Chapter seven : Flashback Two

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— Bon

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— Bon. Tu te souviens bien de toutes les règles ?

— Heu... oui. Enfin je crois, dès que j'ai le ballon je cours et met un panier.

— Finalement oublie les règles. Sa sera plus simple.

Il me lance le ballon et tout en le regardant dans les yeux je le laisse faire quelques rebonds sur le bitume. Quand je juge qu'il est temps j'essaie comme je peux de synchroniser mes pieds, mes mains et le ballon, franchement j'y arrive plutôt. Ou du moins y arrivais. Je suis complètement débile d'avoir pu croire que Jéremy ne me reprendrait pas la balle facilement pour marquer son panier.

C'est un pro pauvre cruche, bien sûr qu'il va le faire en deux-deux.

— C'est de la triche !

— Comment ça ma belle ?

— T'en fais en club, tu fais deux fois ma taille et je suis encore plus gauche que le mot gauche.

— Alors distrait-moi.

— Et comment je suis supposé faire ?

— Je suis certain que tu caches un joli petit cerveau derrière ces yeux bleus.

Il s'éloigne de moi tout en gardant le ballon orange dans ses mains. Le distraire ? Comment je suis censée faire au juste ? C'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin, autrement dit c'est impossible.

Enfin... peut-être pas si impossible que ça finalement...

Je commence à m'approcher lentement de lui et quand on se retrouve face à face, il déplace le ballon dans son dos de façon à ce que je ne puisse pas l'atteindre. Je fais comme cela m'était égal mais monte sur la pointe des pieds avant de passer mes bras autour de son cou. Je le fixe dans ses magnifiques yeux puis descends mon regard vers ses lèvres. Elles s'entrouvrent presque automatiquement. On dirait bien que je vais gagner au final.

Je finis par l'embrasser et il cède immédiatement, je continue ma douce torture et après quelques secondes le bruit du ballon qui tombe au sol se fait entendre. Je défais mes mains de sa nuque pour empêcher les siennes de se réfugier sur ma taille et quitte rapidement ses lèvres.

Tout en rigolant je me précipite sur le ballon, l'attrape et...

— PANIER !

— T'as triché.

— Ha bon ?

— Oui.

— Pourtant je me rappelle bien t'avoir entendu dire qu'on laissait tomber les règles.

A son tour de ne pas répondre, il s'avance d'un seul coup vers moi puis écrase ses lèvres sur les miennes sans demander son reste. J'aime ces moments que je passe avec lui, je me sens bien, heureuse. Jéremy me rend heureuse dans tous les sens du terme.

Deux heures plus tard on est chez lui, pour tout dire on ne fait pas grand chose d'extraordinaire. Il regarde une de ses séries pendant que je feuillette mon livre. Mais bizarrement ça fait au moins cinq minutes qu'il se tortille dans le lit.

— T'as des puces ?

— Non, viens.

Je le regarde et il ouvre grand ses bras. Je place mon marque pages dans mon livre puis me glisse contre son torse. Et dire que tout a commencé avec une simple indication pour une salle.

— Hayden ?

— Oui ?

— Tu penses que je suis une bonne personne ?

— Bien sur ! Pourquoi tu me demandes ça ?!

— Simplement comme ça...

Il me regarde l'air perdu dans ses pensées alors je pose ma main sur sa joue et dirige son visage vers le mien. Je lui adresse un sourire rassurant, je ne veux pas le voir triste. Pas avec moi. Alors pour voir ce sourire que j'aime tant je pose aussi délicatement que possible mes lèvres sur les siennes.

Rapidement ce baiser qui était doux et simple, ce transforme en un baisers langoureux et passionné. Les mains de Jéremy se posent sur moi et il se positionne au-dessus de moi. Il me retire mon maillot et le sien ne prit pas beaucoup de temps avant de rejoindre le mien au sol. Comme le reste de nos vêtements en fait. Après avoir ouvert le petit emballage en aluminium pour en sortir le préservatif, il me regarde dans les yeux et au moment où je le senti en moi. C'était parfait. Cette petite connexion qu'on était les seuls à comprendre et à partager.

- Je t'aime, Hayden.

- Et je t'aime.

Et c'était vrai, je l'aimais. Du plus profond de mon coeur, je l'aimais comme si à chaque secondes on risquait de se perdre. Et tout en rentrant mes ongles dans la peau de son dos, je le sentis frissonner de plaisir. Et je savais, je savais que lui et moi, ce n'était pas une histoire de quelques jours. C'était bien plus que ça.

Il était mon tout. Mon premier amour, ma première fois. Et même si je ne lui disais pas, lui aussi était la seule constante dans ma vie. Il était la seule personne au monde que je voulais voir rester, la seule personne capable de me faire sentir bien, la seule capable de m'aimer pour ce que je suis et pas ce que les autres veulent que je sois. Il était ma vie tout entière. Mais lui aussi a réussi à en sortir.... Comme quoi, rien est éternel.

Jamais nous sans luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant