NUMBER 1

M.Chapitre 22

Chapitre 20
- Matthew -

Une rumeur devient réalité parfois.

🙀Fier de ma blague et de pouvoir encore une fois lui gâcher la vie, je la sers plus contre moi avant de continuer :

-Tout à l'heure tu es parti fâchée alors je voulais m'assurer que tout allait bien ma puce.

J'ai envie de me gifler pour prononcer ces mots mais à la vue de leur réaction à tous les deux, mon sourire ne fait qu'augmenter encore plus.

-Justine je te faisais confiance, ça va peut être paraître con mais je pensais pas que tu étais comme ça, une petasse qui tombe dans les bras d'un con qui veut juste te baiser.

Je rigole dans ma barbe et elle me relance un regard noir.

-La prochaine fois n'accepte pas d'aller au ciné avec moi si tu sors avec lui.

Il me toise de haut en bas l'air menaçant alors que je souris encore.

-Tu viens chérie on y va !?, répliqué je en me tournant vers elle.

Elle part sans moi devant et je la suis non sans lancer un regard vainqueur à ce Logan. Non mais il croyait quoi ? Il allait pas me piquer ma place de capitaine sans représailles derrière.

Tous les élèves qui étaient autour de nous comme des pigeons, attrapant leur taux de ragots, se dispersent.

-Putain Matthew pourquoi t'as fait ça !??

Elle se retourne enfin pour me crier dessus certes, mais ça fait 1h qu'on marche sans but précis. Je sais même pas pourquoi je la suis pour être honnête.

Elle se retourne d'un coup, furieuse et je hausse les épaules nonchalamment. Son regard est noir mais j'arrive à disserter une pointe de tristesse.

-J'ai tellement envie de te baffer. Tu lui as fait mal, lui il ressent des sentiments contrairement à toi visiblement mais tu t'en fous ; toi, tu les écrases ses émotions, parce que t'es plus fort que tout ça ; toi tu ressens rien, t'es un bonhomme. Putain ça me dépasse, je sais pas comment tu fais pour faire mal aux gens et ne même pas être désolé.

Elle lève sa tête vers moi pour observer mes yeux. Mais je ne sais pas quoi dire, pour une fois je me tais et la laisse parler. Ok, j'ai peut-être agis comme un con mais on s'en fou de ce que pense cette fille et après tout, c'est lui qui a commencé en me prenant ma place de capitaine alors ouais, je m'en fou, je continue a le faire chier et ses émotions il a cas les contrôler. Si j'y arrive il peut aussi le faire. Je suis pas un surhomme après tout.

-Tu t'es pris pour qui à me faire la morale là ? T'as cru j'allais changer pour toi ?! Les gens ne changent jamais, même s'ils font semblant, au fond ils restent les mêmes. Et ouais je suis un con, mais j'assume et j'ai décidé de m'en battre les couilles.

-Je sais pas pour qui je me prends mais ce qui est sur c'est que tes parents ont raté ton éducation.

Je ne bouge plus. Pas parce que j'ai envie de pleurer. Pas parce que j'ai envie de lui hurler de se la fermer. Pas parce que j'ai envie de m'enfuir. Parce qu'il faut que je contienne mes pulsions, mon corps me dit « frappe la » alors que mon cerveau me crie de ne pas la toucher.

Finalement ses sourcils froncés se relèvent et elle vient m'enlacer.

Elle a vu que ça m'a blessé.
Elle a vu que ça m'a fait mal.
Elle a vu que ça m'a fait souffrir.
Jamais personne n'avait vu ça.
Mais elle si...

Elle l'a vu, elle est comme entrée en moi une fraction de secondes. Et maintenant elle me fait un câlin. Je fais quoi ? Je vais pas la serrer moi aussi dans mes bras ?! Elle se retire avant que je n'ai fait quoique ce soit. Je ravale ma salive difficilement.

-Je voulais pas dire ça et je savais pas, s'excuse t-elle. Mais t'es quand même un con.

Je hausse les sourcils pour lui faire comprendre que ses semi-excuses ne sont pas acceptées.

-Ouais bah tu te contenteras de ça...

Elle me tape sur l'épaule et commence à s'en aller mais mon coach vient nous chercher.

-Matthew, Justine, venez avec moi au gymnase.

On le suit tous les deux sur nos gardes. On entre dans la grande salle et il referme la porte.

-En ce moment une rumeur circule sur vous deux.

-Ha ouais, c'était pas du tout une bonne idée, les gens pensent n'importe quoi, dit-on.

On explique chacun nos points de vus mais au même moment ce qui créer un brouhaha pas possible.

Le coach fait un signe de la main et nos bouches se ferment d'elles mêmes.

-Elle va devenir réalité.

-C'est à dire ?, demande Justine assez inquiète.

-Vous allez sortir ensemble les enfants.

Il ne suffit pas d'être beau pour éviter les problèmes.