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PDV d'Ethan.

En rentrant chez moi, je fus dépité de voir l'état dans lequel il se trouvait.

-Les gars, il y a une bombe nucléaire qui a explosé ou quoi?! M'exclamai-je.

Antoine, Sullivan et Lucas tournèrent leurs regards vers nous, tous les trois assis dans mon canapé.

-Non, juste une affaire en cours, répondit le premier.

Des photos, des feuilles et des plans traînaient un peu partout, ils avaient également dénichés, je ne sais où, un tableau blanc sur lequel ils notaient les infos.

Joy me bouscula en entrant et se dirigea vers la chambre en claquant la porte.

-Ouh là, fit Antoine.

-Vous n'avez pas su vous tenir? Ricana Sullivan.

Je le fusillai du regard et vit Lucas en train de se lever.

-Où tu vas? Demandai-je violemment.

-Voir Joy, je crois que je n'ai pas encore besoin de ta permission pour ça, me dit-il calmement avant de pénétrer dans la chambre à son tour.

Je serrai les poings sans rien dire.

PDV de Joy.

-Ça va? Fit une voix dans mon dos.

J'étais sur le balcon, penchée légèrement en avant et les yeux fermé.

-Je n'ai pas envie de te parler Lucas, lui dis-je.

-Peut-être que ça te ferai du bien de te défouler, je me trompe?

-Il n'y a pas assez de place pour ça sur le balcon, ricanai-je.

Lucas haussa les épaules.

-Il suffit d'aller sur le toit, me dit-il en pointant l'escalier de secours.

Je réfléchis un instant mais le fait est que j'avais vraiment besoin de me défouler. Je hochai donc la tête et le suivis sans rien dire.

Une fois sur le vaste toi, je regardai rapidement autour de moi et appréciai la vue des autre immeuble.

En me tournant vers Lucas, je le vis en train d'ôter sa veste, laissant apercevoir ses muscles saillant et les bleus qui recouvraient ces derniers du au combat de la veilles.

-Qu'est ce qu'on va faire? Demandai-je en attachant mes cheveux. On est encore tous les deux convalescents, je te rappelle.

Il haussa les épaules.

-On ira doucement, fit-il. Je crois que t'as besoin de régler tes comptes, je me trompe?

Je haussai un sourcils.

-Et tu ne crois pas que c'est justifié? Ricanai-je en m'approchant de lui. Tu m'as mentis, tu t'es servi de moi et tu as joué un double jeu!

Je lançai mon bras droit afin de le frapper en plein visage mais il esquiva mon coup sans rien dire.

-Tu as joué avec mes sentiments comme un gros con!

Un deuxième coup qui le toucha dans le ventre.

-Peut-être que je n'ai pas vraiment joué, me dit-il en tenant ce dernier.

-Ce n'est absolument pas ce que tu as dit avant que je ne te gifle, grognai-je en le frappant à la jambe.

Il grimaça en recevant un coup dans l'épaule.

Je voulu le frapper une nouvelle fois mais il saisit mon bras et me tira de sorte à ce que je me retrouve au sol. Il se plaça sur moi et approcha son visage.

Agent RésistantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant