J. Chapitre 43

33 2 0
                                    

Chapitre 41
- Justine -

Concentre toi, laisse la tomber.

😗Qu'est ce qu'il me veut le chevalier de la table ronde là ?

-Tiens mais qui voilà ?!, dis je sarcastiquement.

-À quoi tu joues ?

Calme toi coco. Ta pression doit être beaucoup trop élevée.

-Bah là je mange ...

-...avec Logan !??

-Faut croire.

Je souris à Logan qui est encore assis à regarder Matthew, l'air terrifié. Matthew, quant à lui, ne lui prête pas d'attention et continue de me regarder sévèrement dans les yeux. Ils sont tellement beaux et le fait qu'il me fasse une crise de jalousie le rend encore plus mignon.

-Tu te fous de ma gueule ?

-Non, mais si tu veux, c'est pas bien compliqué.

Il me lance un regard furieux mais ça n'est pas ça qui m'empêchera de parler.

-Va falloir que tu me lâches maintenant, ça devient gênant chéri.

Il donne un grand coup vers le bas, qui me tue l'épaule et retourne à sa place. Roger a fait sa crise, c'est bon maintenant. La Terre peut recommencer à tourner. Je me rassois en face de Logan qui essaye de me sourire mais qui a toujours l'air d'avoir peur.

Je ne lui explique pas le pourquoi du comment puisque je ne lui dois aucune explication. Je regarde légèrement en arrière et aperçois Rachel qui rigole avec les garçons. Matthew a déserté sa place. Cette dernière se retourne pour froncer ses sourcils. J'ai sali son plan « mettre Justine et Matthew en couple » ; je ne vais pas m'excuser pour ça. Hors de question.

Après cette pause déjeuner on n'a plus cours puisqu'il faut préparer la rencontre. Tout le monde est mobilisé dans le stade, les gens sont au taquet. Ils sont tous munis de leur drapeau et maillot pour encourager l'équipe, limite mieux que nous. Les gens s'assoient alors que nous ne sommes même pas encore changé. Pour l'instant l'équipe adverse n'est pas arrivée et leurs supporteurs non plus.

Je regarde encore une fois les gradins avant de me diriger vers le vestiaires en criant aux filles de faire pareil. Après tout, les mecs sont déjà partis.

😗 -7 minutes avant l'entrée en piste, crie la coach.

J'aperçois Rachel de loin qui a l'air un peu pommée.

-Je me suis infiltrée ici agent 007.

-Avez vous apporté ce que je vous avez demandé ?

-Une crème hydratante biologique trouvée en pharmacie. Affirmatif.

-Bien commandant.

Elle me tend ma crème.

-Stressée ?, demande t-elle en s'asseyant et en fouillant dans ma trousse à maquillage.

-Un peu.

Surtout à cause de ce putain de baiser !

En parlant de ça, l'entraîneur des basketteurs vient me voir avec Matthew derrière. Il tire la tronche et semble mécontent d'avoir été dérangé dans sa préparation. Il suit son entraîneur comme un enfant rebel qui aurait fait une bêtise.

-Je vous rappelle que si on gagne, vous vous embrassez au milieu du terrain sinon rien.

On hoche encore une fois la tête alors qu'il part. Je me permets de regarder son maillot qui lui tombe sur le torse.

-J'ai déjà pas aimé une fois, j'espère perdre, lance t-il en partant également.

Outch, l'ego de Justine se prend un coup. J'avoue, ça nous a atteint mais on ne va pas se laisser abattre. Allez !

Je dis au revoir à Rachel et vais chercher les autres dans les vestiaires pour rentrer sur le terrain suivie de toutes les cheerleaders, acclamées. On enchaine les mouvements rapidement. Un sans faute pour l'instant. Les joueurs suivent sous les applaudissements du grand public.

Dans nos petites tenues au couleur de l'équipe composées d'un haut-débardeur et d'une jupe, maquillées d'un trait d'eye-liner, rouge à lèvre voyant et fard à paupière assortie à l'ensemble vestimentaire, nous encourageons de toutes nos forces notre équipe.

Matthew, premier de la ligne, lève les bras en souriant de toutes ses dents quand il rentre sur le terrain sous un tonnerre d'applaudissement. Son débardeur qu'il ne sort que pendant les matchs lui va à ravir. Je ne le matte pas plus, même pas le temps de voir s'il a des pectoraux que je me mets sur le côté en continuant de les encourager du mieux que je peux.

Les échanges commencent rapidement. Le ballon passe de main en main. L'autre équipe a statistiquement plus la balle, elle mène à peu de points près.

Nous devons rester debout pendant toute la durée en applaudissant et en criant à chaque fois qu'un joueur fait une bonne action. Si nous on les encourage, qui nous encourage ? A part les regards pervers que presque tous les spectateurs nous lancent. Et encore je ne suis pas sure que ça nous permette réellement de bien faire nos mouvements...

Les basketteurs sont trop concentrés pour nous matter mais en temps normal, ils ne s'en privent pas. Bien qu'ils se croient discrets, tout le monde l'a remarqué, même les coach. Mais ils trouvent ça humain et assez normal. « Tant que ça ne déteint pas sur vos performances ».

Évidemment, vu l'entraînement intensif donné par notre lycée, notre équipe finit par gagner. Je ferme les yeux. J'aurai aimé ne plus devoir applaudir et sauter au plafond mais toute mon équipe est déjà en train de leur sauter dans les bras.

One kiss is all it takes
-One kiss by Dua Lipa

NUMBER 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant