Chapitre 18

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Kouen me nomma Général d'armée, et instructeur aux novices. Mais là, la priorité était la prise du pays des magiciens, Magnostadt. C'est là où se trouve Aladdin, je souhaite au plus profond de moi que je n'aurai pas à le combattre.

Lors de la constitution de mes troupes, Kouen me laissa la liberté de choisir les personnes que je voulais. Je désigna alors Yujak comme bras droit.

D'ailleurs, mon hélix, je le lui confia. Quand bien même il ne peux pas l'utiliser, il peut toujours le garder. Il n'y que lui, qui savait pour Amy. Personnes d'autres.

Ensuite, je laissa à peu près tous les soldats qui voulaient me rejoindre, aussi bien magiciens que simples combattants, faire parti de mon armée. C'était tous des camarades, mais à présent qu'ils étaient dans mes rangs, ils ne savaient plus trop comment réagir avec moi, c'était plutôt marrant. Je me rappelle leur avoir dit :

«  Bah quoi, vous en faites une tête ! Ce n'est pas parce que je suis votre général qu'il faut se comporter différemment avec moi vous savez ? Quelque soit mon titre ou mon nom, je reste la même personne ! ».

Ils étaient perplexes, mais l'atmosphère se détendit.

Kouen m'avait également donné des directives. Si c'est un oiseau messager qui m'envoyait l'ordre de renfort, j'irai voir Koumei et il nous téléportera tous à Magnostadt. En revanche, si c'est la voix des Rukhs, j'irai seule.

C'est aujourd'hui. Kouha était déjà parti depuis longtemps. Et Kouen était en route aussi. Mes combattants se trouvaient dans la cour, il faut que je parle, vite... un discours... comme tout bon général ! Je voulais certes décevoir personne, mais j'étais surtout excitée d'avoir une responsabilité !

- Mes camarades ! Commençai je, aujourd'hui est un grand jour ! C'est certes un combat, mais c'est surtout une partie de la grande réunification des nations du monde !

Ils me répondirent par des cris motivés.

- Vous êtes les fiers soldats de la grande empire Kō ! Mais vous êtes aussi des humains, ne l'oubliez pas ! Vous avez des familles, et nos ennemis aussi ! En vous engageant dans mon armée, vous vous êtes également engagés auprès de certaines règles qui me sont propres ! J'espère que vous en êtes conscients !

- « Protéger nos camarades et nos ennemis de la mort ! Car tous avons une famille qui nous attend à la maison. » Récitèrent ils comme une prière.

Wow. Je ne savais pas qu'ils étaient aussi dévoués dans mes préceptes. Ch'suis pas un quelconque Messi, faut se calmer !

- Ces gens que vous allez combattre, eux aussi ont leurs raisons, et eux aussi on leur famille. Interdiction de tuer, sauf si y a urgence. La mise en « hors d'état de nuire » sera suffisant. Que tous ceux qui sont contre mes règles, quittent immédiatement la cour impériale !

Certains belliqueux s'en allèrent, râlant qu'ils ne pouvaient pas ôter la vie. Mais cela ne changeait en rien la grandeur de mes troupes.

- Vous avez quartier libre dans la cour jusqu'à mon appel. Sachez qu'il est possible que vous ne combattiez pas. Nous sommes juste l'espoir de ceux qui sont perdus, en belles paroles, ou la roue de secours, en plus véridique, rigolais je

- Bien !

Et un brouhaha se fit entendre, soldats se parlant entre eux.

- Tu fais bon général, Hakumi.

- Toi en revanche, tu ne dis jamais rien, Yujak !

- Attends... Hakumi... des Rukhs se dirigent vers nous à très grande vitesse...

Il était une fois, une princesse KōOù les histoires vivent. Découvrez maintenant