T.1 : Le joyau Slytherin

Chapitre 2

-"Sserena, je vais allumer les lumières chauffantes magiques du nid pour garder les petits aux chauds. Peux tu m'amener au bureau Directorial de Hogward ?" Demandais je à mon amie.

-"Bien ssûr Eowyn. Je peux tout à fait maintenant que j'ai un corps plus petit et mince. Nous allons voir Sssalazar ?" Demanda Serena avec enthousiasme.

-"C'est exactement ça. Nous allons voir grand frère Sssalazar Ssslytherin." Souris je. "Lumos fatimus" Soufflais je.

Des boules flottant dans le nid se mirent à luire et produire une douce chaleur qui se diffusa dans le nid. Serena siffla de bonheur puis elle prit le bas du bracelet dans sa gueule avec délicatesse et rampa jusqu'a un tuyau présent dans le nid. Serena rampa un long moment dans les tuyaux de canalisation. Ce n'était pas très ragoûtant, c'était même désagréable (car même enfermé dans une pierre, j'étais encore capable de sentir les odeurs, alors je vous parle pas de celle des tuyaux de canalisation !). Cela ne dérangeait pas Serena, elle sentait avec la langue contrairement à beaucoup d'êtres vivants. Ce n'est qu'après une longue ascension que je vis enfin la lumière, après 1012 ans enfermé dans un nid de serpent, ça fait long ! Serena darda sa langue et sortit du tuyau du petit lavabo du bureau Directorial et rampa jusqu'au sol. Serena monta sur le bureau de l'actuel directeur de Hogward et alla voir Fawkes. Il poussa une douce trille qui me fit sourire.

-"Je suis heureuse de te revoir aussi Fawkes. J'ai besoin de ton aide pour qu'on aille voir mon frère et les autres. Tu veux bien nous y emmener ? Serena ne sais malheureusement pas ramper sur les murs." Souris je avec amusement.

-"Ce sera avec plaisir mademoiselle Eowyn. Si vous n'étiez pas prisonnière, je me lierai à vous plutôt qu'à ce sorcier manipulateur." Me répondit Fawkes en passant sa tête affectueusement contre l'émeraude où j'étais retenue prisonnière.

-"Dès que je serai libre, je t'appellerai au plus vite pour réaliser ta demande."

-"Serena, monte sur mon dos et enroule toi autour de mon cou." Dit Fawkes.

Serena comprenait la langue des phénix mais ne la parlait pas. Elle ne fit que acquieçer et monta sur Fawkes et s'enroula autour de son cou avec douceur. Mon ami phénix s'envola et monta au dessus des livres du bureau plutôt élégant mais hétéroclite du bureau.

Je me retrouvais alors devant les portraits de mon frère Salazar et des trois autres fondateurs.

-"Mon frère. Je suis si heureuse de te revoir." Soufflais je, sentant mon cœur cogner dans ma poitrine.

-"Petite sœur. Je suis si content de voir que tu as finalement réussi à te libérer de ta deuxième prison. Tu pourras certainement bientôt te libérer de l'émeraude !"  Sourit Salazar.

Son portrait était semblable au jeune et vigoureux jeune homme à la peau pâle, aux longs cheveux blond cendré/gris et aux yeux émeraude.

- Sal, tu pourrais traduire non ? On sait bien que seule les langues magique animal peuvent passer la prison émeraude de Eowyn, mais on voudrait lui dire bonjour aussi. C'est ma belle sœur après tout ! Sourit Godric Gryffindor.

Godric était comme dans mes souvenirs : une jeune homme à la peau doré par le soleil, aux long cheveux pourpre rubis et aux yeux couleur rubis. Très peu de monde le savait, mais les rumeurs sur mon frère étaient toutes fausses et non prouvées, et une chose était sûr : Il était l'époux et le compagnon de Godric Gryffindor. Quel ironie de savoir que aujourd'hui les membres des maisons Slytherin et Gryffindor se haïssent pour des bêtises et que leurs fondateurs copulaient gaiement dans les placards à balais de Hogward la journée ! Je donnerai cher pour voir quelqu'un annoncer avec preuves à l'appui aux Gryffindor et aux Slytherin que leur fondateur étaient fou amoureux l'un de l'autre ! Je cachais mon rire et je pris le temps de discuter avec mon frère et je pus lui parler de mon impression étrange avec ce garçon venu dans la chambre des secrets. Salazar y réfléchit attentivement.

-"Peut être qu'il s'agit d'un de nos descendants directs à moi et à Godric, nous avons eu des enfants et ces derniers ont eu une descendance qui s'est ensuite divisée en trois branches : la branche principale, la branche secondaire et la branche dîtes bâtarde." Énuméra Salazar.

- Il s'appelle Harry Potter, et il a besoin de toi Eowyn. Dumbledore est trop manipulateur pour ce pauvre gosse. Dit doucement Godric.

- Il a besoin d'un guide sage et éclairé. Acquiesça Rowena.

- D'une amie loyale est présente pour l'aider. Sourit Helga.

Rowena et Helga étaient comme des grandes sœurs. Elles étaient belles toutes les deux : Rowena avec sa peau diaphane, ses long cheveux bleu nuit/noir et ses yeux couleur Saphir. Helga avec sa peau rosé ponctuée de tâches de rousseur, ses cheveux couleur miel et ses yeux semblable à l'ambre. Je pris une décision.

-"Fawkes, tu vas m'amener auprès de Harry Potter, et tu ramènera Serena dans le nid de la chambre des secrets. Tu iras régulièrement veiller sur eux d'accord ?"

-"Très bien mademoiselle Eowyn." Acquiesça Fawkes.

Je disais une chose similaire à Serena, saluait mon frère et mes trois amis, et Fawkes nous mena au dortoir des Gryffindor. Il se posa dans le lit de Harry et frotta sa tête contre la joue du garçon. Ce dernier s'assit avec surprise dans son lit et Fawkes lui tendit mon bracelet.

- C'est pour moi Fawkes ? Souffla Harry.

Le phénix acquiesça et Harry le remercia. Fawkes frotta sa tête contre la joue de Harry avant de repartir avec Serena que Harry n'avait pas vu. Il observa le bracelet et je lui fis un coucou de la main.

- Que tu es jolie. Je me demande si tu es de ma maman quand elle était plus jeune. Tu lui ressemble beaucoup. Souffla Harry.

Je penchais la tête sur le côté avec interrogations. Je ne pouvais pas dire si je ressemblais tant à sa mère. Il me montra une photo de sa mère adulte et je devais admettre que nous nous ressemblions. Si ce gosse n'est pas un membre de ma famille lointaine, je voulais bien voir Dumbledore danser en tutu jaune à pois vert dans la grande salle et embrasser langoureusement Rusard le gardien de nuit et surveillant de Hogward !
Et puis, soyons franc, ce gamin est juste mignon à croquer !