Partir

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Sarah

J'étais à l'aéroport de Londres, l'un des plus gros au monde. J'étais en train d'enregistrer mon énorme valise. J'ai dû payer un surplus car elle pesait beaucoup plus lourd que la limite permise. Harry avait raison, elle était vraiment trop pleine. La dame me tendit mon passeport et j'ai continué mon chemin à travers l'aéroport. J'ai passé la sécurité et je me suis dirigée vers ma porte d'embarquement. Par contre, j'ai fait un petit arrêt au Starbucks pour me prendre un thé glacé. C'était nécéssaire. Il était presque 3:30 et je n'avais rien mangé depuis que je m'étais levée ce matin, et je n'avais pas le temps de manger quoi que soit, mais il me fallait mon thé glacé Starbucks.

Comme j'ai acheté mon billet à la dernière minute, et surtout sur un coup de tête, il ne restait que des billets en première classe. Une chance que mon père m'avait passé une carte de crédit au cas... Il allait sûrement demander ce qui m'avait coûté si cher... Pour être franche,je ne m'en préocupais pas vraiment pour le moment... Je savais très bien qu'il ne m'en voudrais pas.

La dame au comptoir d'embarquement commença à appeler les billet situés en première classe. Tout comme la dame à Montréal, elle avait une vois nasiarde et bête. Peut-être était-ce un truc d'hôtesse de l'air? En tout cas, j'ai pris mon mon Ipad, l'ai fourré dans mon sac à main, pris mon thé glacé et me suis dirigée vers le comptoir. La dame avait l'aire tout aussi bête que celle de Montréal. Bon, décidément, c'est de famille. Je lui ai passé ma carte d'embarquement, et elle a levé les sourcils, comme si elle était surprise. Mon nom de famille avait toujours cet effet sur les gens. Merci, papa.

Elle me fit signe d'avancer vers le l'avion, tout en me remettant mon billet et me maronnant "Have a nice journey". Nan, décidément, elle connaissent pas la définition du mot sympathique.

Je marchias dans l'allée qui menait à la porte de l'avion en me demandant ce que j'aillais bein pouvoir faire à Edinbourgh.Évidemment, lors du trajet pour me rendre à l'aéroport, j'avais appelé la secrétaire de mon père afin qu'elle me trouve un hôtel. Sandy était tellement efficace que cinq minutes plus tard, je recevais un email avec la comfirmation de la réservation. Elle m'avait trouvé un appartement pas très loin du centre-ville. C'était parfait, je ne pouvais demander mieux.

Au même moment où je vérifiais le numéro de mon siège, j'atteigni la porte de l'avion. L'homme qui s'y tenait me pointa un large siège près de la fenêtre. Je l'ai remercié et suis allée m'asseoir. Une vingtaine de minutes passèrent et la voix de commandant annonçait que l'avion se dirigeait sur la piste de décollageet que nous allions donc bientôt décoller. J'étais heureuse de constater que les sièges autour de moi était vides. Ça me rassura. Je n'avais aucune envie d'endurer qui que ce soit pour le moment. Pas avec la journée que j'avais eu. Pas avec ce que Harry m'avait fait.

Quinze minutes plus tard, on annonça dans les haut-parleurs que nous avions atteint notre vitesse de croisière et que nous avions à nouveau le droit d'utiliser nos appareils électroniques. Je pris mon téléphone et le déverrouilla. Je n'avais pas encore remarquer que j'avais un message dans ma boîte vocale. Je mis mes écouteurs et le fit jouer. La voix qui se mit à résonner dans mes oreilles me mit les larmes au yeux. C'était Harry.

Harry

-Pouvez-vous allez plus vite s'il vous plaît?

-Je suis désolé monsieur, je fais du mieux que je peux.

-D'accord, c'est pas grave.

En fait, si, c'était grave. Même très grave. Le prochain vol Londres-Edinbourgh décollait dans une heure. Une seule petite heure. Et je ne pouvais pas me permettre de le manquer. Mias pour le moment, j'était encore à l'autre bout de la ville, pris dans un bouchon de circulation. On aurait facilement pu dire que le monde entier se retournait contre moi.

Quand je suis finalement arrivé à l'aéroport, j'ai pris mon sac de voyage et courut vers la porte. Puisque j'avais été pris dans le trafic pendant un bon vint minutes, j'avais eu le temps d'acheter mon billet et d'en obtenir la copie numérique sur mon téléphone. Jémai présenté cette dernière à la dame de la sécurité. Quand elle vit à quelle heure était mon vol,(et surtout qui j'étais), elle me remis une passe VIP pour la sécurité. J'ai donc passé cette étape en quelques minutes. Mais lorsque que je suis arrivé dans la section des portes d'embarquement, je me suis précipité à ma porte et j'ai regardé l'écran. Le vol était en destination de Genève. Merde.

London LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant