Enfance brisée

Chapitre 25

Après quelques heures de sommeil bien méritè,nous voila mon père et moi en route pour l'appartement du temoin.
Je tremblé de peur, cette personne faisait parti de mon passé, même si lui ne me connaissait pas.
Au bout de trois-quarts d'heure, nous arrivions devant un immeuble décrépit au quartier nord de Marseille.
L' entrée de l'immeuble l'etait tout autant ,les murs etait delabré et rempli de tag en tout genre.
On trouva facilement l'appartement de Gonzales, et une fois devant la porte, nous ne pouvions plus reculer, mon père appuya sur la sonnette.
L'homme ne mit que quelques secondes à ouvrir la porte.
Tout d'abord, il demanda à mon père ce qu'il voulait,mais il ne finit pas sa phrase, car en me voyant, il me fixa sans dire le moindre mot,on aurait dit qu'il venait de voir un fantôme.
Je le fixais egalement .
Comment un homme a l'air si gentil aurait pu être le complice d'un monstre comme mon bourreau, je me disais en mon fort intérieur que nous avions peut-être une chance de lui faire dire la vérité.
Il me fixait toujours lorsqu'il me dit...
_Tu ressemble tellement à ta mère,j'ai cru un instant que tu était elle me dit-il l'air choqué.
_C'est vrai que je lui ressemble enfin je ressemble à la Élodie qui était clean, pas a celle qui se droguer ou ce bourré la gueule à longueur de journée et laissant son monstre de compagnon abusé sexuellement de sa petite fille durant plus de huit longues années.
_Jessie était mon ami, et je ne peux pas croire qu'il était cet homme que vous me decrivez.
La colère me monta aux joues.
_Il a été bien pire et ce qui lui est arrivé est un châtiment trop expeditif ,il mérité la mort certes, mais de façon plus lente et plus douloureuse.
L'homme choqué par mes propos, nous demanda de partir et de le laissé tranquille, il essaya de refermer sa porte, mais mon père la bloqua de son pied et lui dit d'un ton sec...
_Je sais que tu as menti et je ne comprends pas pourquoi ... Mais dit toi bien que si ma belle-mère finie ses jours en prison, les tiens seront comptés à partir d'aujourd'hui.
L'homme regardait mon père qui le fixait droit dans les yeux et mon père répliqua ...
_Tu sait mon gars ,on m'a toujours dis qu'il ni a que les montagnes qui ne se rencontre pas alors medite bien sur ça et si l'envie d'aller te plaindre aux condés te venait en tete surtout n'oubli pas que je ne suis pas seul ,des montagnes tu risque d"en croiser plus d'une et sa c"est une promesse que je te fait.
Déçu que l'homme n'est rien voulu nous dire, je rejoins la voiture plus énervé que jamais.
Soudain, je fus prise de sueur froide et tout se mis à tourner autour de moi et la seconde qui suivait, je me retrouver allongé sur la banquette arrière de la voiture à mon père.
Il fila à toute allure en direction de l'hôpital nord.
Il stoppa son véhicule devant l'entrée des urgences et me transporta à l'intérieur où je fus prise en charge par une équipe médicale.