Chapter Thirty-seven : I love you

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Allez Hayden ! Tu peux le faire concentre-toi

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Allez Hayden ! Tu peux le faire concentre-toi. Sa fait des jours que tu es sur ce lit et des jours qu'il est là à te tenir la main en espérant que tu te réveilles. Alors, concentre-toi et fais-le pour lui.

- Hayden ?! Putain, Hayden ?! Dit moi, que t'es là !

J'ai réussi ! J'ai serrée sa main ! Il sait que je suis là. Aller ! Je peux le faire. Ne le laisse pas te détruire une nouvelle fois. Tu peux être heureuse.

- Hayden...

J'arrive Clyde, je te promet de me battre pour toi. Je continue de puiser dans toutes les forces de mon corps et je commence à ne plus voir du noir, je vois la lumière.

Doucement je sens mes yeux s'ouvrir et ils leurs faut beaucoup de temps. Non seulement je commence à ne plus avoir de force mais, en plus la lumière m'aveugle. Et quand enfin j'arrive à distinguer quelques détails, il est là première chose que je vois.

- Super... Blaireau...

Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça. C'est la première chose qui m'est venue mais, c'est pour sa que je suis si heureuse de le voir. Il m'a sauvé la vie.

- Clyde...

- Oui ! Je suis là... Je suis là...

Il se penche au-dessus de moi sur le lit et dépose ses lèvres sur mon front. J'aime ce contact et il me donne envie de continuer à me battre plus fort encore.

- Clyde...

- Je vais aller chercher un médecin. Ils doivent te voir.

- Attends... Je... Je.. t'aime...

Je n'ai plus de force, je me sens bien mais je suis tellement fatiguée. Avant que mes yeux ne se referment je vois des larmes rouler sur les joues de Clyde et un sourire étirer ses lèvres tandis que sa main se serre un peu plus fort.

Sa main relâche la mienne et j'ai envie de lui hurler de la reprendre mais quelques minutes après j'entends plusieurs éclats de voix... les médecins. Et puis c'est le noir complet.

°°°°°

Je me réveille doucement et je pensais voir la lumière à nouveau mais tout ce que je vois c'est du noir. Enfin, du noir et une petite veilleuse. Je tourne la tête et je le vois, il est resté ici avec moi.

Clyde est assis dans le fauteuil à côté de mon lit. Il dort paisiblement avec sa tête qui tombe sur le côté. Je ne serais même pas étonné s'il y aurait un peu de bave.

Je tourne la tête et vois un nounours sur la table avec pleins de ballons. Ok, Bloom est venue ici. Il n'y a que elle pour elle en faire autant. Mais sa me touche, je suis même presque sûre qu'elle est capable d'avoir fait une remarque sur l'horrible blouse d'hôpital que je porte.

Je me penche pour secouer légèrement Clyde et quand ses yeux s'ouvre il est vraiment trop mignon. On dirait presque un enfant.

- Hey, t'es réveillée ?!

- Oui.

- Comment tu te sens ?!

Quand il me pose la question son regard change, il est inquiet pour moi.

- Je vais bien.

- Vraiment ? Tu n'as pas mal nulle part ?

- Non, viens.

Je me décale, même si ce lit n'est pas immense je veux sentir ses bras. J'ai besoin de lui. Il ne proteste pas, se lève retire ses chaussures et entre sous la couverture. Tendrement il passe son bras autour de mes épaules pour me rapprocher de lui et je pose ma tête sur sa poitrine.

- Tu... Tu te rappelles de quelque chose ?

- Ce que j'ai dit en me réveillant ou ce que tu as dit pendant que je dormais ?

Il tourne son visage vers moi d'un seul coup et ses yeux s'arrondissent ce qui me fait rire.

- Oui, je me souviens de toi me disant « je t'aime » alors que j'étais dans un coma. Et je me souviens aussi d'avoir dit je t'aime à mon réveil.

Il ne me répond rien mais son sourire illumine tout son visage. Il relève le mien et pose ses lèvres sur les miennes, sa m'avait manqué. Ses baisers s'intensifient et je profite de chaque secondes. Puis, il pose son front contre le mien.

- Je t'aime, Hayden.

- Et je t'aime, Clyde.

- C'est plus super blaireau ?

- Tu seras toujours super blaireau.

- Ravi de voir que même l'hôpital ne t'empêches pas d'être charmante.

Il pose ses lèvres sur mon front, sur mon nez, ma bouche, mon cou et mon crâne.

- « Je dois me rappeler de respirer - presque pour rappeler mon cœur de battre. »

- Emily Brontë. Décidément tu n'arrêtes jamais les références.

- Jamais et je compte bien continuer.

Je rigole. Et repose ma tête sur son torse, son coeur bat lentement et je me rendors tranquillement dans ses bras. Je me sens bien. Je me sens heureuse et en sécurité. Comme dans un cocon.

°°°°°

- Aller arrête de faire ta tête de mule et passe moi ton sac.

- Mais ça va je te dis. T'inquiète pas.

Il souffle et laisse tomber. On entre dans l'ascenseur de mon immeuble et je suis trop heureuse d'enfin pouvoir rentrer chez moi. Je crois que si je serais restée une semaine de plus ici je serais devenue folle.

Clyde et moi on a décidé de ce donner une chance mais, il est toujours aussi con et chiant. Il ne m'a pas lâché d'une semelle pendant mon hospitalisation et je dois avouer que sa me rassure de le savoir là. Et je commence à me dire qu'il va vouloir des explications et je ne peux plus le laisser dans l'ignorance.

On entre dans mon appartement et je me laisse tomber sur mon fauteuil. Enfin chez moi. Ce que sa fait du bien !

- Je vais poser les sacs dans la chambre.

Je me lève et me positionne face à lui. J'ai envie de lui, envie d'être à lui et qu'il soit à moi. Les sacs peuvent bien attendre, non ?

- Qu'est-ce que tu fais ? Laisse moi passer, bé.

- Non.

Je souris malicieusement et le force a lâché les sacs. Et ses mains se posent automatiquement sur mes hanches.

- Tu es machiavélique.

- Tu n'es pas très dur à corrompre aussi.

- Tu vas voir si je suis pas dur à corrompre !

D'un coup mes pieds se soulèvent du sol et je me retrouve sur son épaules. Je pars dans un fou rire incontrôlable et je l'entends râler légèrement pendant qu'il entre la chambre.

Il me repose sur le sol et m'embrasse. Ses baisers sont impatients et profond, comme s'il voulait combler un manque. Rapidement nos vêtements finissent par terre et nos corps l'un contre l'autre.

Je ne me lasserais jamais de lui. Il est ma raison de sourire et pour ça, je lui en serais éternellement reconnaissante.

- Je t'aime, Hayden. Ne l'oublie jamais.

- Je t'aime aussi, Clyde. Et je ne compte pas l'oublier.

Jamais nous sans luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant