Chapitre 18 :

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- PDV Gabriela - 

Je me suis réveiller doucement ce matin, je ne voulais pas réveiller Matteo. Il s'était endormis que quelques minutes après notre discussion. J'attrape ma trousse de toilette et la glisse dans mon sac à dos.

Je vais rentrer à Paris, laisser Matteo régler ses affaires familiales seul. Je ne lui servirais pas à grand chose après tout à part crée encore plus de problème.
Sa mère ne m'aime pas, je le sait, depuis que je suis petite.

Je pose mon sac sur le sol mais mon téléphone tombe de ma poche.
Et merde.
Je le ramasse et en me relevant croise le regard de Matteo. Il se frotte les yeux et me dis d'une voix endormis :
     - Qu'Est ce que tu fais ?

Adorable.

     - Je ne voulais pas te réveiller, recouche toi il est encore tôt.
     - Qu'Est ce que tu fais ?
Il désigne du regard mon sac à dos.
     - Je vais rentrée à Paris. J'ai un train à 16h cette après-midi. J'arrivais pas à dormir alors j'en ai profiter pour faire mes affaires.
     - Quoi mais pourquoi ?
Il sort du lit et avance vers moi, le regard endormis.

     - Ta plein de chose à régler et je n'ai pas envie de t'encombrer.
     - C'est a cause de ce qu'elle a dit hier ? Allez arrête on s'en fou d'elle depuis quand tu te préoccupe de ce qu'elle dit ?
     - Depuis qu'elle dit la vérité.

Il y eu un blanc pesant avant que je n'essaie de me rattraper, confuse :
     - Excuse moi je ...
Mais il me coupa la parole :
     - Nan arrête écoute moi. J'en ai marre qu'on soit bloquer sur le passée. D'accord on ne s'est pas vue pendant 10 ans, d'accord c'est toi qui est partie, mais c'est bon on est de nouveau ensemble maintenant. J'en ai marre que ce soit un sujet tabou qu'on aborde juste pour nous blesser mutuellement. Alors parlons. Comme ça c'est fais, et après on pourra enfin passer à autre chose.

Il avança vers la fenêtre avant de se retourner et de planter son regard dans le mien :
     - Alors, tu as des choses à dire sur toute cette histoire ? Sur toute ses années ? Sur la situation depuis qu'on c'est revue ?

A cette instant précis, j'ai 1 millions de choses à lui dire.

     - Non rien. Et toi ?
Il hocha négativement la tête et attrapa mon sac avant de le poser dans un coin de la chambre.
     - Alors au moins on est d'accord. Tu restes ici.

Sur ces mots, il partit prendre sa douche.

Quelques minutes plus tard, nous étions en route vers la maison de sa mère.
- Stéphanie nous a juste invitée à manger, après on rentre.

Depuis que je le connaissais il avait pour habitude d'appeler sa mère par son prénom quand il parlait d'elle.

- Elle m'a invité aussi ? Ça m'étonne...
Il haussa les épaules et se gara dans l'allée de la maison.
Une fois à l'intérieur de celle-ci, on dit bonjour à Élise sa soeur, sa mère brièvement, et a un garçon du même âge que Matteo qui semblait être son cousin : Theo.
Je suivis Matteo dans la cuisine et il me chuchota à l'oreille :

     - Stephanie la toujours considérer comme son fils. Plus que moi.

J'hochais doucement la tête, perturber du frisson qui ma parcourue en sentant son souffle près de moi.
Il se lava les mains et avança vers le salon en me disant au passage :
     - Tu viens on va à table.

Je me lavais les mains puis les séchais.
     - Hé Gabriela.
Je me retournais et croisais le regard d'Elise qui venait d'entrer dans la cuisine.
Je lui souris pour l'inciter à continuer.
C'était une très belle fille, avec des cheveux court et lisse, plutôt fine, beaucoup de classe. Elle ressemblait beaucoup à Matteo.
Elle s'avança doucement la tête baisser. Et dit à voix basse pour ne pas se faire entendre du salon :

Malgré tout  [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant