Chapitre 4

2.3K 108 8
                                    

Inutile de vous raconter ma semaine, c'était la routine. Le moment de mon départ est enfin arrivé, et l'excitation prend le dessus. J'ai tellement hâte !

Hier, Amel m'a donné le numéro de téléphone de Marwa, la future femme de Souleyman. J'ai beaucoup échangé avec elle, et c'est vraiment une personne adorable. Si au départ, je n'étais pas très à l'aise à l'idée de passer du temps avec des garçons, Amel m'a proposé de dormir chez elle. Je verrai sur le moment ce que je déciderai, mais pour l'instant, ce qui m'enthousiasme le plus, c'est de pouvoir enfin rencontrer et découvrir ma famille.

Je venais de finir de boucler ma valise et je cherchais quelque chose dans ma chambre. Puis, en me retournant, j'ai sursauté : Hafed se trouvait juste en face de moi. Il me fixait en silence.

Moi : Ne t'inquiète pas, je pars deux semaines pour que tu puisses passer du temps avec Amel.

Hafed :

Il me fixait en silence. J'allais sortir de la chambre, mais il m'a attrapée par le bras.

Hafed : Ne pars pas, s'il te plaît !

Moi : Hein ?

Il m'a relâchée avant de partir. Vous avez bien entendu ce qu'il a dit, non ? Je ne suis pas folle. J'ai préféré ne pas insister et partir avant de manquer mon bus. Amel m'avait proposé de m'accompagner en voiture.

(...)

Enfin arrivée à Paris, Marwa m'attendait sur les quais. Sa voiture était garée sur un parking pas très loin. Dès que je l'ai aperçue, j'ai eu du mal à détacher mon regard d'elle. Elle est absolument sublime. Ses traits du visage sont parfaitement dessinés, presque sculptés, avec une peau lisse et claire qui semble rayonner sous le soleil. Elle a de longs cheveux blonds, presque dorés, qui tombent en cascades soyeuses jusque sur ses fesses, et ils bougent délicatement avec le vent. Son regard est captivant, des yeux marrons à la fois profonds et lumineux, comme s'ils pouvaient lire en toi. Elle a des cils longs et épais qui soulignent encore davantage son regard envoûtant. Son sourire est chaleureux et sincère, et son corps, naturellement gracieux, dégage une élégance discrète. Tout chez elle semble harmonieux, de sa silhouette élancée à sa démarche assurée et fluide. Elle a ce genre de beauté naturelle qui ne nécessite aucune artifice, et qui, dès le premier regard, captive l'attention.

Elle : Qu'est-ce qu'il y a ?

Moi : Tu es trop belle, je suis choqué !

Elle : Merci beaucoup ! Wah, tu ressembles tellement à tes frères, surtout à Imran, c'est fou.

Moi : Ah bon ? J'ai hâte de les voir.

Elle : Tu n'as vraiment aucun souvenir d'eux ?

Moi : Non, je ne me rappelle même pas avoir eu une famille, à part Amel.

Elle : C'est vraiment étrange, parce que la dernière fois, Souleyman m'a parlé de toi. Il m'a dit que tu avais disparu à l'âge de 7 ans, et normalement, à cet âge, tu devrais avoir quelques souvenirs, non ?

Moi : Comment ça, "disparu" ? Amel ne m'a jamais parlé de disparition.

Elle : Je lui ai demandé, mais il a rapidement coupé court à la discussion.

Moi : Bizarre...

Elle : Ouais... Bon, on va d'abord déposer tes affaires, puis on mange et on part les voirs !

Pour eux, pour toi (réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant