais à poings fermé.
Il s'approcha doucement vers le lit.
En me voyant la tête enfouie dans mon oreiller, les larmes lui montèrent aux yeux.
Il était en colère de ne pas avoir pu me protéger du monstre les douze premières années de ma vie.
Il resta la a me regarder durant un bon moment penché au-dessus de moi a ecouté les battements de mon coeur.
À neuf heures, le lendemain, matin, la sonnette de l'entrée me réveilla.
Mon père se dépêcha d'aller ouvrir en espérant que l'arrivant est des nouvelles de ma grand-mère.
Deux officiers étaient venus de Marseille afin de nous escorter au poste pour que l'on soit auditionné sur l'affaire de ma grand-mère.
Je connaissais certains des officiers, ils avaient vieilli tout comme moi, mais je les reconnaissais et eux aussi m'avaient reconnu.
Mon audition fut breve et les gendarmes présents avient été très attentionné à mon égard.
D'après ce que j'avais compris,ils ne cautionnaient pas ce que ma grand-mère avait commis ,mais ils comprenaient malgré tout son geste et beaucoup d'entre eux auraient certainement réagis de la même façon si un monstre avait fait du mal à un membre de leur famille.
Ma grand-mère avait été conduite a la maison d'arrêt des Beaumettes en attendant son procès.
Une autorisation de visite, nous avait été accordée à mon père et moi pour que nous puissions lui rendre visite.
J'étais heureuse de pouvoir enfin la voir et surtout, je pourrais lui demandé ce qui lui était passé par la tête pour avoir fait une chose pareille.
Pas que la mort du monstre me chagrine, mais ma grand-mère derrière les barreaux ça, je ne voulais pas.
Je m'en voulais d'avoir tout mis en œuvre pour ne pas que mon père passe a l'action et d'avoir négligé le fait que ma grand-mère aurait peut-être elle aussi voulut nous venger ma mère et moi.
Mon seul but a présent était de tout faire pour qu'elle revienne très vite auprès de nous.

Enfance briséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant