Il était une fois, une princesse Kō

Chapitre 19

- Aaah !

- Ne t'éloigne pas Yujak !

Je l'attrapa par le poignet et le plaça derrière mon dos. Je leva mon épée et l'abaissa soudainement en plaquant tous les monstres dans un rayon de 30 mètres au sol.

- Allez, dépêche ! Cherche une porte qui pourrait nous conduire à la salle du trésor !

Alors, comme d'habitude, lorsque l'on est entré dans le labyrinthe, colonne de lumière, impression de flotter et tout le tralala, jusqu'à l'arrivée dans une étrange salle, vide, dans un bruit de craquements bizarres.

La tour avait vraiment la forme d'une colonne, car lorsque Yujak fut levé, au bord de la pièce se trouvait l'ouverture vers les salles de défi.

Le labyrinthe s'étendrait jusqu'au ciel, si on pouvait le voir. Les parois étaient entièrement métalliques. Et des petits éclairs partout. Quand Yujak mis son doigt, il m'affirma que ça ne piquait pas. De l'électricité ? De toute manière, en cas d'extrême urgence, j'avais mon équipement de djinn pour voler, au pire. Alors je sauta dans le gouffre, sous les cris de mon partenaire.

Les étincelles se réunirent autour de moi, c'est bien ce que je pensais. C'est de la force magnétique qui nous permet de flotter, et de glisser comme si je patinais, ou encore de marcher sur les murs, à condition d'avoir un peu d'équilibre. Mon jeune coéquipier ne tarda pas à en faire de même, en voyant que cela était sans danger. Seulement voilà, ce qui me paraissait simple était compliqué pour lui. Il se heurta à un mur et tomba dans le gouffre. Alors j'annula son poids et l'entraîna avec moi dans mon ascension. Une fois en haut de la tour, la force qui nous maintenait en « lévitation » était toujours présente, et un peu à la manière des aimants dont les pôles ne sont pas compatibles, on flottait au dessus du sol.

- C'est marrant on dirait une patinoire, me fit remarquer le petit magicien.

Et c'est ainsi qu'on se retrouva dans cette situation, des chouettes blanches aux yeux de pierres précieuses bleues, et des aigles géants descendirent du plafond et nous fondèrent dessus. Et je finis par les aplatir. Comme d'habitude. M'enfin bref, c'est cela, la porte de la salle au trésor était au plafond. Pour l'ouvrir, une seule empreinte de main droite. Eh bien, c'est bizarre ça, c'est pas exactement comme à Orias.

- Une empreinte sur le mur... remarqua Yujak en posant sa main dans la forme correspondant parfaitement.

Un clic résonna dans la salle. J'ai compris, je dois y aller.

Le clic correspondait à l'ouverture de la porte d'un grand aigle qui vint me chercher, sûrement pour m'amener en haut, à la deuxième empreinte. Je lui fis signe que non, c'est bon, je pouvais m'en sortir, et lui caressa la tête.

J'annule mon poids, et une fois en haut, je posa ma main à l'endroit correspondant.

Des étincelles vinrent nous prendre, et nous étions en un clin d'œil à la salle du trésor.

Et un Djinn apparu.

- Qui sera le roi ! Lanca t elle, Je suis Amy ! Djinn de la peur et de la frustration !Je répète qui sera le roi ?!

- Lui. Dis je en montrant mon camarade du doigt.

- Humaine... qui es tu pour vouloir te confronter à la tour de la mort sans en espérer obtenir le pouvoir des rois ?! Me demanda Amy, incrédule.

- Moi ? Qui je suis ? Je... je suis qu'une simple humaine. Voici ton roi.

- Une simple humaine, hein ? Dis Yujak, la tête baissée. Tu n'es pas qu'une simple humaine, tu es la personne la plus attentionnée que j'ai jamais connu. La plus aimable et la plus gentille, tu penses aux autres avant tes propres envies, je sais que tu m'as emmené ici pour que je reprenne espoir, et pour que mes Rukhs ne deviennent pas noirs.