À sa recherche

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Dès que j'ai vu ce taxi démarré, je me suis précipité derrière elle. Je courais comme un déchaîné, comme si ma vie était en danger. Je gardais le taxi dans mon champs de vision, afin de ne pas la perdre. Soudainement, le taxi tourna de manière inattendue vers la droite. J'ai accéléré le pas pour savoir pas où il s'en allait, mais comme je ne passe pas assez de temps sur le tapis roulant au gym, je n'ai pas été assez rapide pour le rattraper. Lorsque je suis rentrée dans la rue où le véhicule avait tourné, je ne le voyais plus. Il avait disparu. Elle avait disparu. Je me suis arrêté. C'était peine perdue. À quoi courir dans les rues de Londres sans savoir où l'on va? J'ai profité de ma petite pose pour respirer. Ça faisait un bon nombre de minutes que je courais sans cesse. Cette pause me permit de me créer de nombreuses interrogations. Où était-elle? Comment ferai-je pour la retrouver? Allais-je la retrouver? Voudrais-elle simplement me revoir? Ça, j'en doutais. Je lui ai donné rendez vous, je lui ai promis que je serait là, elle s' est présentée à l'heure convenue, et je n'étais pas là. Non, mais sérieusement, je suis une vraie merde. Je lui avait sûrement donné de faux espoirs. Je m'en voulais énormément. Ce que je lui avais fait, c'était pas bien, mais vraiment pas. Elle ne le méritait pas. Elle était si, je ne sais pas comment l'expliquer, spéciale, différente. Elle avait une manière si distante de ne pas s' intéresser à la richesse. Et ça me plaîsait. Elle ne parlait paa avec moi uniquement parce que j'étais plein au as. C'était si inhabituel pour moi. Normalement, toutes les filles qui "s' intéressaient" à moi (appuyons sur les guillemets, d'accord) le faisait uniquement à cause de mon nom, et de ce qu'il représentait. J'étais destiné à être l'héritier d'une compagnie de publicité exagérément connue. Mais elle, elle s' en fichait éperdument. Si ça se trouve, elle ne le savait même pas. Mais elle me parlait quand même. Et pour être franc, je n'avais pas l'aire de lui déplaire. Elle aussi, était plutôt jolie. Elle avait de magnifiques yeux noisettes, de long cheveux blonds (du blond naturel en plus) et un visage qui me rendait bouche bée. Ses traits étaient si délicats, mais si mystérieux à la fois. Elle étair le genre de fille pour qui n'importe quel gars se battrait. Jamais, je n'avais rencontré une fille comme elle, quelqu'un pour qui j'étais prêt à tout faire. Je ne pouvais plus imagine mon futur sans qu'elle en fasse partie. Je n'allais pas la laisser partit aussi rapidement qu'elle était venue.

Je repris mes esprits et me rendit compte que je me tenais debout, immobile, au beau milieu du trottoir depuis un certain moment. Je pris mon téléphone et appella mon chauffeur. Quelques instants plus tard, une voiture noire haut de gamme se garait dans la rue juste devant moi. J'ai ouvert la portière, et me suis balancé sur la banquette arrière. J'ai demandé à lom chauffeur de me conduire à son hôtel.

Je pris mon téléphone, ouvrit l'application Notes et rechercha le numéro de téléphone que Sarah m'avait donné dans l'avion. Lorsque je l'ai trouvé, je me suis rendue qu'il y en avait deux. J'ai essayer le premier. Je composât le numéro et attendit. Une première sonnerie, puis une deuxième, une troisième, une quatrième. Puis j'entendit sa voix:

-Bonjour. Vous avez bien joint le boîte vocale de Sarah Ouellette. Je suis indisponible pour le moment. Laissez-moi un message et je vous rappellerai dans les plus brefs délais. Bonne journée.

"Bip!" J'ai raccroché. Puis je pris mon téléphone et recomposa son numéro. Cette fois-ci, j'ai pris mon courage à deux mains et je lui ai laissé un message:

-Salut Sarah. C'est Harry. Euh...je suis désolé. J'ai vraiment foiré. Je m'excuse. J'aimerais me racheter. Rapelles-moi si tu veux toujours me voir...bye.

Au moment où je raccrochais, mon chauffeur s'était arrêté devant un hôtel assez imposant. Je remercia mon chauffeur et sortit de la voiture. La porte fût poussée par un portier habillé tout en noir. Je me suis dirigée vers le comptoir de l'accueil et demanda la chambre de Sarah. On m'indiqua l'ascenseur et on me dit de me rendre au dernier étage. Je m'exécuta. En arrivant, les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur deux portes de bous massives. J'essaya de l'ouvrir. Elle était barrée, évidement. Je cogna à plusieurs reprises. Aucune réponse. Super. Elle n'était plus là. Où était-elle? J'espérais seulement qu'elle ne soit pas repartie pour Montréal de façon précipitée. J'ai baissé les yeux et j'ai vu une petite enveloppe rouge dont le coin dépassait du seuil de la porte. Je me suis mis à genoux et je l'ai ramassé. Mon nom était inscrit dessus. J'ouvrit l'enveloppe et lu le message qui y était placé.

" Salut Harry,

Je ne sais si tu vas lire ce message un jour, car tout à l'heure, je n'avais pas l'aire de t'importer plus que ça. Mais je présume que si tu es ici, tu as sans doute changé d'avis. Si jamais tu tiens vraiment à me revoir, saches que je suis partie pour Edinbourgh.

Sarah"

Je prit l'ascenseur et courut vers la porte de sortie. Heureusement, mon chauffeur m'attendait. Je me suis pratiquement catapulté dans la voiture. J'ai regardé mon chauffeur dans le rétroviseur et lui dit:

-On va à l'aéroport. Je dois aller faire un tour en Écosse.

London LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant