Impatient de profiter de ces deux petits jours de tranquillités, je ne vis la jeune femme à côté de la secrétaire que lorsque j'entendis mon nom. Réalisant sa présence lorsqu'elle s'agrippa à son bras. Mais le pire fut lorsqu'elle mentionna le mariage. Mariage ? Quel mariage ? Je me sentis sonné, embrouillé. Elle mentionna le fait de venir voir où je travaillais et je compris qu'elle allait répandre cette stupide histoire.
Je manquais de pâlir et m'énerver lorsqu'elle mentionna le fait de venir chez moi et... Qu'on n'avait passé l'âge ? Oser faire un tel sous-entendu, en plus devant Lise... Je sentis mon sang bouillir. Mais j'eu juste le temps de tourner mon attention vers ma douce qu'elle siffla sa phrase comme un saut d'eau glacé. Je la vis partir et je n'arrivais à bouger pour aller à sa suite, pour la rattraper, pour lui demander de m'attendre chez elle.
Abaissant le visage, c'est les mains de Daisy sur mon bras qui me ramenèrent à moi. Sursautant, je m'éloignais rapidement d'elle.
Ernest : « Tiens-toi correctement ! »
Daisy : « Pardon, tu m'as manqué. »
On partit vers ma voiture et je lui ouvris la portière pour qu'elle monte. Je claquais la porte et alla derrière le volant pour rouler.
Ernest : « Ton billet retour est pour quand ? »
Daisy : « Dimanche, en fin de mâtiné. »
Ernest : « Je vais te trouver un hôtel. »
Daisy : « Tu ne souhaites pas que je vienne chez toi ? »
Ernest : « Non »
Daisy : « Tu semble contrarié... Je pensais que ça te ferait plaisir. »
Ernest : « Plaisir ?! C'est quoi cette histoire de mariage ?! »
Daisy : « Gladys m'a dit que tu étais d'accord, que tu avais apprécié le week-end. On a choisi une date, le 8 Novembre. »
Je manquais de louper le feu rouge et je pilais. Mes doigts se crispèrent autour du volant. Je serrais les dents pour rester à peu près calme et courtois.
Ernest : « Il y a méprise. »
Daisy : « Je pensais que tu t'étais entendu avec Gladys. »
Je sentis sa main sur ma cuisse et je lui poussais le bras, passant une vitesse pour redémarrer.
Daisy : « Et si tu souhaites rester ici en France, je resterais ici. Paris est une chouette ville aussi. »
Ernest : « Je ne souhaite pas d'un tel mariage. »
Daisy : « Je sais que cela peut te paraitre vieux jeu et précipité... Mais je pense aussi que c'est une bonne chose. Tu me plais beaucoup Ernest et depuis longtemps. »
Je m'arrêtais au premier hôtel que je croisais, mais il était plein, ainsi que le suivant et celui d'après. Je dû prendre la route de chez moi.
Daisy : « Je peux prendre le canapé, tu dois avoir besoin de repos. »
Ernest : « Non, ça ira. Je vais te changer les draps. »
Daisy : « Laisses je vais le faire. »
Je lui confiais les draps et partis pour essayer de joindre Lise. Mais rien, je devais faire face à sa boite vocale. Alors je raccrochais et soupirais doucement. Après ça, c'est sûr que j'aurais du mal à lui expliquer. J'entendis des pas puis sentis des mains glisser dans mon dos puis autour de ma taille. Mais ce n'était pas Lise et ce contacte me fit frissonner de dégout. Je pivotais rapidement et partis vers la cuisine.
Ernest : « Ne joues pas à cela. »
Daisy : « C'est qu'une question de temps. »
Ernest : « Je n'ai pas de sentiment pour toi, et je n'en aurais jamais. »
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Prendre sa décision
Ficción GeneralJ'ai voulu essayer un nouveau genre, j'espère que ça vous plaira. 12/12 Et a tous ceux qui travaillent dans les métiers d'urgence: force et courage.