Chapitre 25 :

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Flashback :

-PDV Emilie-

Je me réveillais doucement avec un mal de crâne fulgurant. Une lumière blanche et vive entra dans mes yeux ce qui me les fermaient à nouveaux. Quelques secondes plus tard, je fus habituer à la lumière et pu enfin ouvrir les yeux.
J'étais dans un lit. Il y avait des tuyaux branchés à moi, plusieurs machines, et un siège dans un coin.
Je me sentais perdue, je ne me souvenais de rien.
Soudain une personne entra dans la pièce ce qui m'enleva toute peur de mon corps.

     - Emilie !

Il se rapprocha de moi et me caressa le visage. Ce geste m'étonnais, mais j'étais trop faible pour enlever sa main.
Mais même si je le pouvais, je ne l'aurais pas fais.
Il continua d'une voix douce :
     - Comment tu te sens ?

Je répondais avec une voix légèrement enrouée :

     - Ça va. Mais qu'est ce que je fais ici ?

     - Tu ne te rappelles de rien ?

J'hochais la tête négativement. Il continua alors avec un visage inquiet :

     - Tu as fais un coma éthylique.

Je détournais alors le regard du sien, honteuse. Comment avais-je pue boire à en arriver à ce point ?
Je demandais avec peur :

     - J'ai dormis combien de temps ?

     - Quelques heures.

J'hochais la tête rassurée de ne pas avoir perdu des semaines de ma vie.
Il s'assit à coter de moi sur le lit tendit que je me redressait difficilement. Il commença prudemment :

     - Écoute Émilie ...

     - Non c'est toi qui va m'écouter.

Il releva la tête vers moi surpris de mon ton autoritaire. Je continuais alors mon regard fixer dans le sien :

     - J'en ai marre de tout ça. Ça devient ridicule. Et je veux que ça s'arrête. Ces élans d'affection qu'on peux avoir l'un envers l'autre pour que tu finisses par me critiquer et moi t'insulter. Ça fais des années que ça dur. Et j'en ai marre. J'en ai marre qu'on soit obliger de toujours se trouver des excuses. Alors maintenant c'est bon j'arrête.

Il serra légèrement la mâchoire mais m'invita du regard à continuer, ce que je fis alors, avec une voix plus douce et plus tremblante :

     - J'en peux plus de me mentir à moi même, de me voiler la face. Et je suis presque certaines que c'est ce que tu fais également. Je ne sais honnêtement pas où ça va mener de dire tout ça, ce que ça va donner. Peut-être que je vais créer un beau bordel, c'est même très probable. Mais tant pis. Lucas, je t'aime. Je t'aime tellement que ça me bouffe. Je me suis mentis a moi même pendant des mois et des mois parce que j'envisageais pas cette idée. Mais c'est comme ça, je suis folle amoureuse de toi. J'y peux rien, parce que crois moi que si j'avais pue me contrôler j'aurais éviter ça. Parce que t'es insupportable, tu passes ton temps à me critiquer ou à me traiter comme un de tes potes, t'es intenable, tu laisses traîner tes affaires partout et tu fais jamais à manger quand on se voit. Mais bordel je t'aime. Et même tes défauts de merde je les aimes.

Malgré tout  [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant