Chapitre 19 - Sayonara.

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/!\ CE CHAPITRE AINSI QUE LE SUIVANT PEUT VOUS CHOQUER, MERCI DE NE PAS LIRE SI VOUS ÊTES SENSIBLE...
(Et ça peut être wtf aussi.)

Aelita commença à se lever de façon à être... Plutôt déconcentrée.

- Maylis, si jamais y'a un soucis, je taperai contre le mur.
- D'accord.
- Je t'ai dis qu'elle devrait pas le faire ! Fit Yumi dans son élan de prévention.
- On à pas le temps de faire ça Yumi. C'est terminé.

Elle partit sans se retourner, puis la porte se ferma. Bien-sûr pas à clef, je supposais que le principal faisait confiance à ces élèves.

- Pourquoi vous faites ça... Ça va nous mettre que des bâtons dans les roues...
- Ce que tu n'as pas compris, c'est qu'il... Il est impardonnable, dis-je.
- N'importe qui est pardonnable.
- Ce n'est pas le genre de personnes à se laisser faire. Il va mener son projet à bien s'il en a un. Et s'il nous menace de ne plus utiliser le supercalculateur, c'est qu'il a quelque chose derrière la tête, ajouta Ulrich.
- Tu vas t'y mettre toi aussi ? Fit-elle dans son excès de colère. Tu t'approches d'elle comme ça ?!
- Eh, Yumi, calme-toi. On va pas arranger le problème comme ça, et c'est trop tard, Tyron m'avait déjà conduit à ma perte, dis-je d'un ton neutre.
- Alors ne nous emmène pas dans tes bêtises.

Il n'y avait aucune autre solution.

- Comme toi, je ne connais pas la prophétie par cœur. Mais je viens de remarquer qu'il devait être tué. Il n'y a pas le choix. Tu vas devoir... tuer... mon c- euh, ton père. Je te couvre du mieux que je le peux.

- D'accord, dis-je pour les deux personnes.

- Jamais je ne viendrais, je veux pas !

J'entendais Aelita faire du bruit sur le mur.

C'était le moment.

- Vas-y !!

Je pris mon arme en main, avec les deux mains, m'approchais de la porte puis, avec mes pieds, la poussa avec une force déconcertante.

Bon, en vrai, j'avais la chance d'être paralysée par mes coups violents.

- On bouge plus ! dis-je en étant pas du tout crédible.

Le principal me regardait avec un visage neutre. Il semblait garder son sang-froid. Aelita, elle, était dans la peur. Elle n'arrêtait pas de trembler...

Et puis Tyron...
Il souriait.

Oh putain.

- Mes deux filles dans la même pièce, ce serait donc le hasard qui nous lie.
- "Mes deux filles".....

Décidément, on était liées.

- Ne bougez plus ! Ou j'appelle la police !

Ah, j'allais l'oublier.

Delmas.

- Sans vouloir vous contredire, mais la seule personne ayant un problème ici c'est lui. Oui, l'autre adulte.
- J'ai dis, rangez cette arme, fit le principal, toujours aussi ferme.
- C'est un tueur qui a tué une de vos élèves il y a je ne sais pas combien d'années, et que personne n'a pris pour cible, essentiellement pour son argent. Alors maintenant laissez moi garder cette arme. Ou alors appelez Jim Moralès.
- E..Entendu.

Dieu merci. Il accepta ma proposition, et appela Jim. Cela ne fut pas un temps que ce dernier entra dans la pièce au bout de 5 minutes.

- M'sieur De... Oh merde.

Il recula, et resta à l'ouverture de la porte. Il n'osait pas entrer.

- C'est... Elle... C'est Maylis Schaffer.
Et l'autre là, il fait quoi ici !
- Hein ? Fit Aelita.
- Pardon ? Ajouta Delmas ainsi que Tyron.
- C'est elle. Elle avait "disparu" il y a 4 ans. C'est pas possible...

- Toute la vérité est là. Vous vous laissez tuer, ou alors le tribunal sera votre ennemi. Choisissez. Je répète, Tyron. Tu crèves ou tu crèves, dis-je avec un sourire.

- Tu vas bien le tuer de toute façon, il n'y a pas de solution B.

Il commença à sourire. Rigoler, avoir un fou-rire.

Je m'attendais à tout, sauf à ce qu'il prenne Aelita tout en ayant un flingue collé sur la tempe de la jeune fille.

- On va jouer autrement. Tu tires, et elle crève. Tu tires pas, j'me casse et je fais ma vie. Gamine, on joue pas avec papa.
- Parce que tu croyais être mon père ? Fis-je.
- Pourquoi il est pas en prison lui déjà ? Et pourquoi personne m'a cru sur parole ? C'est de sa faute si elle a été portée disparue. Ajouta Jim.
- On en serait surtout pas ici, finis-je.
- T'as oublié la part du marché ? Pose ton flingue, dit Tyron.
Ah aussi. Ta mère est toujours vivante, on ne s'était que disputés. Tu sais, on devrait faire la paix.
- Vivante tu dis ?
- Tu as utilisé ma mère pour récolter des informations sur mon père, tu n'es pas crédible, ajouta Aelita.
- J'te disais que l'on ne pouvait pas manipuler le temps, hein... Je suis dieu de ce monde, vous ne pourrez rien faire..
- Et ta femme est une déesse aussi. Ton heure à sonné.

Aelita me vit dans le blanc des yeux. Elle se débattait avant de sortir en courant, emmenant Jim avec elle.

Je fis un pas vif vers lui.

- Espèce de...
- C'est fini. Dis adieux.

Je programmai mon sceptre du monde de XANA vers mon bras, et qu'il soit suffisant pour l'immobiliser.

- On reste calme hein... Ta belle place se trouvait en cellule, mais t'as corrompu tout le monde. Alors ta place sera dans mon enfer.

Je finis par lui tirer dessus, a 3 reprises. À la tête, sur le torse et les parties génitales.
Il n'en résultait qu'un cadavre fraîchement sale.

Et en plus je voyais la porte grandement ouverte.

Merde, on m'avait vu sous une autre forme.

J'entendais également Delmas prendre son téléphone. Je l'interrompis de suite, et le menaçait aussi.

- Pour vous, il faudrait mieux épargner cette histoire, évacuer le cadavre, et garder le silence. Ceux qui protègent les démons en deviennent à leur tour, dis-je.
- Lâchez moi !
- Vous demanderez l'histoire à votre employé...

Je finis par me changer sous une forme plus naturelle, avant de sortir du bureau. J'y vis Aelita et Jim, tous deux terrorisés.

- J'ai fini ça... On va pouvoir tout faire comme un grand maintenant.
- Je l'avais enfin fais...

Jim me regardait d'un air dépité. Pourquoi me regardait-il ainsi ? Même si je connaissais les expressions des autres, il n'en restait pas un mystère de comment cela était utilisé par les autres.

- Alors tu as réussi à revenir...
- Si on peut dire ça comme ça...
- Et tu ne mentais pas surtout, ajouta Aelita.
- On ne ment pas à ses camarades. C'est la pire erreur à faire, et je l'ai expérimenté par le passé.
- Je m'excuse de vous interrompre, mais on devrait aller débarrasser le bureau avant d'avoir tout problème, il est largement capable d'appeler les flics pour homicide volontaire. Je vous raccompagne au self ensuite, ajouta mon ancien ami.

8 Worlds - First PartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant