Chapitre 19 :

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-PDV Matteo-  

Je rangeais en boule mes vêtements dans mon sac à dos lorsque Gabriela s'assit sur le lit. On avait décidé de partir de ce soir.

Il y avait un silence qui était présent depuis que nous avions quitté la maison de ma mère.
J'étais encore trop énervé pour engager une discussion.

Après avoir fermé mon sac, je dis simplement :
     - On y va.

Tout en allant à la voiture, je regardais l'heure sur mon téléphone :

Mardi 19 mars, 20h49

J'attrapais le sac de Gabriela qui était dans sa main et le mettais dans le coffre pendant qu'elle s'installait à lavant.
Je pris ensuite place et démarrais la voiture.

Personne ne parla jusqu'à l'autoroute. Mon cerveau tournait en boucle sur cette après midi.
Je ne veux plus la voir, je la déteste, ce n'est pas ma mère pour moi.
Gabriela coupa le silence avec une voix douce, légèrement tremblante :

- Qu'Est ce qu'il s'est passé avec ta mère pendant que j'étais dans la cuisine ?

J'inspirais profondément en essayant de desserrer mes mains autour du volant.

- Elle a voulue me mettre a cran, comme toujours.

- Qu'Est ce qu'elle a dit ?
- Quelle te marierait bien avec son fils, enfin son nouveau fils. Elle pense que tu t'es juste trompé de personne, mais à force de voir Theo tu te rendra compte que c'est un homme comme lui qu'il te faut.

Je soufflais avant de reprendre :
     - Je sais très bien qu'elle dit ça juste pour m'énerver mais ça marche.

     - Je comprend, mais tu te doutes bien que je n'irais pas avec lui.

     - Tes bien partis une fois.

Aussitôt dit, j'ai immédiatement regretté ma phrase.
Les yeux toujours river sur la route je la vis ouvrir la bouche légèrement puis la refermer avant de me dire :

     - J'ai déménagé Matteo, et j'avais 12 ans. Tu crois vraiment que j'aurais pue faire quelque chose. Ma mère a été mutée ce n'est pas moi qui est décidé de partir. Et merde on était des gosses!

     - Je sais ... désolé je ne voulais pas dire ça. C'est juste que ... je l'ai très mal vécue et ...

     - Et ta tenté de mettre fin à tes jours.

Elle avait dit ça légèrement sur le ton du reproche.
Mes mains se crispèrent instantanément autour de mon volant.

Élise bordel.

Il n'y a qu'elle qui a pue lui parler de ça.
Ma mâchoire était serrée.
J'étais énervé, triste, honteux.
Elle n'avait pas à savoir.

Elle reprit d'une voix douce et tremblante :

- Ta pas à avoir honte Matteo, c'est moi

- Justement.
Je ne voulais pas être aussi froid, mais je n'y arrivais pas.

- Et alors ?

Malgré tout  [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant