Chapter three: Flashback one

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— Hayden ?! Allo la lune ici la terre, répondez !!

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— Hayden ?! Allo la lune ici la terre, répondez !!

— Quoi ?

— Tu n'écoutais encore rien ou je me trompe ?

— Si enfin, non...

Je vois Alexis lever les yeux au ciel avant de faire demi-tour pour retourner dans la cabine d'essayage. Bravo, Hayden. Tu es officiellement la pire amie de tous les temps.

Alexis est ma meilleure depuis maintenant... en réalité je ne me souviens même plus depuis quand, si ce n'est pas depuis toujours. Je me ne me rappelle pas avoir passé un seul jour de ma vie où elle n'en aurait pas fait partie.

D'ailleurs aujourd'hui c'est shopping, voilà pourquoi je suis ici à la regarder essayé des vêtements hors de prix. La raison ? Ce soir il y a une soirée et elle est fan de ce genre de trucs. Personnellement c'est pas ma tasse de thé, je ne dirais pas que je déteste mais je ne suis pas non plus fan. En tout cas elle en fait tellement pour moi que quand elle me supplie avec son air de chien battu, je ne sais pas résister bien longtemps.

Et si j'étais un minimum honnête avec moi-même, j'avouerai que j'ai ce petit espoir de revoir ce garçon.

Il y a quelques temps au lycée, un nouveau est arrivé. Je lui ai juste indiqué son chemin mais, franchement sa beauté était frappante. Mais bon... c'est beau de rêver parfois, la réalité c'est que je suis en seconde et lui en terminale alors le pourcentage de chances pour qu'il se souvienne de moi est très, très faible.

— Désolé Alexis, tu m'en veux pas ?

— Hm, non. Alors, il était si sexy que ça ?

— Il est en terminale alors sexy ou pas je vais devenir inexistante pour lui. Autant ne pas me faire de faux espoir.

— Soit pas pessimiste ma belle, qui sait peut-être que cupidon va faire bouger les choses. Ou alors tu prends les choses en mains et tu vas lui parler.

— J'aurais jamais le cran, je ne suis pas toi.

— Non, tu es toi. Et entre nous heureusement que tu n'es pas moi, le bleu n'est pas ma couleur.

J'explose de rire pendant qu'elle détaille les mèches bleu qui se perdent dans mon brun.

— T'en rates pas une toi.

— Non, jamais. Bon tu crois que je peux séduire le beau Nate avec cette robe ?

Elle avance dans une magnifique robe bordeau, elle est courte et les manches sont longues. On en voit assez pour être suggestif mais elle reste correcte. Oui, on peut clairement dire que ça lui va comme un gant.

— Elle est parfaite.

— Adjugé, vendu !

Debout face au miroir de la chambre d'Ali, j'observe la fille que je vois. On peut au moins avouer qu'elle a fait du bon boulot.

Jamais nous sans luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant