Il était une fois, une princesse Kō

Chapitre 8

Bon avec tout ça, je ne suis pas aller voir ni Yujak, ni Louis. Cela me triturait l'esprit durant une longue réunion concernant les moyens de transport de marchandise. Le vaste monde avait tout d'abord accepté notre projet, puis, étrangement, soudainement refusé. A son retour, Koumei nous a emmené dans son laboratoire. Celui où du temps de l'empereur Hakuryuu, ainsi que de mon ère à moi, nous était inconnu, mais pas trop.

Kouen avait ordonné a mon frère de ne jamais cesser de financer ce souterrain, sous le palais. Mais on avait aussi l'ordre formelle de ne pas y entrer, de peur que Sinbad ne s'en mêle, si il avait malencontreusement pénétré nos esprits comme précédemment avec Kougyoku . La sécurité était des plus complexes. Avec mon jumeau, aucun de nous deux ne savaient comment y pénétrer, le financement se faisant dans le seul couloir ouvert au personnel qui traversait à la perpendiculaire un autre couloir, qui cette fois ci nous était interdit.

Ce jour là, il nous expliqua qu'il avait transposé son écrin enchanté en accessoire magique, les cercles magiques de transfert de Dantalion. Enthousiasmés et émerveillés, nous nous crûmes sortis du pétrin, jusqu'à que le roi du monde joua tout simplement sur notre innocence en proclamant une remilitarisation de notre empire, qui pâlit fortement notre réputation.

Expliquant ainsi le refus de notre moyen de transport innovant.

Cependant nous devons exporter. Les fruits et légumes, bah ça pourri, c'est normal, et nous ne pouvons pas nous permettre de ruiner les efforts du peuple.

Je jouais avec mon hélix, détenant Amy, ma chère amie, mon djinn, qui m'a reconnue digne, ce jour, à Pharis. Ça devait aller plus vite... plus... vite ?

- Et si on transposait Amy afin de créer un moyen de transport pouvant supporter sa vitesse ? Demandais je, sans avoir même écouté leur conversation.

Tous me regardèrent, ébahis.

- Que... Hakumi ? Tout va bien ? S'inquiéta ma cousine

- Qui t'as donné cette idée ? Demanda Ali baba

- Bah ma tête, enfin !

C'est rare que je m'implique dans les réunions, je suis plus combats, et ça tout le monde le sait. C'est même pourquoi Ali baba et Kougyoku, d'un commun accord, m'ont nommé ministre de la sécurité. Alors une idée de ma part, en plus si elle n'est pas mauvaise, c'est impressionnant !

- Très bonne idée ! Il faudrait que ça vole, alors ! Dit l'un

- Pas du tout ! On ne peut pas concurrencer les bateaux volants de Sindoria ! Personne ne voudrait de notre compagnie aérienne, riposta l'autre.

- Eh bien il nous faut des roues ! Proposa Ali baba

- Hors de question, imposa Ka Kobun, cercle de transfert ou engin à grande vitesse, aucun pays ne veut nous laisser pénétrer leurs frontières, ça ne sert à rien.

- Qui a dit qu'on allait sortir de notre pays, monsieur ? Énonça Koumei le stratège, Passé le plateau, en partant vers l'ouest, il nous suffit de construire un tunnel sour les monts et nous arrivons aux extrémités de l'empire. Or c'est ce trajet qui nous posait problème. Mais si au lieu de parcourir cette distance en une semaine et demi à dos de cheval, nous le faisons en une journée ? Nous pourrons échanger, d'abord avec les pays les plus proches, et regagner la confiance des peuples !