Chapitre 4

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- Judal, ravale ce sourire mauvais ou je te tue. Hakumi, hors de question de faire quoique ce soit de plus avec des Ruhks.

- Je reste pas là c'est mort, tu m'entends ?

- Et je peux savoir ce qui te dérange tant ? Demanda Hakuryuu sourcils froncés

- Euh.. je..

- Voilà alors te fous pas de moi et reste là.

- Nan.

- Rah Hakumi !!

- Ça me tuerai d'admettre d'avoir été sous l'emprise de quelqu'un et pas vous, ça signifierai quoi à part que je suis moins forte que vous ?! Plutôt crever ! Râlais je.

- Mais ce que tu peux être fière putain !!

Judal ouvrit un cercle de transfert. C'est alors que mon frère me confondit avec un sac de patate et sauta dans le cercle. Nous atterrissions tout juste sur le duo, plus que surpris.

- Alors, un peu la vague a l'âme ? Avait simplement dit le magi noir.

Mon frère expliqua qu'ils étaient également des exceptions dans ce monde grâce à la déchéance.

- Il faut détruire ce monde flippant, c'est ça ? Vous feriez pas une telle chose sans nous, hein ? Ricana Judal

Aladdin et Ali baba abordaient un large sourire tandis que Hakuryuu me posait sur le tapis volant.

- Le souci, c'est elle. Elle est concernée par la réécriture, mais étrangement elle veut se battre. Bon, en effet, à cause de Sinbad, elle en est incapable, mais elle est si fière qu'elle voulait pas rester à la maison... posa Hakuryuu.

- Fière ? Répéta Ali baba, la fierté et l'avarice c'est pas des péchés capitaux ça ?

- Mais tu as raison Ali baba ! S'exclama Aladdin, M'sire Sinbad a réussi à prendre le palais sacré par delà ses doutes à cause de son avarice !  Hakumi, tu as une carte à abattre ! Tu es comme Sinbad ! Tu es pleine de fierté ! Il faut t'en servir pour te libérer de la conviction divine.

- Ça, c'est ok, mais comment ? Demandais je.

- Ça se veut, je pense, mais ça risque d'être compliqué...

Il sursauta.

- Hakuryuu, Hakumi, vous êtes bien jumeaux ?

- Ça se voit pas assez ? Râla mon frère.

- Vous êtes un même esprit divisé en deux corps par la naissance, n'est ce pas ?

On se regarda avec Hakuryuu, ce vieux conte, qui nous aura sauvé tant de fois, s'avérait être donc plus qu'une croyance ?

- Et si vous ne formiez plus qu'une personne, Hakumi, tu auras tout ton temps pour développer ta volonté ! Allez, prenez vous la main !

Tandis que je réfléchissais, une main s'ouvrît à côté de moi. Je lui souris, et la pris. Il me serrait fort, c'est gentil.

- Ok, maintenant, faites circuler votre Magoi, comme pour le ki, offrez vous en, l'un, l'autre. Quant à moi, je vais y apporter vos Ruhks comme ça et..

Il s'écarta en souriant.

Je me sentais enfin libre. Ce sentiment bizarre disparu, en laissant place à une forte envie de renverser l'idiot qui m'a insufflé le suicide. Aladdin précisa qu'il ne fallait pas nous lâcher la main, car une forte quantité de Magoi y circule, perdre le contact pourrait faire s'échapper notre magoi dans l'air, et nous mettre dans un état semblable au mien quand j'ai offert mon ki à Morgiana. Sauf que la, il y a nos Ruhks aussi. Notre vie. Alors, il faudra en parler avec Aladdin quand je serais prête. Hakuryuu hocha de la tête et me jeta un regard complice. Je le lui rendis avec un sourire.

Un sourire un peu triste. Si il était né, avec moi, sa partie manquante en lui, il serait entier. Personnellement, je me suis jamais sentie aussi complète que aujourd'hui. Et il doit aussi le sentir. Quant à moi, qui aurais je été, avec lui, en moi ? Aurais je été déchue ? Je regarda ma main -et la sienne du coup- : non, je suis là, et il est là, nous existons, tous les deux.

« Tu sais que je t'entends, Hakumi »

Je sursauta et le regarda.

« Bah oui, du coup, même nos esprits valent un, et je suis pas du tout d'accord avec toi ! Oui aujourd'hui nous sommes un, complet, mais je ne supporterai pas ne pas avoir ton existence. Tu existes, moi aussi, et heureusement. Je ne sais pas si je me jette une malédiction pour une vie parallèle ou je ne sais quoi, mais si nous n'aurions pas été séparé à la naissance, j'ordonne à mes Ruhks de ne pas t'accepter en moi. Car ils sauront. Ils sauront qu'il me manquerait quelqu'un à mes côtés, quelqu'un pour m'aimer, même dans le pire des cas. Alors si je dois pleurer une absence physique, même inconnue, je préfère ne pas la ressentir. »

En effet, sans moi, il était vraiment un bébé. Je vis en me remémorant Zagan, alors qu'il pleurait pendant notre période de froid. Il rougit et me lança un regard assassin. Je cru entendre un « Tais toi ! », mais monsieur, je ne parle même pas !

Je riais tandis que Judal demandait à Aladdin si c'était vraiment une bonne idée. Ce dernier haussa des épaules avant s'ouvrir un cercle de transfert vers le siège de la coalition internationale.

Là bas, je vis à mon grand bonheur Orias ! J'étais si contente de la revoir !

Et alors que j'aidais mon frère à accrocher Belial à son épaule, Aladdin ouvrit grâce à la sagesse de Salomon la porte direction le palais sacré.

Le jeune Magi fit apparaître aussi le Borg à huit têtes de Alma Torran.

Deux noms s'entrechoquèrent dans notre esprit.

Mais non, Hakuryuu, pas Alba, c'est la technique de sa mère, Sheba !

Ali baba venait de dire la même chose du coup il haussa les épaules.

Fut le moment où... il fallait choisir qui allait rester pour envoyer de l'énergie magique.

En un mot. Bordel. C'était le bordel, alors Judal alla chercher le prince de Rehm pour garder la porte. Un sacré personnage, celui là. Plutôt inutile, pas très fort, égocentrique.. je comprends pourquoi je ne me souvenais pas de lui.

Donc nous revêtîmes nos mages, Amon, Zagan, et Orias, comme avant !

- A nous.. le palais sacré ! Avions nous dis en cœur

Puis le blanc maculé, suivit d'un drôle de paysage retourné de part et d'autre, comme si la gravité avait complètement oublié où elle se trouvait.

Aladdin nous expliqua que le palais ne ressemblait en rien par rapport à l'époque où s'en était Ugo le chef.

Je reconnu des labyrinthes, grâce aux notes de Kouen, et sa large expérience.

Sinbad, qu'attends-tu de nous ?

🌊

Bam bam j'ai rien a dire bises

Il était une fois, une princesse KōOù les histoires vivent. Découvrez maintenant