<< Quand je suis née, le diable a dit : "Oh merde, de la concurrence." >>
____________________❤️ Salam alaykum ❤️
✨ Bonne lecture ✨
J'étais dans le salon quand j'entendis mon père m'appeler. J'étais surprise, car cela faisait une éternité qu'il ne m'avait pas adressé la parole. Ça devait vraiment être important.
Je me dirige vers lui et le trouve dans le jardin.
Moi : Oui, papa ?
Papa : Assieds-toi.
Je m'assieds, un peu nerveuse.
Papa : ... (il marque un silence).
Papa : Je viens d'appeler un ami, et tu dois lui apporter ça. *Il me tend une mallette.*
C’est donc pour ça qu'il m'a appelée ?
J’hésite avant de la prendre.
Moi : Tout de suite ou demain ? Il commence à se faire tard…
Papa (s’énervant) : À qui tu parles comme ça ? Tu crois que je suis ton pote ? Depuis quand tu remets en question ce que je te dis ? C’est urgent, va-y tout de suite !
Pourquoi s’emporte-t-il comme ça ?
Moi : Et où dois-je aller ?
Papa : *Sec* Le chauffeur va t'y conduire.
Moi : D'accord...
Je pars sans dire un mot de plus.
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⏱️ 21h09 ⏱️
Me voilà devant la porte de la maison. Un étrange pressentiment m’envahit. Mon instinct ne me trompe jamais dans ce genre de situation, et il faisait déjà nuit.
Je frappe. Un homme d'une cinquantaine d'années ouvre la porte. Il avait la peau ridée, les cheveux blancs et une barbe en partie grisonnante. Je l'avais déjà vu quelque part.
Où ? Ah oui, à l'entreprise de mon père.
Moi : Euh, salam alaykum.
Il me dévisage d'un regard étrange, presque malsain. Peut-être que je me fais des idées...
Lui : Wa alaykum salam, entre.
Il se décale pour me laisser passer.
Moi : Euh, non, non, c’est bon, je vais partir, il est tard.
Lui : Je ne vais pas te laisser partir sans rien boire ni manger, surtout pas quand tu es la fille de mon vieil ami.
Je hoche la tête, résignée. Je rentre malgré moi. Il disparaît quelques instants, puis revient avec deux verres à la main. Il m'en tend un.
Lui : Bois. Moi, c'est Thierno. Et toi, c’est Maïmouna, n'est-ce pas ?
Moi : *Après avoir pris une gorgée* Oui, c’est ça.
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Un Coeur dévasté par les passions
General Fiction_Pour MAÏMOUNA, le Diable n'avait plus sa place dans ce bas monde puisque l'humain, maître des ténèbres, l'avait depuis longtemps supplanté dans l'art de la malveillance. Elle n'éprouvait plus ni désir ni raison de continuer à errer dans ce chaos qu...