Il était une fois, une princesse Kō

Chapitre 15

Morgiana était surprise de la vistesse à laquelle je volais, elle me demanda d'où venait cette vitesse.

- Elle vient de ma conviction. De ma peur. De mon amour éteint.

- Ton amour ?

- Oui, effectivement j'aimais Ali baba. Mais j'ai rapidement compris que ce n'était pas à moi qu'il était destiné, lui dis je en lui accordant un sourire.

Elle devint magnifiquement rose !

- Tu sais que ton frère m'a demandé en mariage ?

- Eh ?

Oh lui ! Je le savais ! Il était en perpétuelle compétition avec Ali baba quand il s'agissait de Morgiana ! En même temps elle est forte, belle intelligente, je comprends pourquoi tant de garçons lui courent après !

- Le mieux est d'écouter ton cœur Morgiana, quelque soit ton choix ce sera le bon, repris je, Je sais qu'Hakuryuu ne t'en voudra pas si tu aimes Ali baba.

Elle ne parlait plus. Elle me serra contre elle en guise de réponse. Je vois le château de Balbad ouvert, une fine fumée en sortir, et tout le monde habillé en noir et blanc. Cette tenue... que l'on porte lors de cérémonie funéraire.

J'accéléra et quand mes pieds touchèrent le sol je me detransforma sur le champs. Je déposa Morgiana sur le sol, limite en la jetant tellement j'étais pressée mais elle ne m'en voulut pas. J'attrapa son poignet et la précipita vers le corps allongé de l'ex prince de Balbad, ignorant les appellations des quelques servants Kō qui me reconnaissaient.

Elle posa son oreille sur sa poitrine et écarquilla les yeux.

- Cet homme a déjà rendu son dernier souffle ! S'écria un homme.

Balbad pleurait ce jour ci. Ce pays l'aimait tant, leur ex prince.

Des pas se firent entendre.

- Je ne suis pas sensée être là, mais j'ai appris que ma chère sœur était présente ici même à ma capitale.

- Cousine Kouen, cousine.

- Au nom de Koumio tu es bien ma sœur, le sais tu ?

- Passons, qu'es tu venu me dire ? N'as tu pas reçu le tract comme quoi je suis absolument neutre dans cette guerre ?

- Si, bien sûr. Je viens juste te parler. Je sens...que ça sera peut être la dernière fois.

J'acquiesça. La dernière fois ? Comment ça ?

On s'éloigna alors et s'assit sur les marches d'escaliers, comme le ferai n'importe qui. Mais voilà, Kouen n'était pas n'importe qui et il le savait. C'est anormalement apaisant.

- Tu as bien grandi tu sais ? Tu ressembles de plus en plus à Hakuyuu et Hakuren.

Jamais ô grand jamais je ne l'avais vu ainsi.

- Je me rappelle encore du temps où je m'agenouillais devant toi, dans les bras de tes frères, alors que tu n'avais que quatre ans !

- C-Ça va pas Kouen ?! Qu'est ce qui t'arrive ? Depuis quand parles tu ainsi ?! Je ne te reconnais pas là...

- Je le sais bien. J'ai refusé de vous reconnaître comme possible empereur toi et ton frère. Et voilà où est ce qu'on a fini. Je voulais me rattraper disons. Ai je vraiment fais mauvais cousin ?

- Bien sur que non Kouen, pas la peine de jouer un rôle, les gens risque de pas te reconnaître, soupirai je en balayant l'air de ma main.

« Qu'est ce qu'il a essayée de faire là ? » pouffais je dans ma tête.