Chapter Twenty-four : I feel alive

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-Hayden

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-Hayden...

Il a chuchoté mon prénom tout en collant son torse musclé contre moi. Il me domine de toute sa hauteur et il pose délicatement ses lèvres sur ma tempe.

- Hayden, fais-moi confiance...

Tout en me disant ça ses lèvres descendent dans mon cou et je suis certaine qu'il doit ce rendre compte que ce contact me fait frissonner. Mais j'ai peur, peur d'être blesser quand le réveille sonnera, quand les cloches de minuit sonneront et que le rêve prendra fin...

- « Notre vie est déjà assez lugubre sans que nous allions évoquer des fantômes et des visions pour nous troubler. »

- Tu comptes utiliser des phrases de romans pour me parler constamment ?

- Non, seulement quand je trouve une phrase qui pourrait te plaire et convenir à la situation. J'ai bien compris que tu avais un passé si compliqué que tu as peur d'en parler, alors pour l'instant je veux juste que tu ailles mieux.

Et il pose ses lèvres sur miennes tout en me soulevant pour m'assoir à son niveau sur le plan de travail. Mes jambes s'enroulent naturellement autour de sa taille et je le sens sourire sous mes lèvres.

Il détache ses lèvres des miennes pour retirer son t-shirt et bordel, il a vraiment un corps de rêve. Je pose doucement mes doigts sur la peau de son torse tout en les faisant glisser lentement. Je vois son torse se gonfler et se dégonfler de plus en plus lentement avant qu'il ne repose ses lèvres sur les miennes.

- Je crois pas que la cuisine soit le meilleur endroit.

Je rigole et le laisse me porter jusqu'à la chambre, dans ses bras j'ai l'impression d'être un poids plume. Une fois dans la chambre il allume les guirlandes colorées que j'avais disposée un peu partout comme décoration avant de revenir devant moi.

J'aime la façon dont il me regarde, comme si j'étais une magnifique fleur sur le point d'éclore et qui sait peut-être que c'est le cas. Doucement ses mains attrapent le bas de top pour le passer au-dessus de ma tête et me retrouve avec mon soutien-gorge gorge blanc en dentelle devant lui.

- Tu es magnifique.

Il a chuchoté ses mots si bas que je ne suis même pas certaines qu'ils les aient prononcés. Rapidement, le reste de nos vêtements finissent sur le sol et après avoir récupéré un petit emballage en aluminium il se positionne au-dessus de moi. Il pose à nouveau ses lèvres sur les miennes le plus tendrement possible.

Pendant le reste de la nuit il m'a guidée et m'a emmenée au paradis. Pendant toute la nuit il m'a fait vivre, pour la première fois depuis longtemps je me sentais à nouveau vivante et heureuse. Réellement heureuse, et si pour une fois je pouvais croire quelqu'un, et si pour une fois j'avais droit au bonheur ?

Clyde, tu es un démon venue pour venir à bout de moi ou au contraire pour me faire respirer à nouveau ?

°°°°°

En ouvrant les yeux je vois la lumière percée à travers les fins rideaux, et entends les battements d'un cœur sous moi. En relevant la tête je vois le visage de Clyde qui dors paisiblement, et tout me revient en mémoire. La soirée au panneau Hollywood, son regard, ses lèvres sur les miennes, dans mon cou et sur tout le reste de mon corps. Les moindres soupirs qui ont franchis ses lèvres, tout.

Bizarrement je pensais qu'en me réveillant ce matin je me sentirais mal ou je culpabiliserais mais, rien, je me sens bien. Comme si d'un coup l'oxygène qui entrais dans mes poumons n'était plus toxique.

Je le regarde encore pendant quelques minutes et d'un coup je percute. Merde la librairie ! Je vais être en retard. Non, non, faut je me dépêche.

Je saute du lit et file sous la douche le plus rapidement possible et une fois habillée, je retourne dans la salle de bain pour m'attacher les cheveux et c'est là que je les remarques, ces petites traces sur ma peau. Sur mon cou et sur ma poitrine. Ok, pas de panique je dois bien avoir de l'anti-cerne quelque part.

- Bordel, mais merde t'es où quand j'ai besoin de toi ?! Fais chier !

- C'est la deuxième qu'on se réveil ensemble et tu es toujours aussi... délicate.

Je sursaute au son de sa voix et me tourne vers lui et je suis certaine que je viens de virer au rouge tomate. Il ne porte simplement que son caleçon et le voir comme ça devant moi me donne d'un coup chaud. J'ai presque envie de rire qu'il ait des traces identiques au miennes sur son torse.

Il s'approche de moi et me prends la main, instantanément je me calme.

- Ok, alors pourquoi t'es aussi presser ?

- Je dois bosser, je vais être en retard et je ne trouve pas mon anti-cernes pour cacher ces suçons.

- Ho... Ok, pense calmement où tu l'aurais mis ?

Je me retourne et réfléchis quand mon regard se pose sur l'un des tiroirs de ma salle de bain et en l'ouvrant, Bingo !

- Clyde, t'es un génie !

Je me positionne face au miroir et en applique jusqu'à ce qu'on ne les voient plus. Une fois dans ma chambre je prends mon sac et le rejoint dans la cuisine.

- Je suis désolée, je dois vraiment y aller mais...

- On en parlera plus tard si tu veux.

- Merci. Tiens un double des clefs pour fermer derrière toi.

Je me dirigeais vers la sortie quand je sentis une main s'enrouler autour de mon poignet et me tirer en arrière et sans que je ne puisse réagir, il m'embrassait. Pas un baiser torride comme cette nuit mais, plutôt un baiser doux et tendre.

- À plus tard, petite libraire.

Je souris et quitte mon appart tranquillement. Au final je suis arrivée tout pile à la librairie, je fais l'ouverture tranquillement et la journée passe assez vite. Faut avouer que je ne m'ennuie pas entouré de tout ces livres plus ou moins passionnant. C'est vrai c'est comme les films, on ne peut pas tout aimer.

D'un coup mon portable sonne pour m'annoncer l'arrivé d'un nouveau message, et je redoute... J'ai horreur de recevoir des messages en particuliers parce qu'une seule personne m'en envoie régulièrement ces temps si. Et bingo, c'est lui...

« Bah alors petit chose, mon frère devait te parler après notre petite discussion hier soir. Il n'est pas revenue et j'ai l'impression étrange que tu en est la raison. Dois-je te rappeler que c'est moi qui ait le contrôle et pas toi ? »

« Pourquoi tu ne t'arrêtes pas ? Je n'y crois pas à ce que tu me racontes toujours ! Je pense juste que tu n'es qu'un gros psychopathe. »

« Venant de toi, c'est un compliment. Mais vois-tu, sa serait vraiment dommage qu'Alexis soit une fois de plus un dommage collatéral, elle a déjà souffert une fois. Et tes parents ? Tu veux que je te rafraîchissent la mémoire peut-être ? »

Cette fois c'est trop et je fond en larmes. Maman... Papa... Pardonnez-moi, je vous en supplie. Pardonnez-moi...

C'est pile au moment où je me sens enfin revivre que tout tourne au cauchemar. N'ai-je donc pas droit au bonheur ? « Sa conscience avait fait de son coeur un enfer terrestre. » Cette citation d'Emilie Brontë me viens en mémoire, mon coeur est détruit mais est-ce que ma conscience existe-t-elle encore ?

Jamais nous sans luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant