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« J'espère ne pas trop t'agaçais avec ma vie, et ne pas être trop ennuyeux ? Il riat nerveusement à sa remarque. J'ai besoin que tu comprennes l'envers du décor avant tout. »



Je tourna ma tête en sa direction, d'un air inoffensif, qu'il fixa assez de temps pour me mettre mal à l'aise.



« Je ne suis pas trop chiant ? Chuchota-t-il, en laissant un rire nerveux s'échappé.

- N-Non ! Bien sûr que non ! Répondis-je en vitesse, chuchotant à voix haute.

- Je ne veux pas te retrouver entrain de dormir. Chuchota-t-il en me regardant, je bougea ma tête négativement en le fixant avec de grand yeux. Bien, alors je peux continuer. Lâcha-t-il en souriant. »



Il apporta enfin son regard au plafond, je n'avais pas bien vécu cette fixation en plus du contact avec ma jambe. C'était deux choses un peu trop direct à mon goût. Surtout de sa part.



« À l'époque, je m'endormais à ses côtés, j'avais beau me réveillais en sursaut, en sueur, j'avais tendance à ne pas crier lorsqu'elle était à côté de moi. »



À quel point j'étais assez qualifié pour être à sa place ? Cette personne qui lui tien compagnie, et qui l'aider à ne plus faire ces périodes terrible pendant la nuit.

J'avais vu juste. Min Yoongi ne voulait simplement que ce coller à quelqu'un selon mes suppositions. Simplement avoir un réconfort pendant la nuit, avoir quelqu'un à qui s'accrocher. Min Yoongi, comme je l'avais dit plutôt, était un étudiant qui n'allait véritablement pas bien.

La grande question était toujours, Pourquoi moi ? La réponse était peut-être évidente pour lui, mais absolument pas pour moi.

Comment avait-t-il pu rentrer dans cette chambre sans me connaitre, si il connaissait mon prénom ? Comment aurait-t-il pu être là à mes côtés et m'appeler son remède, ou « sa raison de vivre », si j'étais une personne au hasard ?

Il me racontait tout ça, parce que j'étais important pour lui. Ça me prouvait en quelques sortes ces paroles. Il y avait, à cette instant, beaucoup à assimiler.



« Mon beau-père, cette enflure, criait de me la fermer alors que j'étais tout petit, il venait me faire du mal, lorsqu'enfant, je ne faisais pas selon ce qu'il voulait et ce qu'il demandait. Il détestait ces périodes que je faisais la nuit. Et, il marqua une pause. Ma mère avait tendance à se mettre toujours entre nous. »



Toute son histoire me m'était dans un état déplorable. C'était le genre de scénario de film, jamais je n'aurais cru connaissant sa douceur et analysant son visage, qu'il avait vécu une chose pareil.



« Ça ne m'importe pas ce qu'il m'a fait, Hoseok. Il s'arrêta, tournant son visage vers moi. Mais, plutôt, ce qu'il a fait à ma mère. »



J'avais la bouche entre-ouverte, bien que ce contact de sa jambe frôlant la mienne, tout près, m'indisposais. Je décida, avec un élan inconnu, d'agrippé sa main. J'entrelaça nos doits, bien que gêner de ce que je venais de faire, il apporta un regard sur nos mains, puis tourna son visage en ma direction, sans un mot.

Moi, je ne voulait pas le regardait, fuyant son regard, faisant semblant de regarder le plafond blanc et de ne pas apporter d'importance à ce contact.



« Qui dit que ma mère se mettait au milieu, dit aussi qu'elle recevait les coups à ma place. Tu vas me dire que cette histoire est cliché, et que peut-être tu ne me crois pas mais, qu'il soit sobre ou pas, ce malade la frappait. Il lui faisait du mal, devant mes yeux. »



Je déglutina, j'avais mal pour lui. Je me sentais terriblement mal. Je tourna mon regard vers lui.



« J-Je te crois. Chuchotais-je, presque inaudiblement. »



Il tourna rapidement son visage vers moi, comme surpris de mes paroles. Et moi surpris qu'il met entendu, maintenant très gêné par la situation.



« Ma mère ne voulait pas s'en séparer, elle avait besoins d'argent. Sans lui, tout s'effondrait, alors entre vivre à la rue et un putain de palace, le choix est vite fait. »



Un blanc s'instaura, toujours et encore laissant la pluie s'écouté dans la chambre sombre. Nos deux visages face au plafond, et nos mains entrelacé timidement sur le matelas.



« Je ne veux pas te faire sentir mal à cause de cette histoire, j'ai peut-être encore des souvenirs marquant, mais tu sais. Il marqua une pause, resserrant sa main qui était entrelacé dans la mienne. En se moment ça va beaucoup mieux. Lâcha-t-il, chuchotant et me souriant. »

JAMAIS VU - YOONSEOK Où les histoires vivent. Découvrez maintenant