Chapter forty-five : Can we have a happy end ?

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Après avoir expliqué la situation à Ali, elle m'a dit d'y aller et qu'elle m'attendrait chez moi

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Après avoir expliqué la situation à Ali, elle m'a dit d'y aller et qu'elle m'attendrait chez moi. Je l'ai serrée dans mes bras et remercier un nombre incalculable de fois. Maintenant je suis une nouvelle fois assise dans une salle d'attente. Depuis que je connais Jéremy j'ai l'impression que ma vie consiste à passer ma vie à attendre qu'on me dise que les personnes que j'aime vont bien.

Quand j'ai vu, Clyde dans cette ambulance avec ses blessures j'ai immédiatement compris avec qui il s'était battu. Mais c'était pas possible je ne voulais pas y croire avant qu'il ne me le dise. Et je me dis que, je peux qu'être reconnaissante car grâce à lui, Jéremy ne pourra plus intervenir pour me briser plus qu'il ne l'a déjà fait.

Après lui, je pensais que l'amour s'était exclusivement dans les livres que je lisais. La réalité n'était pas comme ça, elle était cruelle et triste. Mais maintenant, grâce à Clyde, je peux enfin dire que non. L'amour existe aussi dans la vraie vie, et c'est la plus belle chose qui existe au monde. Aimer une personne et être aimer en retour.

Sans pouvoir m'en empêcher un sourire se dessiner sur mes lèvres. Quand je pense à tout ce que j'ai traversée, je m'en sors plutôt bien.

- C'est moi qui te fais sourire comme ça ?!

Je sursaute en entendant la voix de Clyde. Je tourne la tête vers lui, il se moque clairement de moi. Je le vois a la lueur qu'il a dans le regard.

- Ils ont dit quoi ?

- Que sa prendrais quelques jours mais la douleur devrait disparaître. Et pour mon visage et bien, il faudra être patient.

- Tant mieux alors. J'avais peur que tu ai quelque chose de plus grave.

- Ne t'en fais pas. Je suis solide.

Pour accompagner ses mots ils tapent ses poings comme tarzan sur son torse ce qui me fais exploser de rire. Même dans les pires situations il réussit à me faire rire.

- On rentre à ton appart ? J'ai bien envie de me faire chouchouter.

- Y'a Ali alors, tu devras patienter.

- Ok. On va chez moi.

- Mais...

- Pas de discussion, bébé.

Je souris et lui saisit la main. Je peux bien faire sa pour lui. J'envoie un rapide textos à Alexis pour lui dire ce à quoi elle me répond d'être torride pour lui. Clyde veut sans cesse voir ce qu'elle me dit mais, il ne verra rien. Je sais pertinemment qu'il va me bassiner avec sa pendant tout le trajet sinon.

Il roule un bon moment avant de s'arrêter sur le port. Je ne comprends vraiment pas pourquoi on est ici.

- Clyde, tu m'avais dit qu'on allait chez toi, non ?

- Oui, oui. Mais je n'ai pas préciser qu'elle « chez moi ».

- Tu as vraiment un bateau ?!

- Oui bébé, et on va y passer la soirée et la nuit.

Un énorme sourire vient se plaquer sur mes lèvres. On sort tout les deux de la voiture et on avance sur le pontons. Quand il s'arrête devant un magnifique voilier je n'en crois pas mes yeux. Il n'est pas super moderne mais, son côté rustique fais toute la beauté.

Clyde passe une jambe dessus et l'autre reste sur le pontons pour m'aider à monter dessus. Il me fait avancer vers l'arrière du bateau et là il y a une table avec des tupperwares et à manger des salades d'un peu de tout. Je me retourne vers lui et le regarde dans les yeux.

- J'ai demandé à ma mère si elle pouvait apporter 2-3 trucs.

Je ne sais pas quoi répondre. C'est tellement adorable, je ne peux que l'embrasser. Quand on se décolle l'un de l'autre, il me guide vers la table.

- Tu penses que c'est trop ?

- Non. C'est parfait.

- Les Tupperware c'est pas très glamour.

- On est sur un voilier et toi c'est le Tupperware qui te perturbent ?

Il explose de rire avec moi. Et on a passé l'heure à manger.

Clyde finit de tout ranger pendant que j'admire le magnifique paysage du coucher de soleil dans l'eau. Deux mains se posent sur le rebord du bateau de chaque côté de mon corps et quelques secondes après je sens un torse musclé contre mon dos. Sa ne pourrais pas être plus parfait.

- C'est superbe. Merci, Clyde. Merci pour tout.

- « Je sais que les fantômes ont erré sur la terre. Sois toujours avec moi... prends n'importe qu'elle forme... rends-moi fou ! Mais ne me laisse pas dans cet abîme où je ne puis te trouver. Oh ! Dieu ! C'est indicible ! Je ne peux pas vivre sans ma vie ! Je ne peux pas vivre sans mon âme ! »

- Je crois que c'est la plus belle citation d'Emily Brontë que tu ne m'as jamais dites.

- C'est parce que c'est le moment parfait pour te faire comprendre que je t'aime. Que tu es celle qui transforme le bad boy en parfait gentleman à la fin de l'histoire.

- Parfait ?

- Peut-être pas parfait. Mais on s'en rapproche un peu.

- Fait gaffe à toi je pourrais bien t'amocher encore plus que tu ne l'es déjà.

Il me saisit par les hanches pour me tourner face à lui. Je le regarde dans les yeux et pose mes mains sur son torse nu. Je veux profiter de ce moment, je ne veux pas que se soit simplement un coup comme sa, je veux profiter de tout.

De chaque courant d'air qui passe, de l'eau qui fait légèrement tanguer le bateau, des frissons qui se créer sur ma peau quand il me touche ou l'embrasse, du contraste entre sa peau remplie d'encre noire et de ma peau blanche avec des petits dessins. Je veux profiter de chaque secondes. Claques secondes que je passe avec la personne que j'aime et qui m'a prouvé son amour.

C'est pour sa que quand je sens ses lèvres se poser sur les miennes avec une infime tendresse je ne peux m'empêcher de sourire sous lui. De sourire parce que je sais que maintenant la vie sera plus facile, sourire parce que grâce à ce garçon qui ne connaissait pas l'amour et ne voulait que des plans d'un soir est là avec moi, et il m'aime.

Jamais nous sans luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant