Chapitre 27

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Eowyn regarda de manière mauvaise les deux hommes face à elle et tenta de se calmer, Harry était suffisamment effrayé comme cela. Elle prit une profonde inspiration et s'adressa à Cédric.

- Veille sur Harry Cédric, j'ai besoin d'aller un peu me calmer.

- Compte sur moi Eowyn. Acquiesça le septième année de Hufflepuf.

La jeune fille sortie de la salle et traversa la Grande Salle sans regarder les autres élèves et elle fila jusqu'à la salle sur demande. Elle fit les passages nécessaire devant la tapisserie en pensant à un endroit pour l'aider à se détendre et ouvrit la porte avant d'y entrer rapidement. Duncan, toujours dans la Grande Salle, s'approcha du trio qui accompagnait très souvent Eowyn et avec qui elle était proche.

- Fred, George et Lee c'est bien ça ? Vous pouvez cherchez Eowyn voir ce qu'elle a ? Dumbledore m'a sommé de rester ici et de surveiller les élèves pendant son absence. Soupira Duncan en passant une main dans ses cheveux.

- On va aller voir de ce pas alors ! On n'a qu'a se séparer. Moi je vais voir au lac noir, Fred tu vas voir sur le terrain de Quidditch et toi George, à notre salle. Proposa Lee aux jumeaux.

- Moi ça me va. Et toi mon cher frère ? Sourit Fred.

- Je suis également d'accord avec ce plan mon cher frère. Allons à la chasse au griffon serpent !

Fred et Lee rigolèrent un peu et chacun parti dans une direction. George monta au quatrième étage et fit les passages en souhaitant trouver Eowyn. La porte apparut et George fut surpris du paysage que la salle avait recréé.

On pouvait voir le château de Hogwart dans son ensemble, surplombant la montagne sur laquelle le château avait été construit

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On pouvait voir le château de Hogwart dans son ensemble, surplombant la montagne sur laquelle le château avait été construit. Le soleil était en train de se coucher et les nuages étaient orné de somptueuse couleur. Un vol d'oiseau passait au dessus du lac noir et sur la berge on pouvait apercevoir trois formes humaine. George vit Eowyn assise près des trois individus qui étaient inconnus au rouquin, le visage cachait entre ses bras. George s'approcha en faisant suffisamment de bruit pour qu'elle l'entende et ne soit pas prise par surprise. Le jeune homme avait encore en tête la fois où Fred avait voulu surprendre Eowyn et qu'il s'était retrouvé pendu à l'envers dans les airs. Depuis le trio évitaient de faire peur à Eowyn par surprise. Il s'assit à côté d'elle et regarda l'horizon, décontracté.

- Pas mal ce paysage, j'avais jamais vu Hogwart et le lac noir ainsi. Sourit George. Sa ferait une belle, comment sa s'appelle déjà...carte postale ? Comme diraient les moldu.

- C'est un souvenir, enfin, une représentation d'un de mes souvenirs. Ce jour là j'étais avec Mon frère et Godric, on se promenait ensemble et on s'est arrêté pour profiter du paysage. C'était un moment de paix et de tranquillité, un magnifique souvenir que je me remémorais quand j'étais enfermé dans ce bracelet que je porte au poignet. Souffla Eowyn en relevant la tête juste assez pour qu'on voit ses yeux émeraude.

George remarqua que ses cheveux était devenu d'un blond presque blanc, semblable aux cheveux du fondateur vert et argent. Il s'approcha d'elle et leva avec hésitation sa main avant de la poser sur la tête de Eowyn pour caresser gentiment ses cheveux. La jeune fille fut surprise mais ferma les yeux pour apprécier ce contact tendre et très doux. George regarda Eowyn avec un regard étrange et se dit qu'elle était belle et forte à l'extérieur mais qu'à l'intérieur elle était sensible et un peu fragile. Il rougit et il ne put que remarquer que son cœur battait plus fort dans sa poitrine. Il tenta de se remuer, se disant qu'il réfléchirait plus tard à ce qu'il avait, puis il prit la parole.

- T'en fais pas, Harry à des amis qui vont tout faire pour l'aider à passer ce tournoi sans encombres. Et puis il peut compter sur sa super Tante pour l'aider en cas de besoin. Sourit George.

Eowyn releva la tête vers lui et lui sourit, un sourire que George n'avait encore jamais vu. Les sourire narquois, rieur ou discret de Eowyn n'était en rien comparable à ce doux sourire, tendre et plein de douceur, un sourire digne d'une veela se dit George, les yeux écarquillés par la surprise et le rouge aux joues. Il frotta le bout de son nez avec gêne en baissant le regard avec gêne.

- O-on va retrouver les autres ? Duncan s'inquiétait et Harry va avoir besoin d'un gros câlin de sa super Tante. Dit alors George en se levant, tendant sa main pour aider Eowyn à se relever.

Cette dernière posa sa main sur celle de George et le rouquin frissonna des pieds à la tête. Il toussota un peu avec gêne puis il tira Eowyn pour la relever. Ils sortirent de la salle sur demande et retrouvèrent Duncan au bout d'un couloir accompagné d'un Harry qui sanglotait. Eowyn le prit dans ses bras et lui demanda ce qu'il avait, inquiète. George ne remarqua même pas Lee et Fred le rejoindre et il sursauta quand son frère prit la parole.

- Aïe aïe aïe ! La personne qui a fait pleurer Harry va le regretter vu le regard de Eowyn !

- C'est peut-être Snape qui a fait une remarque désobligeante. Proposa Lee.

- Où alors ce serait Dumbyby qui à dit un truc qui fallait pas. Rit Fred.

Eowyn regarda les jumeaux avec un sourire dangereux.

- Là, vôtre frère est allé trop loin dans ses paroles, j'ai le droit de le punir comme il le mérite ?

Les jumeaux firent une prière mental pour leur idiot et inconscient de petit frère et George prit la parole.

- Tant que tu ne le tue pas et que tu ne le blesse pas de manière définitive, auquel cas notre mère va venir dans une colère monstre, tu peux. C'est pas à nous de t'empêcher d'engueuler un bon coup notre frère.

- Il va s'en souvenir de cette gueulante... Croyez moi.

Eowyn partie rapidement pour la Grande salle et très vite sa voix porta dans toute la Grande salle et dans le grand hall entier, ni les adulte ni les autres élèves ne vinrent intervenir et Ron ressortit de la salle blanc comme un linge et les larmes aux yeux prêt à couler sur ses joues. Même Ginny ne vint pas le réconforter, ayant très bien entendu les paroles cruelle de son frère envers Harry.

- «T'es destiné à mourir comme ton incapable de père et ta sang de bourbe de mère qui méritaient de mourir !»

C'était la phrase qui résonnait dans l'esprit de Harry depuis qu'il avait croisé Ron en sortant de la petite salle où les champions avaient été rassemblés.

T.1 : Le joyau SlytherinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant