Le soir de cette journée, je réalisais que j'avais l'esprit brouillé et que me retrouver seule chez moi m'angoissait totalement. Alors je filais pour un endroit qui était comme un second chez moi. Une seconde maison, avec une seconde famille. Garée dans la cour, j'ôtais mon casque et rapidement, Emma alors devant la salle de repos, surprise de me voir, m'interpella.
Rien que voir son visage me suffit à me détendre un peu. Je suis descendue de ma moto pour aller la rejoindre. Après une accolade, elle me demanda ce que je faisais ici et je lui demandais si Richard était là.
Emma : « Justement, c'est bientôt l'heure de sa pause, il va ar... Ah, quand on parle du loup ! Richard ! »
L'homme qui venait d'entrer dans la salle de repos sursauta par réflexe, comme la crainte de devoir partir en intervention alors qu'il avait à l'esprit de se poser un instant. Je me suis approchée, souriante et une bise plus tard, on se retrouva tous trois assis autour de la table.
Lise : « Je veux faire un transfert. »
Richard : « Ca s'arrange pas ? »
Lise : « Non, je pensais pouvoir supporter, mais ça s'empire. »
Je leur raconte ma douce nuit de dimanche et Emma se mit à jurer avant de soupirer lourdement.
Lise : « J'ai cru qu'ils allaient amener ça à une faute professionnel. »
Richard : « Je vois. »
Emma : « Et puis t'es épuisée. »
Lise : « Je ne suis pas de garde ce week-end et cette semaine devrait être plus calme mais... Je veux partir. Tu veux bien être mon tuteur ? Si jamais ça te gêne, te sens pas forcé, je peux demander à l'hôpital Sud, Henry me prendra. »
Richard : « Non c'est bon, je peux te prendre, mais il faut que tu aiesl'accord de ton tuteur actuel. »
Emma : « Ouai bah vu comment ils sont, ils attendent peut-être que ça. »
Richard : « Tu veux que je parles à Connor ? On se connait un peu. »
Lise : « Non, je veux juste me barrer. »
Richard : « D'accord, dans ce cas, tu dois contacter ton professeur encadrant il te fera parvenir une fiche que Connor devras signer. Et ça prend effet le jour même. »
Lise : « Très bien, je vais lui envoyer un mail en rentrant. »
Richard : « Mais attend la semaine prochaine. »
Lise : « Pourquoi ? »
Richard : « Si tu le fais signer cette semaine, tu n'auras pas ton week-end de repos. Fais le lundi. »
Emma : « Une semaine ça va passer vite, c'est mieux que de voir tes seuls jours de repos sauter. »
Liste : « Ok, je vais faire ça, merci. »
Après un tour pour voir d'autres collègues, je les laissais tranquille et partis faire un saut à la caserne juste après. Je fus là aussitôt accueillit à bras ouvert. Je leur donnais des nouvelles du mourant qui les rassurèrent et je filais pour envoyer ce mail et me reposer.
Le lendemain, je craignais qu'il veuille en reparler et je vu juste. Quelque part, je ne comprenais pas tellement pourquoi je ne lui expliquais pas les propos écœurant qu'avait tenus sa chère collègue. Je l'avais déjà vu l'effleurer, lui faire les yeux doux à table et il ne la repoussait pas une fois, même face à Olivia il était plus distant, mais Madison avait visiblement plus de droit à son égard. Et pourtant, l'imaginer m'engueuler, me dire que je mentais qu'elle ne pouvait pas m'avoir dit ça, me rendait nerveuse. Je ne voulais pas qu'il hausse le ton, qu'il m'en veuille.
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Prendre sa décision
Ficción GeneralJ'ai voulu essayer un nouveau genre, j'espère que ça vous plaira. 12/12 Et a tous ceux qui travaillent dans les métiers d'urgence: force et courage.
