chapitre dix huit

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L I L I A

Je suis assise sur le canapé aux côtés de Houssem.

- L'autre jour, quand ta mère a voulue me parler, elle m'avait demander de te prendre ici, une semaine avec moi le temps de son voyage en séminaire.  Elle a dit qu'elle s'est rendu compte que j'étais quelqu'un de bien et elle m'a présenter ses excuses, elle m'a expliquer pourquoi elle avait eu peur. Elle m'a aussi dit qu'elle ne t'avais jamais vu aussi heureuse et qu'elle aimait cette sensation d'une nouvelle Lilia
- Waw.
- Elle aimerait qu'on emménage ensemble, elle m'a précisé pour quoi mais je n'ai pas le droit de t'en parler avant elle.
- Oh. Qu'est - ce que tu en dis ?
- J'aime ta présence, j'aime t'avoir à mes côtés.
- Mais ?
- Il n'y a pas de mais. Je trouve que c'est une bonne idée. La vraie question c'est est-ce que toi tu en as envie ?
- De mai à septembre je n'ai pas cours, c'est les seuls moment où je travail, ma mère s'occupe de payer ma fac.  Je pourrais t'aider à payer les factures.
- Bébé, écoute moi. Même si je suis tout seul à payer, c'est pas grave. Moi, tout ce que je veux c'est être avec toi.
- Je veux aussi et je ferai tout mon possible pour t'aider

Il me sourit. 

- Cool.

C'est à mon tour de lui sourire.

Nous sommes samedi soir, je suis avec ma mère, nous sommes assises toutes les deux autour de la table. 

- Lilia, j'ai rencontré quelqu'un
- Quoi ?
- Oui, c'est pour ça que tu es allé passer la semaine chez Houssem, je voulais que votre projet d'habiter ensemble se concrétise, je vais mettre la maison en vente.
- Il travaille avec toi ?
- Non, mais ça fait un bon moment déjà que le fréquente, ça va bientôt faire un an, je voulais juste voir comment c'était entre nous pour être sûre de faire le bon choix.
- D'accordJe suis contente pour toi maman.
- Merci. Et je suis désolée d'avoir dis du mal d'Houssem, il est génial
- Nest-ce pas.

Elle me sourit.

Mon père s'est en aller il y a cinq ans, il a rencontrer quelqu'un à son travail alors il a décidé de tout plaquer pour elle, nous laissant moi et ma mère, seules. Alors, le fait qu'elle ait rencontrer quelqu'un  me fais plaisir, elle est heureuse et c'est tout ce que je souhaitais.

Je suis chez Tanguy, j'ai appris à toquer avant d'entrer étant donné que je ne sais jamais si Caroline est ici.

- Salut toi.

Il dépose un baiser sur mon front et me prend dans ses bras. 

- Salut.

Nous allons nous asseoir sur le canapé. 

- Jolie montre.
- C'est un cadeau de Caroline.
- Tu lui offres des trucs toi aussi ?
- Non, elle refuse

Je commence à l'apprécier.

- Elle me couvre de cadeaux.
- Mais elle est étudiante
- Je sais, elle travaille tout le temps et des qu'elle peut elle aime bien m'offrir deux trois trucs
- C'est quoi la contrepartie ?
- Y en a aucune, arrête de te méfier
- Désolée.  Je veux juste pas te voir souffrir.
- T'inquiète

Je souris.

- Je l'aime bien.
- Ouais, moi aussi.

Il sourit.  J'ai tout pour être heureuse dans ma vie, je me sens bien.

ORIGINE | H.AOUAROù les histoires vivent. Découvrez maintenant