Ce jour-là, le ciel de l'île était vide de tout nuage, dévoilant l'aspect océanique du ciel. Océan dont Jora en aurait atteint le fond, qui était cette terre famélique parsemée d'épaves où seuls les vent marins batifolaient. Un morceau de métal avec le nom d'«artefact magique» l'avait motivé à aller sur cette île nommée Lorande, le laissant penser qu'il allait éventrer les ruines de leur flots de trésors, et pas du tout qu'il allait gratter tout ce qui n'était pas de la pierre. Mais il avait fini par redescendre sur terre, ce qui était très douloureux au moral, car cela ne s'était fait qu'une fois arrivé sur le sol dur et rocailleux de l'île. Mais le bon côté de cette situation, c'est que les pauses devenaient plus rentables que le travail.
En sueur, il s'assit sur un tas de décombres. Le reste du groupe était en train de fouiller ce qui avait dû être un petit village. Est-ce qu'ils ont conscience que le seul qui est partit à la chasse aux trésors était ce gros marchand au milieu d'eux, et qu'ils étaient les coffres pleins d'or récoltable? Jora soupira, et rapprocha son regard de l'horizon devant lui.
Le sol continuait en pente douce pendant quelques kilomètres, jusqu'à la frontière écumeuse et violente de la mer, au début de laquelle dépassait un énorme amas de métal rouillé surmonté d'oiseaux marins. Dans toute la distance entre cela et Jora, aucun végétal n'était né de cette terre, qui semblait être dédiée à la mort. Au point que certains lieux sur cette île avaient la réputation d'emporter les vies des imprudents, plusieurs mois après leur passage. Mais la légende de ce que fût cette île par le passé était plus forte que ces rumeurs, et elle continuait à attirer depuis des siècles les pilleurs de toute provenance.
-Hé vous! Je ne vous ai pas amené ici pour que vous puissiez admirer le paysage! Allez au boulot!
Jora insulta le marchand de connard d'escroc, dans ses pensés. Il retourna donc fouiller avec les autres.
En fin d'après-midi, ils n'avaient trouvé qu'une relique dont ils pourraient se partager la maigre valeur à une dizaine, dont la part gourmande du marchand. Ce n'était qu'une baguette métallique cassée et à moitié rouillée. Et ils allaient dans quelques heures arrêter de fouiller pour aujourd'hui, car le Soleil n'était plus très loin de l'horizon.
Quelqu'un annonça triomphalement qu'il avait trouvé quelque chose de gros. Il s'agissait d'un homme cousu d'une barbe hirsute, qui avait l'air d'avoir jeté les nombreuses années de sa vie pour qu'un événement comme celui là arrive. Tous les autres regards constatèrent qu'il s'agissait d'un coin en métal libre de toute rouille émergeant du sol. Ils dégagèrent la terre entourant la continuation du coin, révélant aux rayons colorés par le crépuscule ce que l'on pouvait appeler un cercueil de métal. Dessus était gravé un symbole, celui d'une épée à la pointe superposée à une étoile rayonnante, qui était l'insigne, à l'origine mythique, de l'île du temps de sa gloire. Sur la largeur du cercueil était écrit ce qui ressemblait à un nom: Liaorme Narévire.
-J'ai déjà entendu parler de ça, déclara le marchand. Il y a environ soixante-dix ans, un élardien à trouvé un cercueil en métal similaire, et en l'ouvrant, il aurait trouvé un squelette à l'intérieur.
Il leur ordonna d'ouvrir ce cercueil et indiqua aux deux volontaires les verrous à briser. Ce qui fût montré au ciel, ce fût un étrange liquide rosé dans lequel baignait le corps d'un jeune humain.
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Quintessence Jardin Céleste
FantasiDans les sphères imbriqués de terre, mer, et d'air Desquelles furent imprégnées par les ères: Dans l'hiver à l'air futile et stérile Le Soleil irradie le sang sur la neige Révélant un nouveau royaume frais et feu Notifiant au jardinier son sortilège...