chapitre douze

719 40 2
                                    

L I L I A

Ce soir c'est le match, je suis assise dans les gradins un peu stressée je l'avoue. Houssem aimerait que l'on se voit quelques minutes après le match, j'ai bien évidemment acceptée.

Le match commence, dés la sixième minute Houssem met un but, ce qui me fait sauter de joie parmis la foule en folie.

À la trente quatrième minute Nabil Fekir met un but, ce qui fait deux zéro.

Je le sens vraiment bien ce match.

Puis à la cinquente neuvième minute Ferland Mendy met un but, ce qui fait trois zéro.

À la quatre vingt dixième minutes, nous avons gagnés trois zéro, tous les supporters de l'OL sont heureux, la foule crie, dansent et chantent.

Je descends des gradins, Tanguy me retrouve devant et me prends dans ses bras. 

- Félicitations.
- Merci.

Houssem arrive rapidement et j'en profite pour lui sauter dessus.

- Félicitations, dis je en déposant un baiser sur sa joue, t'as hyper bien jouer, je dis.
- Merci, il passe une main dans mes cheveux puis embrasse ma joue. 
- Faut que j'aille me changer, tu vas rentrer ?
- Oui, demain je vais en cours.
- Oh. Merci d'être venue, ça m'a fais plaisir.
- C'est normal.

Je mors ma lèvre inférieure lorsque je le sens regarder ma bouche.

- Bon, je vais y aller, on se voit bientôt.

Il me fait la bise et pars. Tanguy entre temps était partit rejoindre ses coéquipiers.  Je rentre chez moi, avec une sensation particulière, peut être aurais-je voulue qu'il m'embrasse même si je sais que c'est une mauvaise idée. 

Ma mère est encore debout, elle regarde la télé. 

- Bonsoir
- Salut
- Bonne nuit.
- Toi aussi.

Je vais prendre une douche, me prépare pour aller dormir.

H O U S S E M

Nous avons gagnés ce soir, j'ai même mis un but et j'avoue être content, logique.

Lilia était là ce soir, l'avoir vu ma fais plaisir.

- Alors Houssem, ça pêcho ?
- Pas du tout
- Oh, il ment.
- Non
- Avoue. Elle te plais hein ?
- Oui mais il n'y a absolument rien entre elle et moi.
- Vous vous êtes déjà embrasser ?
- Non.
- Sérieux ?
- Oui, on est amis.
- Ça fait quoi, deux mois que vous vous voyez ?
- Ouais.
- Faudrait peut être penser à l'embrasser.
- On verra.

Après m'être rhabiller, je quitte les vestiaires accompagné de Tanguy.

- Toi qui connais vraiment bien Lilia, tu penses qu'il faudrait que je songe à passer à une autre étape ?
- Je ne sais pas, je lui en parlerai je te le dirais.
- Merci.

Nous rentrons chacun chez nous,  je suis épuisé et pour rien cacher, je cogite pas mal sur ce que les gars m'ont dit.

Aurais-je dû l'embrasser ?

ORIGINE | H.AOUAROù les histoires vivent. Découvrez maintenant