Parfois on pense que la seule solution qui s'offre à nous c'est de fuir, de tout recommencer. C'est ce qui m'est arrivé, j'avais peur, j'étais perdue et pire que tout je me sentais faible alors je suis partie en abandonnant tout mon passé.
La Calif...
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-Joyeuse Saint-Valentin, ma belle.
Je tourne la tête délicatement et tombe sur deux yeux vert qui me scrute du regard. Automatiquement, je place mes mains sur mon visage mais Jérémy me les attrape pour poser ses lèvres sur les miennes.
- Allez debout la marmotte, on a de la route.
- Comment ça « de la route » ?
- Si je te le dis c'est plus une surprise. Prévois des vêtements pour un week-end.
- Je peux même pas réussir à te convaincre de me dire ?
- Non, bébé.
Je ne lui répond pas mais me positionne à califourchon sur lui avant de l'embrasser à mon tour, doucement je descends mes baisers dans son cou et sur son torse. J'entends un râle de plaisir à travers c'est lèvres et il décide de reprendre le contrôle de la situation en me faisant tourner pour être au dessus de moi.
- Bébé, ne triche pas je te dirai rien donc lève ton joli petit cul pour faire ton sac.
- Ok. C'est bon. J'y vais.
Je ne sais absolument pas où on va et il sait que je n'aime pas sa. J'aime bien savoir, je prévois toujours tout alors que là rien. Même pas un indice. Il m'énerve !
Après avoir rouler toute la journée, on est devant un immense lac qui est absolument magnifique. On peut voir une forêt qui l'entoure, des animaux qui se baladent.
- Vu comment tes yeux brillent, je suppose que sa te plait.
- Si sa me plaît ? Tu rigoles ! T'as vu ce paysage ?!
- Allez viens. Il y a un petit resto Italien là-bas on va aller manger et revenir à l'hôtel qui se situe juste au bord.
- Tu es fou.
- Seulement de toi, ma belle.
Je me mis sur la pointe des pieds pour l'embrasser avant de nous diriger vers ce restaurant. Tout en avançant, j'admirais le paysage que j'avais devant les yeux. C'était tellement beau que sa paraissait presque irréel, j'étais dans un lieu de rêve avec l'homme que j'aimais le plus au monde. Que demander de mieux ?
- Comment tu as trouvée le repas alors ?
- Délicieux, très cher.
- Il me reste une dernière surprise à te montrer, tu es prête ?
Il sort une clef de sa poche et d'un coup je me demande ce qu'il a encore bien pu préparer. Qu'est-ce qu'il y a de si fameux dans cette chambre d'hôtel ?
- Allez ! Ouvre, j'en peux plus d'attendre.
Il rigola et fini par déverrouiller la porte et l'ouvrir tout doucement. Et à ce moment là, je devais faire une tête de six pieds de haut, c'est magnifique. En entrant dans la pièce c'était un petit salon et au sol il avait un chemin fait de bougie et de pétales de roses qui menaient au lit un peu plus loin. Le lit lui, était à baldaquin avec des fins voiles blanc autour, des draps blanc et un rouge, encore des pétales mais cette fois si en forme de cœur.
Je me retournai d'un coup vers Jéremy qui avait fermé la porte derrière lui, j'avais les larmes au yeux. C'était juste parfait. Alors sans attendre plus longtemps je me jette sur ses lèvres et je le sentis sourire. Il m'attrapa pour me prendre dans ses bras et instinctivement mes jambes s'enroulèrent autour de sa taille pendant qu'il nous menait jusqu'au lit.
- Bébé, tu m'as toujours dit que tu voudrais que ce soit magique. Sa l'est ?
- Oui. C'est parfait. Je t'aime.
- Je t'aime, tu es vraiment sûre ?
- Sûre et certaines. Je te veux, Jéremy. Toi et juste toi.
- Ne t'en fais pas pour ça. Je suis tout à toi, bébé.
Tout en m'embrassant, il descendit lentement la fermeture de ma robe avant de me la retirer pour me retrouver en sous-vêtements devant lui. Alors à mon tour je lui retirais son maillot et son jean, et quand enfin j'étais prête et que je le sentis en moi. J'étais heureuse, ce mystérieux garçon à qui j'avais fait visiter le lycée était ici avec moi et je n'échangerai ce moment pour rien au monde. Je ne changerai jamais la façon dont il me murmurait « je t'aime », la façon dont il me regardait et la façon dont il soupirait sur moi.
Ce garçon m'a rendue complètement dingue et accro à lui mais, je m'en fiche totalement parce que je donnerai ma vie pour ne rien effacer de ce que je ressens en cet instant.
Malheureusement comme je l'ai dit quelque chose de trop beau sera forcément compensé par quelque chose de terrible....
