Je dépose le dernier carton sur l'îlot central et quand je tourne la tête je vois Clyde qui vient de se jeter sur le canapé. Il a les joues rouges, quelques goutes de sueurs et ses cheveux sont tellement emmêlés que je me demande s'il y aurait pas un nouvel égo-système qui est en train de se créer dedans...
Je m'avance doucement vers lui et me laisse lourdement retomber sur lui. Il a l'air d'amortir le coup assez facilement et je pose mes mains à plats sur son torse sous la tête et le regarde. Lui pose une main derrière sa tête ce qui la surélève légèrement et l'autre viens tracer des formes imaginaires sur la peau de mon dos.
- Pourquoi tu me regarde comme ça ?
- Je pensais à quelque chose.
- Et je peux savoir à quoi ?
- Ho bébé, tu vas le savoir bien assez vite.
Sans que je comprenne ses intentions sa main descends sur mes fesses et je le comprends tout de suite alors, alors j'essaie de me relever mais c'est peine perdue. Il me maintiens fermement contre lui.
- On à encore plein de chose à faire. Comme déballer les cartons et tout ranger et on a rien à manger.
- Moi je veux bien te manger !
Pour accompagner ses paroles, il m'embrasse dans le cou et très franchement je me laisserai bien tenter mais non. On a encore trop de chose à faire.
- À ton ancien appart on avait déjà fait toute les pièces. Ici c'est nouveau et c'est chez nous alors on va devoir recommencer.
- Et je te signale qu'on a chacun au minimum trois ans pour sa.
- La fac sa passe vite tu sais.
- Comme tout et en l'occurrence on a des choses à faire et tu dis que sa passe vite mais tu nous fais perdre du temps là !
Je me débat pour me libérer et j'arrive à me décaler un peu sur le côté et d'un coup, je me sens écrasé entre le parquet et Clyde. Ok, me débattre était pas la meilleure idée.
- Maintenant je sais ce que ressens la saucisse dans les hot-dogs.
Clyde me regarde comme si j'étais bonne à enfermer mais ce met quand même à rigoler et je fini par le suivre.
Je n'arrive toujours pas à croire que sa arrive vraiment. On est à l'université. Et on a un appart ensemble. Je crois qu'il y a un an quand j'ai débarqué ici, j'espérais juste changer de vie et même si elle m'à rattraper je n'échangerai ma place pour rien au monde.
D'ici un peu plus d'une semaine je commencerais ma licence de littérature et Clyde sa licence sportive avec son option de foot. Tout nos amis sont là aussi, Nath a voulu entrer dans une fraternité en disant que comme ça il nous fera entrer dans toutes les meilleurs soirées du campus. Ali a voulu prendre une colocation mais à promis qu'on se verrait tout les jours et pour finir Matthiew et Bloom on fait comme nous en se trouvant un petit appart sympa. On peut dire qu'on y trouve tous notre compte au final.
- Bon j'ai une idée.
- Waw le grand Clyde va dire une chose intelligente. Vas-y je t'écoute.
Je rigole toujours allongée sur plancher avec cette masse au-dessus de moi qui me regarde sérieusement.
- Alors pour commencer si tu dis encore une fois que je ne dis que rarement des choses intelligentes je vais te montrer que je peux être intelligent sur ce parquet. Et ensuite j'allais dire que je vais aller faire les courses comme ça pendant ce temps tu peux commencer à tout ranger et on gagnera un peu de temps. T'en penses quoi ?
- C'est super mais je pourrais rien faire si tu restes là.
Il me claque un bisous sur la bouche puis sur le front avant de m'aider à me relever puis de partir. J'attrape le premier cartons que je trouve et c'est maintenant que je me rends compte que j'ai une quantité de livre astronomique. Clyde avait raison j'aurais dû en laisser dans sa bibliothèque chez lui mais, je les aimes trop pour sa.
Au bout d'une heure j'ai fini de ranger les livres, les vêtements et quelques décorations que j'avais rapporter. Je commence à me demander où il est passé quand je le vois passer la porte charge de quatre sacs de courses pleins à craquer.
- Tu sais que tu aurais pu me demander de l'aide ou même faire deux voyages ?!
- Oui mais pas le courage de monter deux fois tout les escaliers et j'ai appelé mais ton téléphone est éteins.
- Ha, pardon alors.
- C'est rien au moins j'entretiens mes muscles.
- Fais gaffe où tes chevilles vont tellement gonfler qu'elle vont faire concurrence à tes biceps !
- Ho tu veux entrer sur ce terrain là ?
- Non, je cite juste les faits.
Je rigole et le regarde s'avancer vers moi. Une fois à mon niveau je relève la tête pour le regarder dans les yeux et essaie de l'embrasser mais, il a l'air décidé à m'embêter car il relève un peu plus sa tête. En prenant en compte que je ne suis pas très grande et maintenant qu'il se grandit encore j'ai aucune chance.
- Tu triches.
- Dit-elle ! Allez on doit ranger les courses.
- Monsieur est pressé tout à coup.
- Tu m'as fait comprendre tout à l'heure de ne pas te distraire alors je m'exécute.
Je souris en le voyant prendre les sacs et commencer à ranger. Il est à moi, totalement à moi. C'est peut-être étrange mais chaque jour depuis la remise des diplômes je pense à la citation qu'il m'a dites : « « Les gens normaux ne tirent jamais aucune fierté de leurs talents. » Ce ne sont pas mes mots mais tu as déjà utilisée Harper Lee alors je continue dans la lancé. Tu es talentueuse, la plus talentueuse. »
Il sait que « Ne tirer pas sur l'oiseau moqueur » est l'un de mes livres préférés et même celui je pense où l'on peut tirer la meilleure conclusion finale et ses paroles sont les plus belles qu'il ne m'ai jamais dites, enfin il y a aussi cette fois sur le bateau : « Je sais que les fantômes ont erré sur la terre. Sois toujours avec moi... prends n'importe qu'elle forme... rends-moi fou ! Mais ne me laisse pas dans cet abîme où je ne puis te trouver. Oh ! Dieu ! C'est indicible ! Je ne peux pas vivre sans ma vie ! Je ne peux pas vivre sans mon âme ! » Emilie Brontë.
Et dire qu'il pense ne pas être romantique, s'il savait. Je ne lui dit pas parce que j'ai peur que s'il en prend conscience ses petites attention qu'il me fait de temps en temps ne soit plus aussi spontanée mais je l'aime, et je l'aimerais même s'il finit par me rejeter.
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Jamais nous sans lui
RomanceParfois on pense que la seule solution qui s'offre à nous c'est de fuir, de tout recommencer. C'est ce qui m'est arrivé, j'avais peur, j'étais perdue et pire que tout je me sentais faible alors je suis partie en abandonnant tout mon passé. La Calif...