Je pense être arrivé à un stade où j'en peux plus. J'en peux plus des enfantillages à longueur de journée. J'en peux plus de me retrouver entre deux clans. J'en peux plus de vivre dans les rivalités. J'en peux plus de cet entourage.
Je pensais être forte, je pensais pouvoir assumer. Mais en réalité je n'assume rien du tout. Je ne supporte plus cette situation qui dure depuis bien plus d'un an. Au début je savais gérer tout ça, mais maintenant je suis au bout du rouleau.
Se retrouver le cul entre deux chaises n'est pas la position la plus confortable. Pendant un certain temps tu crois pouvoir tenir, il suffit de s'accrocher. Mais quand les deux chaises s'éloignent encore plus, tu finis par tomber. Et la chute fait très mal.
La douleur ne fait que s'intensifier au fil du temps. Et je ne sais plus où donner de la tête. On me rapproche des choses par-ci et par-là, sans pour autant comprendre ma situation. J'aimerais les voir à ma place. Comment pouvoir gérer deux choses en même temps ?
Les reproches fusent, et s'augmentent. Pourtant je ne prends aucune partie. Pourquoi le faire? Je m'en moque bien de leur histoire. Ce ne sont que des enfantillages, qui ne me regardent aucunement.
Alors pourquoi m'y inclure? Ce sont leurs affaires! Pas les miennes! Je ne suis pas leur pigeon, et encore moins leur Bouc émissaire. Mais visiblement ça ils ne le comprennent pas.
Cette situation est trop pesante. Elle me vole ma joie. Elle me vole ma sérénité. Elle vole une partie de ma vie. Et clairement je n'en peux plus. Je ne veux plus de tout ça. Je veux simplement que ça s'arrête.
Je redeviens froide, gelée comme un glaçon. Mes nerfs sont à cran. Au moindre affront, je vrille. J'entre dans la noirceur, et je ne sais plus ce que je fais. Je blesse, je brise, comme-ci qu'une autre moi s'était emparé de mon corps.
Je me sens tellement vide au fond. Je ne montre rien, pourquoi le faire ? Trop fixé sur leurs enfantillages, ils ne le remarqueraient pas. Mais mine de rien j'arrive à un stade de non retour.
Il est trop tard pour faire marche arrière. Le mal est fait... J'assumerais les conséquences, comme je l'ai toujours fait. Mais ces gamineries me lassent à un point inimaginable. J'en viens même à tout remettre en question...
Mon cœur se brise au fond. Une plaie s'est rouverte, faisant couler le sang à flot. La douleur est là, elle est revenue. Et je ne sais comment la guérir.
Mes larmes ont coulés, jusqu'à ne plus en avoir. Ce manque creuse davantage le vide. La frustration s'installe, et il n'y a rien de pire. Mes mains tremblent. Et je ne peux rien y faire, si ce n'est que subir.
Mais subir tout ça, je n'en ai plus le cran. Je ne veux plus. Je veux tout abandonner. Et ce sera sûrement la meilleure solution. À vrai dire je ne sais plus ce qui est le meilleur pour moi. Je ne sais plus rien.
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De Todo~Dans l'écriture, la main parle ; et dans la lecture, les yeux entendent les paroles~ Eugène Géruzez ~L'écriture est la peinture de la voix~ Voltaire ~Ce que tu devras écrire, tu le trouveras en toi. C'est comme un petit animal apeuré tapi dans un t...