Parfois on pense que la seule solution qui s'offre à nous c'est de fuir, de tout recommencer. C'est ce qui m'est arrivé, j'avais peur, j'étais perdue et pire que tout je me sentais faible alors je suis partie en abandonnant tout mon passé.
La Calif...
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Je lui ai dit. Je lui ai avoué que je l'aimais. Bon ok, peut-être qu'elle ne m'a pas entendue mais je viens de finir de prononcer ces mots. Je me sens libérer dans un sens, comme si avant je me retenais de lui dire.
C'est dingue, même dans cette situation je la trouve belle. Alors c'est sa d'aimer ? Trouver cette personne magnifique même au bord de la mort ? Ne jamais vouloir lâcher sa main quite à se tuer sois-même ? C'est vouloir échanger sa place avec la sienne pour qu'elle puisse continuer vivre ? Parce que si c'est sa, alors je suis clairement fou amoureux de cette nana.
Je resserre un peu plus fort sa main dans la mienne. Qu'est-ce j'espérais au juste ? Un signe de sa part ? Qu'elle se réveille comme la belle au bois dormant ou blanche neige quand leurs princes les sauvent. C'est ridicule ! On est dans la réalité sa ne marche pas comme ça.
Je continue de serrer sa main avec cette image d'elle baignant dans son sang, enfermé... J'arrive pas à croire qu'il ait pu faire ça. Je suis tellement énervé contre lui. Non seulement il s'en va sans rien laisser, ni même donner de signe de vie pendant deux ans et quand il revient, tout ça. Physiquement c'est peut-être mon frère mais, il n'est plus celui que j'ai connu.
D'un coup j'entends que le « bip » de la machine relier à Hayden s'accélère. Je comprends pas ce qui se passe, c'est bon ou mauvais ?! J'en sais rien mais je sors dans le couloir pour trouver une infirmière qui court appeler un médecin me demandant de sortir dans le couloir.
Putain! Fais chier, y ce passe quoi à la fin. J'ai l'impression qu'il reste une éternité dans cette chambre.
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Quand le médecin sort et qu'il me voit il me demande de le suivre dans son bureau. Je m'assoie face à lui et attend qu'il parle. Je m'attends clairement au pire...
- Vous êtes de la famille ?
- Non. Je suis un bon ami. Elle n'a personnes d'autres, que moi et notre groupe d'amis.
- Très bien. Vous avez bien fait de nous appeler, elle ne faisait pas d'arrêt cardiaque ou autre ne vous en faites pas. C'était plutôt comme un ressenti, quelque chose l'a fait réagir. On ne peut pas en être sûr à cent pour cent mais, elle devrait se réveiller dans les prochains jours.
- Vraiment ?!
- Oui. L'opération qu'on lui a fait à la jambe n'a eu aucune complication et son état s'est stabilisé. Maintenant il va juste falloir attendre un peu.
- Merci Docteur. Merci, beaucoup.
- Mais de rien. Je pense que vous devriez rentrer vous reposer. Elle est entre de bonnes mains.
- Oui...
Je lui ai serré la main avant de sortir. Je suis retourné la voir, lui ai repris la main. Et je me suis penché pour déposer mes lèvres sur les siennes.
