Lui et Moi...

Chapitre 54

23 décembre au soir.

Quentin ne s'est toujours pas réveillé. Sa famille a décidé de le débrancher le 26 décembre. Ils sont très chrétien et espère un miracle de noël. Pour tout vous dire je n'y crois pas. Je ne crois pas qu'il se réveillera. D'ailleurs les médecins non plus n'y croient plus.

Son état se dégrade de jours en jours depuis une semaine.

Et le pire dans tout ça c'est que c'est ma faute. Les autres ont beau dire que je n'y suis pour rien je sais que c'est à cause de moi qu'il est dans cette état. Je vais tous les jours à l'hôpital et à chaque fois ne lui demande pardon. Dès que je le vois mon moral prend un coup et je crois de moins en moins à sa guérison.

Si seulement j'étais resté.

Mon père a remarqué que lorsque je rentrais de l'hôpital j'étais mal alors il a voulu m'interdit d'y retourner. Il n'a pas réussi.

Si seulement il pouvait se réveiller. Je lui dirais combien je l'aime. Je n'arrive pas à le faire devant un corps inanimé.

Et c'est sur ces tristes pensé que je vais me coucher.

Jace- Le père noël est passé allez debout!

Moi- Mais t'a quelle âge sérieux?

Jace- C'est noël on est tous des gosses! Bouge ton popotin de ton lit et vient nous rejoindre sous le sapin.

Moi- Gamin!

Sa je le dit en chuchotent.

Jace- J'ai entendu!

Depuis toute petite c'est notre tradition. Le matin de noël c'est lui qui vient me réveiller et qui m'autorise ou pas à descendre dans le salon.

Je vais faire abstraction du faite que c'est peut-être la dernier journée d'un certain jeune homme et essayer de garder le sourire.

Je descends donc les escaliers et je trouve les deux hommes de la famille assis sur le canapé.

Papa- Bonjour ma chérie.

Moi- Salut papa.

Je vais lui faire un bisou.

Jace- Comme se le veut la tradition, la plus jeune ouvre ses cadeaux en premier.

Je lève les yeux au ciel puis m'assoie en dessous du sapin.

Cette année je ne leur ai rien demandé. Et pour une fois je n'ai étais fouillé dans cachettes secrètes pas si secrète que ça. Pour mon père c'est le dessus de son armoire et mon frère dans un sac de sport au pied de son lit.

Je commence par le cadeau de mon frère.

C'est un bracelet à breloque. Dessus il y a trois breloques.

Jace- Un trèfle pour que le bonheur te suive où que tu aille, une colombe pour t'apporter la paix lorsque tu voleras de tes propre ailles et le signe de l'infini car il représente mon amour pour toi p'tite sœur.

Oh putain. Il ne m'a jamais dit qu'il m'aimait. Même s'il y a des signes. Mais wow. Tout c'est juste magnifique.

Papa- Tu l'a fait pleurer.

A oui tiens les larmes dévalent mes joues sans que je ne m'en rende compte. Je m'approche de lui et lui fait un énorme câlin.

Moi- Merci c'est trop. Moi aussi je t'aime grand frère.

Papa- Arrêtez-vous allez me faire chialer.

Nous rigolos puis je retourne au sapin pour ouvrir le cadeau de mon père. C'est une enveloppe et elle contient...

4 Putain de place pour Coachella.

Moi- Mais sa a dut te coûter une fortune.

Papa- Même pas. Ces places sont offertes par mon boulot. Ce que je te payerais se sera ta place d'avion et ta nuit d'hôtel.

Moi- Merci merci merciiiii.

Après cela c'est au tour de Jace d'ouvrir ses cadeaux. Je lui ai offert une gourmette avec écrit dessus "Brother" et mon père lui a offert aussi quatre places pour Coachella. Et oui quatre. Pour tous ses potes. Pas d'Quentin bien évidemment.

Et c'est partie mon moral redescend. Mais bon je souris. Je ne veux pas gâcher leur noël.

Pour mon père, avec Jace on a économisé et on lui offre une semaine de vacances à Sydney.

Après mangée mon père va rejoindre des amis a lui dans un café et Jace va retrouver les mecs chez Alec. J'en profite donc pour faire un dernier tour à l'hôpital.

Et oui dernier. Je ne veux pas être là demain lorsqu'ils le débrancheront. Je n'ai plus besoin de me présenter à l'accueil. Les infirmières et les secrétaires me voient venir tous les jours.

Chambre 205, deuxième étage.

Je rentre dans la chambre et j'ai l'impression qu'il est encore plus blanc que d'habitude. Lui qui de base bronzée sa fait toujours un choc.

Moi- Réveil toi. Je t'en supplie réveil toi. Si seulement tu savais comme tu me manques. Tous les jours je repense à tous ses moments passés ensembles si seulement je t'avais pardonné. Tu ne serais pas là aujourd'hui. Jamais je n'aurais dû partir. Mais c'est que je t'aime Putain.

A peine ai-je fini ma phrase qu'il ouvre les yeux...