Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
—
Cela faisait plus d'une vingtaine de minutes que je m'étais retourné vers le mur, les yeux-clos. Je n'osais pas regarder l'heure sur mon téléphone qui se situé sur ma table de chevet, au côté de mon lit. Je n'arrivais pas non plus à trouver le sommeil, attendant sa venue avec impatience.
Je commençais sérieusement à me dire qu'il ne reviendrait plus.
À chaque fois qu'il venait m'apporté sa tendresse, je flanché. Ses caresses étaient exquises, douces et contrôlées. Lors de mes précédentes relations, on n'avaient jamais pris le temps de prendre soins de moi. Rien à voir avec Min Yoongi bien évidemment, nous étions dans un terme de « réconfort ». Ce n'était absolument pas une conquête ou quoi que ce soit, enfin, si ?
C'était seulement des attentions réconfortantes, voilà. Des gestes attendrissants, sans réel but, dans un plaisir partagé.
Mes anciennes conquêtes, aussi minimes et rapide soit-elles, se concentraient généralement sur l'acte en lui-même, sur l'échange, et non pas les sensations que l'on peut ressentir. Je n'avais jamais pu éprouver le plaisir, la douceur, les gestes attendrissants.
Rien, ni personne ne se rapprochait ne serait-ce qu'un minimum de l'effet des doigts de Min Yoongi autour de moi.
Je ne faisais que véritablement le laissait faire. Je ne lui avais jamais rendu la pareille. Une fois, c'est vrai, lorsque je n'étais pas sobre. Mais lui voyait mes réactions. Moi je n'avais jamais eut la chance de lui rendre toute la tendresse qu'il me donnait. En voyant si, oui ou non ça lui plaisait réellement.
La pluie continuait de tombé. J'avais beaucoup à penser en regardant ce mur en face de moi.
Soudainement, l'Espoir était revenu. J'entendu ma porte s'ouvrir et se refermer avec lenteur. Ça y est, enfin. Mon stress réapparu et mes cuisses s'étaient scellées entre elles dans mon short pyjama. Je ne bougeais plus d'un centimètre.
Il s'avança de pas long et hésitant avant de s'arrêter devant mon lit. Il s'allongea progressivement, essayant de laisser le plus d'espace possible entre nous. Il ne s'était pas collé à moi, au contraire j'avais l'impression qu'il était à l'autre bout du lit, au bord.
Nous restèrent comme ça un moment. Je ne voyais pas l'heure passer alors je ne savais pas exactement. Tout ce que nous entendions à cette instant, c'était la pluie, dehors, qui se déposait sur la ville.
Il n'allait rien faire, j'en était certain. Nous attendions que l'un l'autre ai une réaction. Peut-être avait-t-il peur que je le rejette maintenant que je savais qui il était ?
Je ne voulais pas quémander son touché, même si honnêtement il m'avait manqué, Je ne voulais pas faire brusque, que penserait-t-il de moi sinon ?
Je me retourna avec lenteur, les yeux ouverts. Mon regard dériva sur le sien. Ma main se situé devant mon visage sur le coussin pour m'apporter un minime appuis.
Dans l'obscurité de la pièce, nous nous fixions. Il me regardait depuis de longue minutes déjà, de dos et maintenant, face à lui.
Je détaillais son visage avec attention. Les égratignures de la veille avait séché, aucun pansements à l'horizon. Son regard froid et hypnotisant avait le don de me congelé sur place.
Son corps allongé sur le même matella que moi, à l'autre bout de mon petit lit, me faisait perdre la raison. Je n'étais pas aussi décontracté que lui. Il semblait reposé et avait un regard admiratif en ma direction.
Je voulais parlé, que l'on est une discussion, car tout cela ne rimer à rien si l'on ne parlaient quasiment jamais. J'avais besoin d'entendre le son de sa voix puissante mais cajoleuse, le sentir, que quelques choses ce passe.
J'entrouvrit la bouche, mais aucun mots ne me venaient. En le fixant, et voyant ses éraflures, je repensais à ce soir, ou je l'avais apperçut sur le trottoir, agonisant.
« Hoseok ? Lâcha-t-il en chuchotant, continuant de me fixait. »
Qu'est-ce-que j'aimais quand il disait mon prénom, sa voix était tellement reposante, j'avais instantanément arrêter d'angoissé.
« Ou-i ? Répondis-je, dans un chuchotement étouffer. »
J'avais beau connaitre son nom, savoir que cette personne avait un manque terrible d'affections, qu'il faisait du piano, et que surtout, il était l'étudiant le plus riche de l'Université, mais je ne savais rien de sa manière de penser, son soi intérieur. Je ne savais pas grand chose de lui.
Il y avait beaucoup plus dans cette personne, et j'étais curieux, encore une fois de savoir qu'est ce que caché cet étudiant.
Il s'avança un peu plus vers moi, pour finir à une maigre distance, nos yeux absorbées par ceux de l'autre.
Il n'avait pas de réponse, enfin peut-être une autre manière de répondre. Ni lui, ni moi ne savait réellement pourquoi nous étions ensemble à cette instant. Deux inconnus, dans un lit. Peut-être que lui me connaissais, savait qu'est ce qu'il foutait là. Ce n'était pas mal qu'il soit là, bien au contraire. Vous le savez autant que moi que j'appréciais. Et je ne cesserais de l'appréciais, même si maintenant, je vois à quoi il ressemble.
Il n'y avait rien à dire, s'exprimer en se blottissant l'un contre l'autre était la meilleure manière surement. J'étais encore paralysé. Je continuais de le regarder, analysant ces faits et gestes. Il rapprocha sa main de ma tête, et venu caresser lentement mes cheveux, entremêlant ces doigts fins dans mes mèches. Il reprit le contact visuel, attendant que je ferme les yeux.
C'est a croire que le Min Yoongi effrayant de ce matin n'était qu'une illusion, un rêve éveillé. Comme un ange venu d'ailleurs, il était rentré dans ma chambre et depuis ce jour je ne voyais que lui, lui et sa douceur. Lui et son plaisir invisible, qu'il avait dégagé en moi. Avais-je le droit d'être attiré par ce mystérieux personnage ?
J'avais fermé les yeux, obéissant à ses douces actions, planant dans une curieuse confiance. J'étais bercé par sa douceur.
Je m'endormis rapidement dû à la fatigue. Mais une chose était sure, j'allais passé une nuit bien plus reposante et relaxante que la nuit dernière,
