J. Chapitre 45

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Chapitre 44
- Justine -

The way that Gucci look on you, amazing
But nothing can compare to when
you're naked
-Beautiful by Bazzy

🗣-C'était quoi ça tout à l'heure ?, lâche t-il.

-T'as cru tu pouvais me balancer tes horreurs à la gueule et arriver pour avoir ton bisous juste pour ne pas perdre ta putain de place de merde de capitaine ?, hurlé-je.

-Mais j'arrivais pas du tout pour t'embrasser mais pour m'excuser, crie-t-il également.

Rachel, contente de nous voir nous disputer, nous laisse tous les deux. J'ouvre la bouche puis la referme, surprise par sa déclaration. Ah bon ? Il obéissait pas aux ordres ?

-J'y ai même pas pensé, dit-il d'une voix plus posée.

Ok, là on est d'accord il ne cherche pas la merde ? Comment admettre que j'ai eu tort ? J'ai horreur des excuses. J'ai horreur de me montrer faible.

Pour ne pas avoir à supporter son regard profond et surtout pour ne pas avoir à baisser les yeux, je décide de regarder ailleurs. J'ai l'air d'une connasse. A attendre comme si c'était à lui de faire le premier pas alors qu'il l'a clairement déjà fait. Mais je ne sais pas comment agir. Je vois bien qu'il ne sait pas si je fais la gueule ou non mais je ne vais pas lui sauter dans les bras pour lui prouver que tout va bien entre nous. Ce serait trop chelou.

Son regard jusque là fixé sur moi, se détourne vers le lycée derrière moi. Je le vois réfléchir, perdu dans ses pensées. Pendant quelques minutes, le silence règne, nos yeux s'évitent, nos têtes essaient de briser ce malaise.

-J'imagine qu'on va se retrouver à la soirée chez Ethan ?

Je ne sais pas si c'est réellement une question. En tout cas il est en train de partir et moi je reste plantée là alors que j'ai qu'une envie c'est de le rattraper. Ma main bouge à temps pour agripper son poignet.

Il se retourne, regarde nos bras puis mon visage. Je me sens rougir comme jamais auparavant je ne l'ai fait.

Je le déteste.

Mais je l'ai quand même empêcher de partir.

Je le déteste.

Mais mes yeux ne peuvent plus le quitter.

Je le déteste.

Et me bouche n'arrive pas à s'ouvrir.

Au bout de plusieurs lourdes secondes où je me suis perdue dans son regard vert émeraude, où je nous voyais sur une plage à bronzer et à s'embrasser, où je rêvais d'un second baiser, où le temps s'était arrêté, il hausse un sourcil. Retour sur terre. Plutôt brutal.

Je cligne des yeux. Une fois. Puis deux.

-Hum..., bafouillé-je.

Wouh la, pourquoi j'ai ouvert la bouche ? C'était pas possible de lui faire croire que je suis devenu muette ? Pouf Dieu m'a jeté un sort. Merdouille. Excuse ? Je cherche Excuse. Personne n'en vend ?

-On va boire un verre ?

Il me fixe. C'est pas bon signe ça non ?

NUMBER 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant